« SI JEAN-DOMINIQUE OKEMBA FAIT UN COUP D’ETAT À MIDI, À 14H, JE LUI FAIS UN COUP D’ETAT, ET JE LES METS EN PRISON LUI ET JEAN-FRANÇOIS  N’DENGUET ! » (GÉNÉRAL PIERRE OBA).

A la guerre, lorsque les Généraux d’un même camp commencent à se lancer des grenades offensives, cela traduit des signes d’une armée à la dérive. Que se passe-t-il entre le Général Pierre OBA, Grand COBRA et NINJA à la fois, Ancien Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de l’Administration du Territoire, Bras Droit du Général d’Armées et le meilleur Flic de la place de Brazzaville de tous les temps. Je n’ai pas dit l’un des meilleurs mais le meilleur, je pèse mes mots, et le Patron des Renseignements, le très Spécial Jean-Dominique OKEMBA (J.D.O. pour les intimes).

Oui, le Général Pierre OBA est un Grand Général. Je persiste et je signe. Il a risqué sa vie à plusieurs reprises pour le Président Denis SASSOU N’GUESSO. Il n’a pas couru comme certains derrière le galon de Général mais il l’a mérité. Il est formé pour tuer et il sait faire son travail, contrairement à d’autres comme le Général Jean-Marie Michel MOUKOKO qui, même avec des millions de la France via ELF-Congo, n’avait pas pu réussir le coup d’Etat contre le Premier ministre André MILONGO en 1992, alors qu’il était le Chef d’Etat-major général. Incompétence ou manque de stratégie ? Pour Pierre OBA, le général Jean-Marie Michel MOUKOKO est un tigre en papier ; il bandit mais ne percute pas.

Ce n’est pas pour encourager le banditisme que nous écrivons ces choses mais, c’est plutôt une façon de dire « lorsqu’on est formé pour, il faut être capable de percuter dans son domaine de définition », fin de citation. J.M. Michel MOUKOKO est seulement un administrateur mais ce n’est pas un guerrier.

D’ordinaire, du moins pour ceux qui le connaissent, le Général Pierre OBA, Peter, comme aiment bien l’appeler les intimes, est égoïste des mots. Il parle très peu. Seulement, quand il prend la parole, il ne raconte pas des âneries comme certains généraux qui descendent dans la rue se disputer avec les chauffeurs de taxi. Non, Pierre OBA est respectueux et aime aussi se faire respecter par sa façon de faire et d’être. Il ne va pas dans la rue contrôler les immigrés, soient-ils Zaïrois ou autres Maliens et Nigérians, sous prétexte de bien faire son travail.

Quand il s’est senti mal respecté par la jeune génération montante dans la Police, du genre Jean-François NDENGUET et autres qui pensaient que « Le Vieux » les empêchait d’accéder au galon de Général, il a demandé sa retraite et le Président de la République lui a proposé le Ministère des Mines, de la Géologie et de l’Industrie Minière où il est tranquillement assis en train de contempler l’éclat des diamants et de l’Or qu’il amasse en quantité au jour le jour, et son amour pour les 357 Magnum s’est changé en amour pour les Pierres Précieuses. A cet instant-là, les jeunes-loups pensaient en avoir fini avec le vieux Général.

ERREUR, dans un coin de Son Ministère des Mines, le Général Pierre OBA a placé un ZOOM d’où il peut observer et contrôler toute la Police et même les agissements des hauts responsables des services Spéciaux qui ont une peur bleue de ce Puissant Général qui n’a jamais perdu l’estime de son Maître M. le Président de la République.

C’est pourquoi, quand le Général Pierre OBA, déclare  : « SI JEAN-DOMINIQUE OKEMBA FAIT UN COUP D’ETAT A MIDI, A 14 H, JE LUI FAIS UN COUP D’ETAT, ET JE LES METS EN PRISON LUI ET JEAN-FRANCOIS N’DENGUET ! » ; croyez-moi cher tous, c’est que le Chef du Village a vu le DIABLE et quand le chef du village voit le DIABLE, c’est que la maison brûle et si la maison brûle, c’est qu’il y a un pyromane. Et ici, le pyromane est bien désigné car, ça n’est donc pas une devinette : c’est Jean-Dominique OKEMBA et sa Fourche à l’image de celle de Lucifer, Jean-François NDENGUET.

Ce que Jean-Dominique OKEMBA ne savait pas qui l’a surpris, c’est que le vieux Général l’observait ; il était dans sa ligne de mire depuis un certain temps et nous l’avions appris de la Bouche du président Modeste BOUKADIA, le jour où nous étions allés le voir pour une interview sur l’opération MBATA YA BA KOLO.

