TRIBUNE LIBRE de Maître Tony Gilbert MOUDILOU
Jamais du haut de mon âge, ni avant moi, je n’ai lu dans une jurisprudence donnée un tel acharnement d’un petit chef d’Etat comme Sassou Nguesso ou d’un grand Chef d’Etat comme HITLER, KHROUCHTCHEV OU MAO TSE TONG s’acharner tant en cherchant à retrouver, à tout prix des poux ou même un pou sur une tête sérieusement rasée d’un ou de plusieurs de leurs concitoyens. Mais si Sassou Nguesso n’est pas lâche comme il le prouve à suffisance, qu’est-il alors ? S’il vous plaît, moi MOUDILOU fils de Diambaka Paul et de Nkatoukoulou Henriette ne me retrouve plus face à cette incompréhension, à cet acharnement innommables et caractérisés. Je me pose une seule question, Sassou Nguesso, est-il normal ou répond-il encore de l’état d’homme normal ou s’il n’est pas temps que les psychiatres se penchent sur son cas devenu perturbant au point de provoquer un véritable séisme social dans notre pays ?
Et s’il est vraiment encore un vrai Chef d’Etat alors le Congo est vraiment en danger et ‘que nous devrions obligatoirement, impérativement tout faire pour le balayer car il porte un vrai préjudice à notre pays et qu’il faille faire tout pour le mettre hors d’état de métastasé notre société et notre pays. Lui à la tête de notre pays, quel tristesse ! Car nous sommes et restons un peuple à plaindre. Comment pouvons-nous continuer à supporter les caprices d’un tel fou à la tête de notre pays, longtemps sali, formaté par son ignominie de petite personne vulgaire et capricieuse alors que notre pays mérite mieux.
Comment sommes-nous laissés faire depuis si longtemps et regardons sans riposte ce malade nous gouverner. 33 ans comme chef d’Etat comme si notre pays n’avait que pareil malade et le supportons depuis le 31 juillet 1968 et personne n’arrive à détecter son état psychologique, psychique et démentiel pour qu’on ne l’ait toléré jusque là ? L’interner depuis lors, ça ne vaut pas mieux ?
C’est vrai, ce qu’avait dit un grand SAVANT du 20 ème siècle : « Qu’un peuple a toujours les dirigeants qu’il mérite ». Oui nous congolais, méritons notre fou. Parce que nous n’avions rien fait pour nous en rendre compte de son état mentalement démentiel et nous en débarrasser à temps.
LA QUESTION AUJOURD’HUI EST CELLE DE SAVOIR POURQUOI SE FAIT-IL LE VILAIN PLAISIR A S’ACHARNER A VOLONTÉ, SE GOINFRANT A TOUT ROMPRE SUR LA PERSONNE DU GENERAL J.M.M. MOKOKO ?
Est-ce parce qu’il a compris que son sort est scellé, qu’il s’est fait prendre dans son propre jeu, en voulant toujours se faire passer pour plus malin que tous? Non Sassou Nguesso, il y a toujours plus futé que toi !
Et si c’est pour le coup d’Etat manqué, qui n’a eu que de nom, une simple idée et celle-ci n’étant pas partie loin et tombée morte née. Mais quoi qu’il en soit, je suis l’initiateur, l’initiateur ; un point c’est tout.
OUI SASSOU NGUESSO LE COUP D’ÉTAT POUR LEQUEL TU CHERCHES DES POUX SUR LA TÈTE BIEN RASÉE DU GENERAL, A T’ACHARNER CONTRE UN PAISIBLE GENERAL, CE N’EST PAS LUI MAIS C’EST MOI.
OUI SASSOU NGUESSO C’EST MOI MOUDILOU TONY GILBERT FILS DE DIAMBAKA PAUL ET DE NKATOUKOULOU HENRIETTE QUI SUIS L’INITIATEUR, QUI AI EU L’IDÉE SALVATRICE POUR NOTRE PEUPLE ET NOTRE PAYS DE TE METTRE HORS D’ÉTAT DE NOUS NUIRE, NOUS VOLER, NOUS ASSASSINER ET NOUS PRENDRE POUR DES CONS QUE NOUS NE SOMMES PAS; NON CE N’EST PAS LE GENERAL J.M.M.MOKOKO.
