Les généraux Ndenguet, Directeur Général de la police, Obara, Directeur général de la surveillance du territoire et Bouiti, Directeur départemental de la police de Brazzaville, devraient être interpellés par le Député-maire de Brazzaville, H.Ngouelondele.

Parce que, depuis un bon bout de temps, l’opinion observerait une manipulation des jeunes de la part de certains politiciens proches du pouvoir en place, qui ont entrepris de financer ou d’armer des groupes de bandits pour saper les actions de l’autorité municipale en faveur de la paix, sans que les autorités policières ne disent mot ! Une odeur de complicité semble ainsi se dégager entre les soi-disant forces de l’ordre et les troublions qui seraient à leur solde. A quelle fin ?

A la vérité, l’on ne saurait oublier de sitôt les actions les plus récentes menées par le Maire de Brazzaville, pour préserver le climat de paix dans la cité dont il préside les destinées depuis 2003. Il s’agit, d’abord, de la tenue de la 1ère Rencontre citoyenne qu’il a organisée à l’hôtel de ville, le 22 décembre 2014, avec les responsables des Cultes de toutes obédiences implantées à Brazzaville, pour qu’ils prêchent les vertus de paix et de dialogue, même si l’on devrait changer ou maintenir la Constitution actuelle.

Ensuite, l’organisation de la 9e Réunion de l’Association des maires du Congo (AMC) dont il est le président en exercice, le 12 mars 2015 à la marie centrale, pour promouvoir les valeurs de paix et de concorde dans leurs villes respectives, sur l’ensemble du territoire national.

Suivi le 19 mars 2015 à l’hôtel de ville, la rencontre avec les étudiants de l’Université Marien Ngouabi, pour qu’ils ne se laissent pas instrumentaliser par les politiciens et autres marchands d’illusions qui les incitent à poser des actes de vandalisme, en échange de quelques billets de banque.

D’ailleurs, il nous souviendra que cette interpellation du maire de la ville vaut son pesant d’or. Car, l’on ne saurait non plus perdre de vue que les dirigeants du Parti Congolais du travail (PCT) , avaient organisé, en février 2015 à l’esplanade du lycée Antonio Agostino Neto, dans le 6earrondissement de la ville, un meeting de dénonciation contre ces politiciens manipulateurs des consciences qui avaient pillé des magasins dans plusieurs villes du Congo après divers match des Diables-Rouges football pendant la Coupe d’Afrique des nations (CAN) disputée en janvier et février derniers en Guinée Équatoriale.

Dans le même contexte, les observateurs avertis notent que le maire de Brazzaville, en sa qualité de président du club multidisciplinaire Diables-Noirs, ne ménage aucun effort pour que la paix, l’unité, la concorde, la tolérance et le fair-play règnent entre le staff, les joueurs et les supporters de cette équipe sportive. Question de fermer leurs oreilles aux sirènes de politiciens.

Les spécialistes de la division, pointés du doigt

Ce que le PCT n’a pas dit le jour de son meeting au lycée Agostino Neto, c’est de citer nommément les tireurs de ficelles, qui avaient incité les gens à saccager des boutiques, à brûler des pneus et à obstruer la circulation sur la voie publique pendant la Can. Le PCT avait néanmoins affirmé qu’il les connaissait.

Le commun des mortels pense qu’il n’y a plus l’ombre d’aucun doute : il s’agit bel et bien des gens du pouvoir en mal de pouvoir, qui voudraient renverser le régime. Il ne s’agit nullement des leaders de l’Opposition, mais des hommes politiques appartenant à la Mouvance présidentielle, qui ont dit aux jeunes de « piller, car Sassou allait payer les pots cassés ».

Fait curieux dans ces scènes de pillage : d’après des témoins, ce sont des policiers des qui avaient commencé à éventrer les magasins. Les jeunes civils n’ont fait que suivre leurs traces. Mais, la police n’a arrêté que les jeunes civils, en laissant les policiers ripoux se pavaner dans la ville. Complicité ou Justice de deux poids deux mesures ?

Un autre cas de provocation et de trouble à l’ordre public : l’érection des banderoles non autorisées.

