DAC
Il y a une certaine opinion qui récuse l’influence des réseaux sociaux. Souvent, elles qualifient les informations distillées par ceux-ci comme des tissus de mensonges agrémentés par des velléités à tendance diffamatoire. Pris souvent en grippe par les acteurs politiques qui jugent les acteurs des réseaux sociaux comme des agitateurs de vents, des bons donneurs de leçons, des draineurs d’images retouchées et truffées de contre-vérités, tout y passe.
Il est incontestable qu’ils mettent à la portée de tout un chacun des fonctionnalités simples et intuitives, clés en main, permettant de faire de n’importe quel militant connecté à Internet un redoutable agent d’influence, capable de peser sur le cours de l’histoire. Cette communication à la portée de tous est d’autant plus rapide et accessible par tous. Une information, une image diffusée par twitter, Facebook, blogs bref par le web 2.0 est sans aucun doute une petite révolution dans le monde de la communication de par sa rapidité et son impact à travers des millions d’individus connectés
L’on peut se souvenir la vague de consternation qui a traversé le globe lorsque les images de cet enfant syrien mort noyé sur les côtes turcs en novembre 2015. Cette photo avait fait le tour du monde. Le corps sans vie d’Alan Kurdi, cet enfant syrien de trois ans, échoué sur une plage de Turquie avait ému le monde entier en moins de vingt minutes. Ce cliché avait suscité de nombreuses réactions dans l’opinion internationale.
De même en novembre 2017, le monde entier découvre avec stupéfaction le traitement infligé aux Africains subsahariens en Libye est aussi à mettre en compte d’un activisme militant des réseaux sociaux. Cela a suscité non seulement l’indignation, mais surtout une réelle prise en compte de la situation des immigrés en Libye.
Récemment, les réseaux sociaux passent en boucle cette tuerie insupportables des « militaires censés être des camerounais » sur des femmes et enfants sans défenses. Cette information est aujourd’hui sur la table des experts de droits de l’homme qui réclament une enquête internationale pour atteintes aux droits de l’homme. Et éventuellement poursuivre les auteurs de ce crime odieux qui sont aujourd’hui clairement identifiés avec les logiciels d’identifications d’images dont dispose les services onusiens des droits de l’homme.
Et toi, mon frère qui m’a écrit anonymement avec ce ton vengeur et menaçant me reprochant de faire l’apologie de la division en relatant les faits ignobles du POOL. Ton admiration sur le massacre ignoble des populations du l POOL ne fait que renforcer la preuve d’une « opération d’élimination savamment programmée » Pour le pouvoir de Brazzaville ce ne seraient que faussetés, des images imaginaires sortis tout droit d’une fiction inventé par les réseaux sociaux. D’après vous, je me sers des réseaux sociaux pour disgracier les autorités politiques de Brazzaville.
Pourtant, cela n’a pas empêché les experts du HCR et des journalistes étrangers d’aller enquêter sur la véracité des informations distillées sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, la preuve est faite avec images satellitaires et témoignages des victimes a l’appui sur ce que vous aviez cru cacher aux yeux du monde.
Bien que nombreux, sont animés d’une volonté manifeste de nuire à travers les réseaux sociaux, nous, nous utilisons cet outil indispensable pour pallier aux journalistes qui devraient relayer cette information dont votre gouvernement muselle et bastonne pour empêcher la vérité d’éclore. Ce que tu ignores mon frère ton ennemi ce n’est pas moi mais ce sont ceux-là qui t’obscurcissent la vue en t’empêcher de voir l’étendue des dégâts qui se passe devant tes yeux. Vous en prendre à nous et l’outil que j’utilise vous enferme dans une prison de mensonge.
Les réseaux sociaux ne sont pas vos adversaires plutôt, ils vous ouvrent le monde en vous donnant les moyens de le comprendre et de se mouvoir dans celui-ci qui est tellement complexe et aux aspirations diverses. Convaincre et discuter ne sont pas uniquement orientés vers l’extérieur (le militantisme de terrain), mais aussi vers l’élaboration d’idées collectives et de groupes pour les porter – au-delà des clivages de courant ou des potentats locaux qui souvent stérilisent les débats en section. Tel est le cas au Congo.
Ceux qui obligent à demeurer dans le flou le savent, car ils utilisent les mêmes moyens pour défendre leurs forfaits. Ils sont un peu dans un système d’idées fermé, un système qui cesse de dialoguer/échanger avec l’extérieur et qui voit ses concepts non réfutés devenir irréfutables et donc figés. Un système autosuffisant qui tourne en rond. Il élimine le risque d’être perturbé, mais perd la chance de l’enrichissement. L’entêtement à ne pas ouvrir le pays à une discussion salutaire pour une sortie de crise par le haut est un bel exemple de leur enfermement politique vers un vrai web accessible à tous.
Nous, nous vous donnons les moyens de faire votre propre jugement. Tel est le sens du site DAC en NEWS, un outil d’information au service du peuple congolais. Au cas où vous aurez des informations viables sur la situation du POOL, merci de faire un démenti, nous nous ferons le plaisir de le publier pour l’éclatement de la vérité. Seulement vos menaces et harcèlements en inbox sont de nature à traduire un comportement de personnes stressées ou de coupables.
Cela nous laisse totalement indifférent. Nous continuerons notre activisme militant.
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