Le général Ferdinand Mbaou, leader de la Résistance congolaise, a transmis un message d’espoir au peuple congolais à l’occasion de la fête nationale du Congo Brazzaville. Nous ne pouvons que soutenir sa démarche pour le peuple oublié du Congo Brazzaville.
Congolaises, Congolais,
Mes Chers Compatriotes,
Mes Chers Combattants pour la Justice et la Liberté,
En ce jour où notre cher Congo célèbre ses cinquante troisième anniversaires, je tiens à vous rassurer.
Moi Général Ferdinand MBAOU, « Priméro mi Honor, Despuès la Vida » comme nous l’a appris Antonio Macéo, je représente le vrai Congo, celui d’un peuple avili par une clique de gangsters à la petite semelle, avec à leur tête le vieux Denis SASSOU NGUESSO.
Je représente la Résistance Congolaise, ceux qui disent non !
Car » Là où il y a oppression il y a résistance ». Je suis fidèle aux orientations politiques, économiques et sociales de la Conférence Nationale Souveraine de 1991 et j’obéis au Peuple Congolais et à la Constitution de la République du Congo de Mars 1992.
Moi Général Ferdinand MBAOU, je vous dis : n’ayez pas peur !
N’ayez plus peur du vieux dictateur et de ses menaces : les congolais ne veulent plus la guerre et personne ne la leur imposera, même pas le vieux sanguinaire Denis SASSOU NGUESSO, car les grandes Nations ont désormais les yeux rivés sur nous. Aucune partie du peuple ne sera martyrisée, pas même celle du Nord comme le fait souvent croire l’Assassin du peuple Congolais, le Sanguinaire Denis SASSOU NGUESSO.
Plus que jamais, les Forces Démocratiques et les grandes Nations sont prêtes à libérer les Congolais de ce pantin usagé qui salit notre drapeau et notre hymne.
Nous luttons pour une République de justice et de liberté où chacun de nous se retrouvera, des Forêts jusqu’à la Savane, des Savanes jusqu’à la Mer.
Par conséquent, je demande aux forces armées restées fidèles à la République et à toutes les forces de Résistance, de se tenir prêtes.
La République ressuscitée devra très vite assumer ses responsabilités, toutes ses responsabilités.
Je demande aussi à tous les Congolaises et Congolais de ne pas céder à la passion destructrice. Je vous invite à ne pas vous comporter de manière à porter préjudice à la République et à la personne humaine dont nous sommes les ardents défenseurs. La justice républicaine ne saurait s’accommoder du crime. Nous ne pouvons pas céder à cette facilité. Malgré nos sentiments, nous porterons ces criminels devant la justice internationale
J’aime le Congo, je veux mettre le pays sur les rails du progrès économique à l’échelle nationale et internationale. Le peuple Congolais en sera le premier bénéficiaire. Notre pays sera alimenté par notre volonté humaine, les forces de l’esprit de tous nos Morts connus et inconnus ainsi que par la puissance de nos bras. Une fois notre mission achevée, la République sera stable, l’économie renforcée et le peuple oublié du Congo en profitera. Une chose est sûre : le soleil se lève au Congo.
Congolaises, Congolais, j’ai perdu ma liberté pour vous rendre la vôtre !
Si nous aimons le Congo, alors partageons-le avec nos prières au lieu de le découper avec nos sabres comme le fait le vieux sanguinaire Denis SASSOU NGUESSO depuis plus de 30 ans.
Que le bon Dieu nous bénisse. Que vive à jamais le Congo! Vous me jugerez par les actes posés et par mes réalisations.
Mes chers compatriotes, encore une fois n’ayez plus peur !
Vive le peuple Congolais !
Vive la République !
Merci à vous.