C’est moi, avec mon argent, c’est moi qui suis blessé depuis le 18 mars 1977 jusqu’à ce jour, c’est moi qui ne tolère plus ton comportement de sauvageon, c’est moi qui ai rassemblé les mercenaires et cherché d’autres congolais comme ils sont nombreux aujourd’hui, pour te chasser de notre présidence de la République. Car moi MOUDILOU pense depuis le 18 mars 1977 quand j’enseignais au Collège Mafoua Virgile avec de ton cousin, où j’avais vu, vécu de bout en bout ton arrivée, comment avais-tu préparé ton coup d’Etat.
Dans mes classes, j’avais tous les enfants, neveux et nièces de tous les membres du CMP, Membres du Bureau politique du PCT, Membres du Comité Central du Pct et j’ai là côtoyé tout ce petit monde venu par la pirogue, la nage, à pied, en vélo, en avion quand, semble-t-il les billets étaient payés sur place.
J’ai bien connu le Président Marien Ngouabi que je fréquentais à partir de ses nièces et neveux qui, pour la plupart étaient, ce qu’on appelle là-bas, mes cas, c’est à dire que des enfants que j’avais fait rentrer par mes services. Et j’en ai retrouvés au haut niveau lors de mon séjour il y a deux ans au pays. Ils sont devenus des très hauts cadres.
C’est toujours au Collège Mafoua Virgile que je fis la connaissance du Capitaine Barthélémy KIKADIDI dont j’avais deux enfants dans mes classes. Et les Pereira, ça te dit quelque chose ce nom, mon bien cher Frère Dénis. Il y en a qui était devenu marin qui était dans le cortège qui avait ramené le corps inanimé du Président Marien Ngouabi, après que tu l’ais fait abattre et ait décidé de ramené le corps à la résidence et aller le balancer par dessus la voiture et simuler une attaque pour qu’on dise que fut tué lors de cette attaque ? La marin qui conduisait le Fiat 24, c’était le frère de mon ancien Elève que je fréquentais quand ils habitaient à côté du Ministre Ganga Zanzou mon ancien Professeur de » Liberté Publique » à Marien Ngouabi, à côté de l’UMPT. Et c’est là que le Capitaine KIKADIDI aimait venir se garer dans sa 404 pour attendre ses enfants don LEO qui était mon élève.
Je discutais beaucoup de politique avec ce grand officier que tu aimais beaucoup et que tu appelais : « Aîné » car plus crac que toi. Il me parlait beaucoup de toi. Tu vois, je te connaissais déjà sans t’avoir serré la main. Et dans tout ça, je sais ce que tu sais. Et s’il n’avait pas hésité à me laisser des documents historiques te compromettant, pour bien parler de l’Assassinat du Président Marien Ngouabi, c’est parce qu’il était des miens et savait qu’il me parlait beaucoup de toi. Je le connaissais très, très bien.
C’est toujours à Mafoua Virgile que j’ai connu le Capitaine Pierre Anga parce qu’après que j’eus adressé une lettre au Président de la République Marien Ngouabi pour lui demander de payer nos bourses qui n’étaient toujours pas payées 4 mois durant, après qu’il eût reçu ma lettre, le Président Marien Ngouabi envoya son Garde corps le Lieutenant Pierre ANGA me chercher pour aller le voir à sa résidence, parler en tête à tète le 15 avril 1974.
Depuis, nous étions devenus des vrais amis ; mais alors de très vrais amis. Nous nous fréquentions. J’allais tous les temps le voir à son deuxième bureau situé derrière l’ancien Presto à côté du Lycée Eméry Patrice LUMUMBA. Je le voyais quand je voulais, jusque quand tu l’as assassiné.
Pierre Anga était devenu pour moi un grand Frère
Comme à mon habitude, vous remarquerez que je ne parle toujours que des morts mais jamais des vivants, car les vivants, je me les préserve et ils sont nombreux les anciens membres du CMP qui avaient leurs enfants et nièces à Mafoua Virgile et que je fréquentais. Beaucoup qui sont encore vivant savent.
