Nous le savions depuis fort longtemps que le pouvoir aux abois userait de la stratégie du pompier pyromane. Se sentant démasqué et pris au piège par sa propre logique suicidaire, Denis SASSOU NGUESSO sort son arme favorite : L’assassinat des paisibles et innocentes populations.
Comme un éléphant atteint en plein cœur blessé qui se refuse de mourir. L’expression du syndrome de la folie du pouvoir trouve ici tout son sens. Sassou a toujours été et sera le mal le plus dangereux pour le Congo-Brazzaville. C’est la menace la plus sérieuse contre la démocratie au Congo. Malgré les avancées significatives remarquables réalisées en Afrique noire sur le chapitre crucial de l’alternance du pouvoir comme on a pu le constater au BIRKINA FASO récemment, Sassou n’a cessé de tirer le Congo vers le bas en le replongeant dans des situations d’une extrême atrocité. Ne vous y trompez pas, c’est lui qui allume l’incendie puis lève les mains en affirmant qu’il ne pourra en être tenu responsable car il est un homme de paix.
Sassou est responsable de ce qui se passe depuis que l‘opposition exige une gouvernance et une alternance démocratique. Il ne fait pas qu’inciter à la violence, il encourage les meurtres.
La pirouette puante venue tout droit des officiantes macabres du PCT se targuant de porter les accusations farfelues que les NINJAS de Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi et Parfait KOLELAS auraient voulu fomenter un « COUP d’ETAT » ce 4 Mars 2016 afin de déloger SASSOU de son fauteuil. Les prétextes comme quoi, les partisans revendiqueraient leur victoire volée et se seraient engagés dans un affrontement frontal avec les sbires de Sassou sont grotesques et cousues de fil blanc.
Sassou croit-il que les populations sont-elles si suicidaires que ça ? Qui n’a pas vu venir le piège de MILICES récemment crées par MOUNGALLA, MOUAGNI, NDENGUET pour semer l’agitation, se donner à des provocations pour susciter une quelconque réaction permettant ainsi de faire justice à une quelconque crise politique majeure lui permettant de tuer à huit clos.
Quel intérêt à l’opposition en particulier Guy Brice Parfait KOLELAS ou encore NTUMI de déclencher les hostilités pour une élection voulue et souhaitée par un dictateur finissant, dont ils auraient largement par ailleurs remporté par les urnes ?
Comme à son habitude, Sassou adore se cacher derrière le bois en envoyant ses hommes pour faire le sale boulot. COUP D’ETAT, séquestrations, arrestations, tueries de masse, les congolais le savent que ce sont là les marques de fabrique du pyromane SASSOU. Un pyromane politique suicidaire qui veut simplement entrainer dans sa chute des victimes innocentes.
Sassou en refusant le verdict des urnes ne fait que valider l’idée pour les dictateurs africains consistant pour un chef d’État, démocrate autoproclamé, décidant d’organiser une élection de se déclarer lui-même vainqueur de l’élection présidentielle et décide de conserver le pouvoir en refusant le principe démocratique de la majorité et surtout de l’alternance démocratique. C’est un fait récurrent pour les dictateurs africains dont Sassou fait partie de la toute première loge. C’est cette pilule humiliante qui passe mal pour ceux qui se disaient les maitres du Congo.
C’est un scénario déjà connu qui est en cours en ce moment au Congo-Brazzaville où les scènes de violences et atrocités vécus depuis ce matin à 2 h 00 sont l’œuvre de milices armées infiltrées parmi les paisibles populations pour créer la terreur et justifier des bombardements à l’arme lourde et surtout pour accréditer le maintien au pouvoir de ce dictateur sanguinaire et tribal, Denis Sassou Nguesso.
Le peuple congolais n’a ni armes, ni engins lourds, ni hélicoptères de guerre…. Mais pourquoi s’en prendre à ce peuple démuni, réclamant juste le respect de son vote qui est une expression démocratique. Si ce n’est pas pour mettre en avant cette fausse idée battue en brèche « au Congo-Brazzaville, c’est moi, Sassou, ou le chaos. »
Jean-Claude BERI
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