NOTE DE DAC PRESSE:
INFORMATION VÉRIFIÉE.
“J’ai réceptionné mon cher et tendre” nous a déclaré ce matin Nadine Boukadia, épouse de Modeste, prisonnier politique qui était détenu au Congo depuis janvier 2016. C’est la victoire d’une femme (reçue à plusieurs reprises sur Ziana TV) sur le système judiciaire congolais. C’est aussi la victoire de la diplomatie française sur l’arbitraire vécu par leur citoyen au Congo
Les choses se sont précipitées cette semaine lorsque le ministère de la justice a acté la libération de Modeste Boukadia pour raisons humanitaires. La santé de Modeste Boukadia déclinait en prison (il était hospitalisé à la clinique Guenin depuis janvier 2017) et les autorités congolaises ne voulaient plus gérer un deuxième cas Tsourou (prisonnier mort en à la Maison d’arrêt de Brazzaville). Un avis médical favorable arraché au forceps pour une évacuation en France a eu raison des autorités judiciaires congolaises pour laisser décoller Modeste Boukadia dans un vol régulier d’Air France au départ de Pointe-Noire ce 10 août 2017. Ce voyage devait se faire en toute discrétion, mais les autorités policières et administratives de Pointe-Noire “se sont amenées toutes sirènes hurlantes à l’aéroport, ce qui a attiré l’attention des autres voyageurs”.
La pression médiatique, politique et diplomatique a permis la libération de Modeste Boukadia que Cyr Makosso a pu avoir ce matin au téléphone. “Je suis bien arrivé en France ce matin 11 août 2017 vers 5h50 par un vol régulier d’Air France. Je suis en famille, je vais d’abord me soigner avant de reprendre mes activités politiques”, a t-il déclaré au téléphone à Cyr Makosso Manager de Ziana TV. L’homme n’a pas changé et reste déterminé pour son combat. “J’ai eu au téléphone un homme serein déterminé dans son combat. Modeste Boukadia a ma grande surprise a gardé son timbre vocal de tribun n’hésitant pas de lâcher un rire strident. Il a remercié la diaspora et surtout Ziana TV pour l’écho que nous avons donné au combat de sa femme pour obtenir sa libération” nous a confié Cyr Makosso.
La libération de Modeste Boukadia pourrait être le signe précurseur pour celle des autres prisonniers politiques détenus à la Maison d’Arrêt de Brazzaville. Devant les difficultés politiques, Brazzaville entend donner à la communauté internationale des signes d’ouvertures au niveau local. Lors de son message à la nation à la veille de la fête nationale, DSN pourrait annoncer des mesures pour apaiser la tension politique.
Patrice ELION