Le Président BOUKADIA nous avait confié exactement ceci : « Cette Opération MBATA YA BA KOLO est un vrai coup d’Etat contre le Président SASSOU et ses enfants ; c’est une course effrénée pour la succession du vieux COBRA entre les enfants et les neveux. Les enfants gèrent le pétrole, les neveux ont l’armée et la police et chaque groupe fera ce qu’il faut pour empêcher l’autre de monter sur le trône le moment venu. Et Pierre OBA le sait. »

Nous lui avions posé la question de savoir pourquoi et comment Pierre OBA le savait-il ? Dans ses analyses Politico-Stratégiques, le Président BOUKADIA nous avait confié : « Ne rêvez pas ! Le Général Pierre OBA est un bon flic, il sait qu’il faut faire l’idiot pour attraper l’imbécile ; Pierre OBA n’a jamais cessé de s’occuper de la sécurité du Président de la République et il va les avoir tous. Ma grande joie est que le Président SASSOU m’a forcé d’être exilé Politique en France et quand ces choses arriveront, ils ne pourront pas les mettre sur la tête des BAKONGO, comme pour la mort de NGOUABI… »

Nous pensons que ce qui se passe, c’est ceci : J.D. OKEMBA sait que Christel SASSOU le fils est plus en vue que lui pour succéder à son père. Mais lui, ambitionne bien succéder à son Oncle, il créé son petit clan des neveux qui doivent récupérer l’héritage de l’Oncle à sa mort. Or l’oncle s’est clairement positionné pour son fils comme successeur. Les neveux doivent donc trouver toutes les stratégies possibles pour arracher l’héritage de gré ou de force. Dans sa stratégie de conquête, il va associer le Colonel TSOUROU qui est réputé grand pyromane ; ce ne sont pas les cadres de l’UPADS qui me diront le contraire à ce sujet, puisqu’ils en ont fait les frais. Mais, mécontent de n’avoir pas été bien récompensé de son travail de pyromane qui avait permis au Président SASSOU de revenir au Pouvoir, indiscret et sans méthode, notre Colonel TSOUROU ouvre la boîte de pandore au cours d’un anniversaire organisé chez lui. Jean-Dominique OKEMBA panique, il constate que son partenaire bien que grand pyromane, n’est pas fiable, il pourrait cracher le morceau. Il faut donc le faire taire mais TSOUROU semble avoir les Batékés avec lui. Il faut les écarter des postes-clés dans l’armée et le faire devient tâche facile dès lors que TSOUROU un Batéké a manqué de respect au Président et semble avoir le soutien des autres Batékés ; convaincre le Président de la République devenait chose facile. Tout ceci juste pour affaiblir le Colonel TSOUROU Marcel et par la suite le cueillir comme une simple fleur c’est-à-dire, sans résistance. Jean-Dominique OKEMBA pense que la justice pourrait bien faire le travail d’où tout le tralala auquel vous avez assisté.

Vous avez donc compris pourquoi après l’échec de la stratégie judiciaire, la force devait s’imposer, il fallait que Marcel TSOUROU se taise pour toujours, bref vous connaissez la suite… C’est ce que le Président BOUKADIA avait qualifié le 20 décembre 2013 « L’Armée tire sur l’Armée… Ce n’est pas le rôle de l’Armée de participer à l’arrestation de Monsieur Tsourou et de ses amis. » Et ceci intervient curieusement cinq mois, jour pour jour, après la tentative d’enlèvement du Président BOUKADIA et l’arrestation des cadres et membres de son parti le C.D.R.C. le 21 août 2013.

Jean-Dominique OKEMBA, ne veut voir aucun opposant monté au créneau. Le Président SASSOU pense qu’il fait tout cela pour lui. ERREUR. Malgré les fiches parallèles, reçus du côté des services de contre-espionnage du Général Pierre OBA qui toutes démontrent que les Petits (Jean-Dominique Okemba et Jean-François Ndenguet), comme aime bien les appeler Peter, travaillent pour leurs propres intérêts, le Président SASSOU, comme aime bien le dire J.D.O., continue à manger dans les mains des Neveux au grand mépris des enfants qui ne peuvent rien faire face aux grands lobbys de J.D.O. qui distribuent l’argent à tout bout de champ pour s’attirer la sympathie des cadres du PCT et de l’Armée. C’est quand J.D.O. lance l’opération MBATA YA BA KOLO qu’il se convainc de plus en que J.D.O. irait jusqu’au bout de sa logique c’est-à-dire faire un coup d’Etat à son oncle qu’il dit être malade et fatigué, pour prendre le pouvoir de force.

POURQUOI DONC L’OPERATION MBATA YA BA KOLO ?

