sassou20maquillage-5383871Il est des moments dans la vie où la baraka vous lâche. Vos amis ou du moins ceux qui ont toujours prétendu l’être, commencent tout simplement que vous filez du mauvais coton. Et même que l’heure est venue d’arrêter d’hypothéquer l’avenir de plusieurs générations.

Quand ce moment arrive, les saltimbanques de tout genre peuvent vous débitez des sornettes, c’est peine perdue!

A force de vouloir mourir au pouvoir, pour ne pas avoir à subir le destin des dictateurs dès après la chute, Sassou n’a eu d’oreilles que pour les vendeurs d’illusions. Abraham Lincoln nous aura appris « que les tyrans sont les plus faciles à flatter ». Évidemment Sassou s’est fait avoir par une clique de « gloutons », portée par l’envie de continuer de se servir sur les deniers publics. Le désormais « président de la honte » prenait pour sûr, les boniments de son proche entourage. Il finit par ne par s’embrouiller le cerveau. Il a oublié qu’il est plus honorable d’échouer que de tricher.

Aujourd’hui, les mauvaises nouvelles qui lui parviennent désormais à intervalle régulière, lui torturent l’esprit, le hante et le consume à petit feu. Quand on a pas les atomes crochus comme les Kim Il Sung, on devrait éviter de défier les grands le monde. De Washington à New York, de Bruxelles à Berlin, et de Paris à Genève, tout le monde s’est mis à lui apprendre les bonnes manières, comme on fait à un enfant. On coupe les vivres. L’herbe sous les pieds. Les aides, les avoirs détournés au Congo, rien n’est épargné. Il ne sortira pas de l’auberge. Parce que les sanctions, il en prendra pleine corbeille.

Les partenaires du Congo qui savent très bien que Sassou n’a eu qu’un malheureux 8%, vont maintenir la pression. Ils feront tout le nécessaire pour que la mascarade cesse enfin au Congo-Brazzaville.

La sorcellerie n’y fera rien. Ce d’autant que tous ses amis se sont mis à l’éviter. Et Sassou risque d’être maîtrisé par ses propres hommes. Qui ont compris que « le chef est fini ». Et que le véritable problème du Congo, c’est évidemment Sassou.

Le coup qu’il a fait au vainqueur de la présidentielle, Jean Marie Michel Mokoko lui pourrit la vie. Et c’est la mort dans l’âme qu’il fait sa descente aux enfers.

Maureen Kaufman