Par Guy MAFIMBA
Un ‘’pays de merde’’ qui commande un vraie-fausse étude pour une couverture maladie universelle. La France corruptrice, Firmin Ayessa corrompu pour une étude bidon, voici les termes du deal.
Le Congo est en banqueroute avérée, tous les indicateurs macroéconomiques virent au rouge, le secteur de la santé est catastrophique, l’état sanitaire du Congo en mort cérébrale. Tenez : Le CHU de Brazzaville, l’hôpital A. Cissé de Pointe-Noire, hôpital de Dolisie etc…ont des arriérés de salaires, arrêt de fonctionnement pour certains. Le laboratoire National, le Centre de Transfusion Sanguine etc, les maillons de la chaîne sanitaire sont logés à la même enseigne HS. Les morgues municipales sont les seules structures en forte croissance, le taux de mortalité au Congo ayant atteint des records. Elles constituent à cette occasion, l’une des réussites de Sassou Nguesso dans l’érection des ‘’Zones Mortifères Spéciales’’. Allez seulement ! Les évacuations sanitaires en France, au Maghreb et l’Afrique du Sud bat les records, ce qui attirent nombre de nations en quête de clientèle touristique sanitaire.
Les congolais croupissent dans une misère sans précèdent, le taux de chômage des actifs devrait frôler les 70% des actifs.
C’est dans ce désastre sanitaire, socio-économique et financier que Firmin Ayessa en deal avec une officine de la Françafrique ont présenté aux congolais un pseudo étude pour la matérialisation d’une sécurité sociale universelle au Congo-B.
Bien entendu, ceci est une fois de plus une escroquerie en bande organisée dont est coutumière le régime de Sassou. De l’escroquerie du projet ‘’escrologiste ‘’ Fonds bleu pour le Bassin du Congo’’ à la fameuse ‘’Assurance Universelle Maladie’’, il n’y a qu’un pas.
Récidiviste du vol, le régime de Sassou Nguesso avait déjà dilapidé des fonds avec la complicité de Bernard Kouchner, l’ancien ministre français de la ‘’gauche caviar’’, dernièrement présent à l’inauguration d’un simple péage puis au lancement d’une campagne de vaccination à l’hôpital Blanche Gomez.
N’est-ce pas, le criminel revient toujours sur les lieux du crime !
En effet, dans un reportage daté du 25/02/2009 sur France Inter, consacré au livre de Pierre Péan, le journaliste Benoît Collombat relatait le scandale qui suit : Lors de la publication du livre-polémique de Pierre Péan, « Le monde selon K. », sur le travail de consultant effectué au Gabon et au Congo-Brazzaville par l’ancien ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner. Aucun de ces fameux rapports sur le système de santé n’ont jamais été rendus public, officiellement, à cause d’une clause de « confidentialité ». Officiellement, la société IMEDA pour laquelle a travaillé Bernard Kouchner parle d’un contrat d’un million 300 mille euros au Gabon et d’un million 200 mille euros au Congo-Brazzaville, avec 800 000 euros effectivement versés. Bernard Kouchner a expliqué à plusieurs reprises que son travail avait permis d’améliorer la situation sur place. Ce n’est pas vraiment l’avis du docteur Sylvie Nkogue-Mbot, secrétaire général du syndicat Hippocrate.
Concernant les rapports effectués pour le compte du Congo-Brazzaville, deux contrats ont été conclus par IMEDA. D’abord, la réhabilitation du CHU de Brazzaville, rapport qui doit normalement être remis le mois prochain. Et puis, un projet de réforme de l’assurance-maladie, un document de 49 pages consultable dans son intégralité sur le site internet de France-Inter (cf. la page spéciale), un rapport daté de juillet 2007, avec seulement 14 jours de travail sur le terrain. Si la situation déplorable du système de santé congolais n’est pas masquée, ce rapport rend hommage, à plusieurs reprises, à la politique de santé publique du régime de Denis Sassou-Nguesso. Colère de l’opposant politique congolais, Patrick-Eric Mampouya. Même constat pour le chercheur en immunologie, lui aussi opposant politique congolais, Arsène Bikoué. Isabelle Stroebel, l’une des auteurs de ce « rapport d’étape », avait également travaillé avec Bernard Kouchner sur l’audit du système de santé gabonais. Elle assume pleinement son travail. Cette affaire aura-t-elle des conséquences politiques ? Lors de son intervention télévisée, le 5 février dernier, Nicolas Sarkozy a soutenu publiquement son ministre. Un reportage de Benoît Collombat.
Lien : https://www.franceinter.fr/…/le-zoom-de-la-redaction-25-fev…
Ce dossier doit être versé dans les nombreux contentieux politiques et financiers à régler sur la complicité de Paris au côté de Sassou Nguesso dans le pillage et les violences durant ces 40 dernières années.
SASSOUFIT
Par Guy MAFIMBA