Mathias DZON, l’ancien argentier du dictateur Sassou Nguesso de 1997 à 2002, et actuel président du FPOC, une plateforme politique qui se réclame de l’opposition, a organisé une rencontre avec ses partisans le dimanche 24 août 2014 à Clichy La Garenne en banlieue parisienne.
Signalons néanmoins que plusieurs personnes qui ont assisté à cette réunion se sont senties offensées car passées au détecteur de métaux comme des vulgaires malfrats, comme si le président de l’UPRN craignait pour sa vie à Paris. Paranoïa, excès de zèle ou réelle menace…Dieu seul le sait !
Devant ses militants, le natif de Gamboma a dressé un réquisitoire sans concession de la gabegie financière et de la tyrannie de Sassou Nguesso, qui auraient commencé à partir de 2002, omettant soigneusement la période où il était au gouvernement. On peut donc sous-entendre qu’après la fin de la guerre de 1997 jusqu’en 2002, les finances publiques étaient gérées dans l’orthodoxie et que tous les crimes dont on accuse le pouvoir de Brazzaville sont imaginaires…
Néanmoins, ayons l’honnêteté de reconnaitre que les propos de Dzon Mathias ont le mérite d’être clairs : Non à la modification de la constitution, donc Sassou doit partir en 2016. Non au recensement spécial « truqué » et au découpage actuel des circonscriptions électorales, qui ne respectent pas les normes internationales.
Mais le plus important à retenir, c’est de savoir que celui qui veut être Calife à la place du Calife, fait des propositions pour sortir pacifiquement de la crise politique au Congo-Brazzaville, qui risque d’entrer dans une zone de turbulence, avec le coup d’état constitutionnel en préparation, c’est-à-dire le changement de la constitution de 2002, qui interdit à Sassou Nguesso de briguer un 3e mandat, synonyme d’une présidence à vie, lui dont le mandat prend fin le 14 août 2016 à 14h.
Mathias DZON, candidat malheureux aux législatives de 2012 dans la circonscription de Gamboma, propose un Dialogue National de toutes les forces vives du pays « partis politiques, associations de la société civile, personnalités religieuses, la diaspora et autres … ». Cette palabre nationale devra aboutir à l’élection d’une Assemblée constituante, mais aussi à un gouvernement d’union nationale transitoire, dont le 1er Ministre devra sortir de l’opposition, avec pour charge l’organisation d’élections libres et transparentes. Selon des indiscrétions du dictateur congolais rapportées par Mathias DZON, Sassou Nguesso souhaite que l’enfant de Gam City qu’il est, en soit le 1er Ministre, car, interdiction sera faite à ceux qui animeront les principales institutions transitoires de se porter candidat à l’élection présidentielle !
Le Président de cette période transitoire sera bel et bien M.Denis SASSOU NGUESSO qui transmettra gentiment le flambeau à son successeur le 14 août 2016. Que c’est beau le monde merveilleux et imaginaire de Mickey et Disneyland !
Par : www.congo-liberty.com