23 soldats congolais risquent la peine de mort

23 soldats congolais risquent la peine de mort

Des soldats congolais en danger de peine capitale

Vingt-trois soldats congolais risquent la peine de mort ou des peines de prison allant de 10 à 20 ans après leur comparution devant un tribunal militaire. Ils sont accusés de viol, de désertion et d’autres crimes dans le contexte des combats qui secouent l’est du pays, selon les déclarations de l’armée congolaise.

Procès et accusations

Les militaires ont été présentés à un tribunal militaire dans le territoire de Butembo, situé dans la province du Nord-Kivu. Les forces de sécurité luttent depuis des années contre plus de 120 groupes rebelles dans cette région riche en ressources minérales. Parmi les soldats jugés, dix sont accusés de désertion, un crime passible de la peine de mort, tandis que d’autres font face à des accusations de détournement d’armes militaires, de désobéissance, de vol et de viol.

Contexte de violence et d’instabilité

L’est de la République Démocratique du Congo, qui partage des frontières avec le Rwanda et l’Ouganda, est en proie à des violences armées persistantes. Les groupes rebelles se battent pour le pouvoir, la terre et les ressources minérales, tandis que d’autres tentent de protéger leurs communautés. Le groupe M23 est l’un des plus actifs dans la région, accusé par les Nations Unies et le gouvernement congolais de recevoir un soutien militaire du Rwanda, qui dément toute implication dans ce conflit, considéré comme l’une des plus grandes crises humanitaires au monde, avec plus de 7 millions de personnes déplacées.

Récemment, des violences ont également été signalées, avec des attaques menées par les Forces Démocratiques Alliées, liées à l’État islamique, qui ont fait plusieurs victimes dans le territoire de Beni. Les habitants rapportent une intensification des attaques et des affrontements fréquents entre les rebelles et les forces congolaises, entraînant de nombreux déplacements de population.

Pour en savoir plus sur la situation en République Démocratique du Congo, vous pouvez consulter Human Rights Watch.

Source : www.africanews.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *