Fidèle à sa vocation de ville humaniste et ouverte dans le monde, certains ressortissants congolais résident à Lyon ont témoigné de cette vocation en organisant, ce 18 Juin 2017 à la mission Africaines de Lyon sis 150 cours Gambetta, une rencontre sur la situation humanitaire du POOL (Congo).
Cette initiative attendue depuis un moment par la diaspora lyonnaise écœurée par les massacres perpétrés dans le département du POOL a été salué à l’unanimité par l’ensemble des participants à cette rencontre. C’est donc dans élan de félicitation et d’encouragement que la salle a loué l’initiative des organisateurs : Christ LOUMINGOU, GRACIAS DUNN, Glyn MFOUEMO.
DAC-PRESSE réitère ici ses vifs encouragements à nos jeunes frères qui ont montré là une certaine maturité indéniable.
D’emblée le débat a été placé sous le registre de l’humanitaire afin de concentrer toutes les opérations d’assistance au plus près des sinistrés répertoriés par CARITAS dans au moins quatre site : KINKALA (POOL), YAMBA, LOUTETE (BOUENZA) et BRAZZAVILLE.
La discussion s’est vite concentrée sur une interrogation centrale : Quelles actions à mener par la diaspora lyonnaise afin d’apporter l’assistance aux déplacés du POOL ?
Comme il est de coutume chez les congolais, cela n’a pas échappé, il eut un échange contradictoire mais loin d’être infructueux. Les propositions de COLLECTE DE FONDS, l’Organisation d’un GALA DE SOLIDARITÉ et d’un Spectacle de tam-tam et autres instruments musicaux à la place BELLECOUR ont été proposé. Il appartient à la Coordination de faire le choix de l’évènement selon sa faisabilité et son opportunité pour récolter les fonds nécessaire. Et aux lyonnais animés de bonnes intentions d’y participer activement.
Aussi, par l’intermédiaire du secrétaire général de CARITAS (Congo), contacté au téléphone par les organisateurs, Mr Alain Robert MOUKOURI a tenu à repréciser la nature urgente la situation humanitaire. On compte environ 80.000 déplacés repartis dans les sites contrôlés par CARITAS. Et les cas de malnutrition commencent à atteindre un seuil critique.
Cette situation n’est plus limitée qu’au POOL, elle engendre également des conséquences difficiles pour les départements avoisinantes en particulier la BOUENZA. Cela a suscité un vif échange sur la stupidité de cette « guerre du POOL ».
Sans pour autant vouloir verser dans la politique, pour ne pas caricaturer cette belle initiative, l’on doit quand-même se poser un certain nombre d’interrogation. Pourquoi cette « guerre » ? Pourquoi le POOL ? Et surtout qui est l’instigateur de toutes ses souffrances ?
Enfin la rencontre s’est achevée sur la mise en place des commissions qui auront la tache de débattre afin de canaliser les actions qui seront menées. Une nouvelle rencontre a également été décidée pour finaliser les propositions.
DAC PRESSE