Pour céder le pouvoir à ses enfants, ceux-ci devraient montrer qu’ils sont capables de mobiliser et avoir tant soit peu de popularité dans l’opinion congolaise. Mais le plus vu des héritiers au trône est, Christel Denis SASSOU or, ce dernier a un côté zaïrois, il peut donc mobiliser à coup de billets de Banque ses parents zaïrois venus de l’autre rive (RDC) qu’il peut faire traverser le matin et les renvoyer le soir par le dernier Bateau ONATRA et faire ainsi bonne figure devant Papa SASSOU à qui il tient à ressembler, sans savoir ce que c’est vraiment être un homme comme notre Président ?

Jean-Dominique OKEMBA sait que le jeune Christel compte beaucoup sur son électorat de la RDC. Il l’a vu opérer lors des dernières élections municipales à OYO quand le jeune Christel avait déplacé des bus entiers remplis de ses parents zaïrois de la RDC qui sont allés bourrer les urnes pour assurer la victoire au prince, fils de son père qui a la tricherie dans le sang. Comme quoi tel père tel fils. Mais Christel Denis SASSOU n’avait rien soupçonné du plan machiavélique préparé par les neveux pour lui faucher l’herbe sous le pied. L’OPERATION MBATA YA BA KOLO, devait commencer, ce quel que soit le coût budgétaire, ce fut la décision de J.D.O et Jean-François NDENGUET la fourche de Lucifer devait passer à la manœuvre… Aujourd’hui, Christel Denis SASSOU, ne peut que très difficilement démontrer sa popularité, ayant perdu tout appui basique : SES PARENTS DE LA R.D Congo.

Comme si cela ne suffisait pas, Jean-Dominique OKEMBA, par personnes interposées, fourni les informations au journal Le Monde sur les comptes offshore de Christel SASSOU, fils de son père. Ainsi, la boucle est bouclée. Christel SASSOU, privé de son appui local est aussi exposé et reconnu Grand BOUCOUTEUR tant sur le plan National qu’International.

Les affaires de Christel Denis SASSOU réglées, il faut maintenant s’occuper de son père, l’Oncle de Jean-Dominique OKEMBA, et d’un certain opposant. Il faut le faire très vite car 2016 est proche. J.D.O se souvient qu’il avait tenté d’enlever mais a échoué, un Homme Politique pour lequel le Président de la République a beaucoup de considération et dont le Président lui avait dit qu’il a un vrai carnet d’adresse : Modeste BOUKADIA. Jean Dominique OKEMBA, dans sa stratégie, veut salir la réputation du Président de la République sur le Plan International et aussi se débarrasser de l’opposant en question. Il convînt le Président SASSOU de déporter les Hommes du Président BOUKADIA dans les tristes prisons du Nord du pays car ces Démocrates, renchérit-il, seraient très dangereux et pourraient donner un mauvais exemple aux autres. Tout ceci, pour pousser Modeste BOUKADIA à utiliser la force pour qu’il soit mis sur le banc de la Communauté Internationale. Ainsi la réputation de son Oncle Denis SASSOU serait entamée et Modeste BOUKADIA quant à lui serait hors-jeu pour la présidentielle 2016. Manque de pot pour J.D.O, le Président du CDRC a fait valoir la force du droit sur le droit à la force en faisant une saisine aux Nations Unies qui a abouti prouvant ainsi que c’est un homme des réseaux . Il vient de remporter une victoire diplomatique inédite au Congo.

Les Nations Unies, l’Union Européenne, les Etats Unis et toute la Communauté Internationale s’est mobilisée comme un seul homm epour exiger la libération des prisonniers du CDRC du Président BOUKADIA pour la stabilité du Congo et la paix dans le pays. Pendant ce temps, dans son petit coin, J.D.O continue à souffler à l’oreille de son Oncle et du Ministre YOKA Emmanuel de ne pas les libérer.

Quand le Général Pierre OBA pose la question de savoir : « à qui profite la détention des hommes du CDRC » ; il se rend compte que Jean-Dominique OKEMBA et autres Jean-François NDENGUET sont suffisamment avancés dans leur manœuvre de déstabilisation du pouvoir du Général d’Armées Denis SASSOU. Il voit rouge. D’où, la dénonciation publique par la phrase devenue célèbre : « SI JEAN-DOMINIQUE OKEMBA FAIT UN COUP D’ETAT A MIDI, A 14 H JE LUI FAIS UN COUP D’ETAT ET… » C’est aussi un signal fort qui est transmis à ceux qui seraient tentés de les aider…

MAINTENANT QUE JEAN-DOMINIQUE OKEMBA EST DÉMASQUÉ, QU’ADVIENDRA-T-IL MON GÉNÉRAL PIERRE OBA, A CE BRIGUANT ?

On croit regarder le film… “Le Bon, la Brute et le Truand…”

Par Guy-Richard Mpanderson, journaliste

CONGO – Franc-Parler Presse LIBRE