Le général Norbert DABIRA
Par Elie Smith.
Ceux qui me vouent aujourd’hui une haine sans limite à Brazzaville seront, peut-être, les mêmes qui bénéficieront de mon pardon demain pour voler à leur secours. C’est ce que l’on peut retenir du cas Dabira.
Lui qui m’a mené la guerre pendant les derniers moments de mon séjour à Brazzaville. Et pour cause, j’avais osé mener une enquête sur les scandales financiers à la banque LCB, dans les lesquels était empêtré Younès EL Masloumi, son ami en business et directeur général de cette banque Marocaine installée au Congo.
Norbert Dabira, voulant protéger son « cabri » , selon l’expression congolaise consacrée pour désigner celui qui vous accorde d’importants avantages, m’a taxé «d’agitateur».
Dieu merci, Masloumi a été viré grâce à nos sorties médiatiques. Et aujourd’hui, c’est notre publication d’hier qui a mis en alerte tout le monde pour le sortir de la DGST.
Où sa chambre, son lit et le nécessaire avaient été apprêtés pour un sort à la Marcel NTsourou. N’empêche. Ndenguet, Obara et Jean-Dominique Okemba (JDO) vont à nouveau l’interpeller. Accusé par eux de vivre comme « un bourgeois harpagon, plus disposé à conduire ses juteuses affaires qu’à mourir sous le drapeau » , le général Norbert Dabira est depuis longtemps dans le viseur du trio arbitral congolais (Ndenguet-Obara-JDO).
Une affaire de jalousie.
Reste le général Nianga Mbouala, l’homme qui se marie tous les week-ends et dont le directeur de cabinet est toujours gardé sans jugement depuis des mois.
Quand les loups de l’Oyocratie commencent à se manger entre eux : La garde à vue du général Norbert Dabira et la convocation du général Nianga Mbouala
Pas sûr qu’il va échapper au trio arbitral !
Elie Smith, l’œil de l’aigle !