Sur 11 salopards que vous étiez au CMP, il n’y a certainement que toi Dénis que je n’avais jamais serré la main. Mais tous les autres oh !!!! Je me rappelle encore quand le capitaine MOUSSIPOSSO alors Directeur du Protocole d’Etat dont les bureaux étaient vers les vieux bâtiment de l’ancienne Radio Congo, il m’envoya voir le colonel à l’époque Lieutenant (paix à son âme) ABOYA alors que tu les avais placés avec un autre dont je tais le nom autour du Président Joachim YHOMBI, OPANGO pour bien le ceinturer, et avant sa mort, mon Frère ABOYA à sa mort, nous en avions reparlé pendant la Conférence Nationale quand je l’avais invité prendre un bon verre ensemble.
Si je te cite ces noms historiques et qui détiennent une bonne partie de notre histoire qu’ils ont écrite au sens propre ou au figurée, c’est pour te dire et te prouver que je te tiens. Je te ceinture mon pote. Et tous ces noms là ne te sont pas étrangers. Tu les connais. Ils sont nombreux et jusqu’à ton ombre mon bien Cher Frère Dénis, je te tiens, nous te tenons, mon EQUIPE DE TRAVAIL ET MOI-MEME. Si tu penses que tu contrôle bien jusqu’à ton ombre, tu te trompes. Car à malin, malin de demi.
L’INTERDÉPENDANCE DU MONDE.
Le monde ne s’est pas inventé comme ça. Par exemple, il a fallu que les arabes inventent les mathématiques pour que le monde soit rempli des mathématiciens. Il a fallu que les Grecs, les irakiens anciens nous inventent des belles villes pour qu’aujourd’hui, Paris, New York, Tokyo, Madrid, Londres aient les têtes qu’elles ont. Si les populations de ces pays n’avaient pas vu et, copié ce que d’autres avaient conçu en tant que grands conquistadors, le monde serait resté figé. On aurait certainement une autre image de nos villes, autres que celle que nous vivons aujourd’hui. Ils ont simplement copié ce qu’il y avait de spectaculaire au monde et le monde a continué à évoluer ainsi.
ET LES COUPS D’ETATS ? ? ?
Oses-tu me reprocher ton invention intérIeure de coup d’Etat ? Et même toi-même n’avait que copié qu’aux autres qui ont fait des coups d’Etat avant toi. Que me reproches-tu alors ? Quoi tu n’aurais pas souhaité que MOI MOUDILOU frustré comme je le suis jusqu’à ma moelle épinière par ton comportement de déliquescent, de voyou, de criminel et finalement d’assassin inné, ne puisse pas m’indigner au point de vouloir copier sur toi ; donc te faire un coup d’Etat ? Mais pourquoi ? Et pourquoi cet égocentrisme primitif ? Pourquoi veux-tu te gaver tout seul ? Cette boulimie, ne t’étouffe-t-elle pas ?
Saches aujourd’hui que 99 % des congolais ont toujours souhaité réaliser cet exploit mais il leur manque les moyens et le savoir-faire. Toi, tu t’es toujours arrangé pour qu’on te botte le cul car tous tes agissements sont l’objets d’un enquiquinement.et donc d’un soulèvement populaire.
Quand tu voles l’argent des congolais, quand tu pilles le patrimoine congolais, quand tes enfants, ta femme, tes cousins, tes beaux parents, tes belles familles, tes ministres, tes généraux, tes députés, ton Parti aviez fait de notre pays, de notre patrimoine votre usufruit c’est un mot trop savant pour toi mais demande à ton Conseiller juridique, il te l’expliquera. Donc ce comportement de voyou est criminogène.
« A force de marcher avec des chaussures serrées, on finit toujours par se blesser », dit un proverbe.
Quand on danse avec un aveugle sur la piste et qui a toujours tendance à vouloir s’approprier de la piste qui est pour tout le monde, il faut lui marcher sur ses pieds pour qu’il comprenne qu’il y a du monde autour de lui ». Le Président Ahmed Sekou Touré.
Mon Frère Dénis, laisses-tranquille le pauvre Général qui ne savait même pas le 3/10 des idées que nous avions conçues pour te faire comprendre qu’on ne joue pas avec la vie de tout un peuple.
Attends mon interview à ce propos dans la plus grande radio du monde la semaine prochaine. En attendant : » ne recherches pas des poux sur la tête d’un pauvre GÉNÉRAL qui n’a rien fait.
A Paris le 20 février 2016.
Le Premier ministre du Gouvernement congolais en exil
Maître Tony Gilbert MOUDILOU