Notre rédaction vient de recevoir d’une source anonyme plusieurs documents de la compagnie aérienne Equatorial Congo Airlines, dont celui intitulé « ETATS FINANCIERS DE L’EXERCICE 2014 ».
Ce document interne révèle sans détour la mauvaise gestion de cette entreprise d’Etat qui est un gouffre financier, mieux un moyen de détournements de fonds publics sans précédent, de centaines de milliards de FCFA.
En effet, ce document révèle que le principal créancier d’ECAIR dont la Directrice Générale est Fatima Beyina-Moussa, la fille de Pierre Moussa plusieurs fois ministre de Sassou Nguesso, mais dont le véritable patron est Jean-Jacques Bouya, neveu du dictateur de Brazzaville et en charge des Grands Travaux, a été entièrement financé par le Trésor-Public congolais à hauteur de (300) trois cents milliards FCFA soit 457 millions d’euros via la BGFI BANF dont l’administrateur n’est autre que Jean-Dominique Okemba, le responsable de la police politique de Sassou Nguesso.
L’état financier d’ECAIR met en évidence les pertes abyssales de cette compagnie atteignaient déjà 29 milliards FCFA (43 millions d’euros) en 2013, pour s’accentuer en 2014 avec un déficit de 61 milliards environs (87 millions d’euros). Ces pertes doivent être dissimulées dans le capital de la société lors de l’Assemblée générale d’Ecair qui se tiendra à Brazzaville cette semaine.
On peut y lire aussi que la folie de grandeur et la mégalomanie de ces dirigeants a conduit à l’achat de deux Boeing d’un montant d’environ 36 milliards FCFA soit 55 millions d’euros, pendant que nos écoles, nos hôpitaux et biens de structures sociales et éducatives sont dans l’abandon le plus total.
Les seuls achats de logiciels informatiques ont couté la bagatelle somme de 891 millions FCFA…!
Une source interne à la société s’étonne du salaire exorbitant de la directrice Fatima Beyina-Moussa qui est de 6 millions FCFA sans compter les différents avantages matériels et en nature et celui de sa collaboratrice NGUESSO AMBENDET Antoinette Ashley qui serait un emploi fictif !
A n’en point douter et au rythme des détournements de fonds de cette société, il est à craindre que les 400 employés de cette compagnie d’Etat se retrouvent au chômage comme ceux de la défunte compagnie Lina Congo.
La suite dans nos prochaines diffusions…
Source Congo-literty.com