Comme si les cas d’incitation des jeunes à la violence décriés ci-haut ne suffisaient pas, l’opinion note qu’à Brazzaville, le MCDDI, parti dont le secrétaire général est Guy-Brice Parfait Kolélas, fait l’objet de plusieurs cas de provocation.

L’on citera, premièrement, le cas de du journal « Le Militant », frappé du logo du parti sans, avoir reçu mandat du chef de cette formation politique ! Pire, ce journal n’a pas été autorisé par le Tribunal, ni immatriculé au Ministère de la communication, encore moins enregistré au Conseil Supérieur de la liberté de communication (CSLC) au vu et au su des généraux Ndéngué, Obara et Bouity.

D’après nos sources, ce TRACT dit journal serait financé par des caciques du pouvoir pour importuner Parfait Kolélas à qui ils reprochent d’abord son franc-parler dans la dénonciation du non-respect des termes de l’alliance MCDDI-PCT par le principal parti de la Majorité ; ensuite, son refus catégorique d’adhérer au projet du PCT qui vise le changement de la Constitution du 20 janvier 2002 ; enfin, son ambition de poser sa candidature en 2016 pour succéder à Denis Sassou-Nguesso par le verdict des urnes.

Deuxièmement, l’on citera l’autre cas de provocation, à savoir : l’érection des banderoles disant « Non au congrès du MCDDI ! » par des bandits à la solde des quatre mousquetaires qui manipulent une minorité négligeable des ninjas et autres. En fait, depuis que Parfait Kolélas a annoncé la tenue du Congrès national du MCDDI pour les 3 et 4 avril 2015, qui devra être précédé à partir du 23 mars 2015 par des congrès départementaux dans les 12 préfectures que compte le Congo, des dignitaires véreux s’apprêtent à utiliser des jeunes gens sans foi ni loi, moyennant des pots-de-vin, pour monter des banderoles visant à dissuader les congressistes de participer aux travaux.

De source bien informée, il nous a été rapporté que ces banderoles pirates ne sont qu’un appât, pour ne pas dire un piège, tendu aux militants intègres du MCDDI. Car, dès que ces derniers apercevront les monteurs de banderoles dissuasives, ils les pourchasseront, puis les tabasseront. Et cette situation de troubles qui s’ensuivra servira de prétexte pour le pouvoir de les mâter sous prétexte de troubler l’ordre public.

Pourtant, tout le monde sait que la gestion de la pose des banderoles dans la ville-capitale est du ressort de la Mairie centrale. En clair, Hugues Ngouelondele n’aura donc autorisé que la pose des banderoles régulièrement confectionnées par le MCDDI, pour convoquer les congrès départementaux puis le congrès national. Ce qui voudrait dire que les banderoles portant les inscriptions « Non au Congrès du MCDDI et oui au changement! » ne sont que des morceaux de tissu de provocation, conçus dans des officines politiciennes et posés en toute illégalité.

En définitive, l’opinion s’interroge : « Pourquoi la hiérarchie de la police se tait-elle, muette comme une carpe, devant ces provocations et le tract « le militant » ? C’est le lieu tout indiqué d’attirer l’attention du Député-maire de la ville de Brazzaville, Hugues Ngouelondele, garant de la paix et de la sécurité de la capitale du Congo, pour qu’il rappelle à ses devoirs la hiérarchie de la police incarnée par les généraux Jean-François Ndengue, Philippe Obara et Jacques Antoine Bouiti. Mais aussi qu’il rentre en contact avec tous les Grands Maîtres Ressessimes (GRM) pour que le sang ne gicle pas de nouveau comme en 1997 ou les GRM faisaient les médecins après la mort. « Mieux vaut prévenir que guérir », dit l’adage. Contrairement ce qui a été dit çà et là sur les contradictions de la famille Kolélas. Il sied de dire haut et fort que les violons sont accordés entre les kolelas. Landry Kolélas n’est pas prêt à oublier le calvaire qu’il a subi pendant une dizaine de jours à l’Hôpital où aucun dignitaire ne s’est manifesté à Brazzaville encore moins a participé à son évacuation en France en dehors de son discret Parfait Kolelas et du Maire de la ville qui a tenté de rattraper les choses.

Ghys Fortuné DOMBE BEMBA