Communiqué conjoint du Conseil de la Diaspora Congolaise pour la Restauration de la Démocratie ( CODICORD) et le Comité d’Actions pour la Restauration de la Démocratie, le Développement et Liberté ( CARDDL).
Suite à la décision des autorités de Brazzaville d’interdire la tenue du Forum Alternatif des Forces Politiques et Sociales qui devait se tenir au Palais des Congrès de Brazzaville ce 26 Juillet 2016, le CODICORD et le CARDDL s’insurgent pour demander à tous les démocrates de se tenir débout et dire non aux pratiques anti-démocratiques.
Cette interdiction est inacceptable et condamnable à plus d’un titre. « Exercer son pouvoir de police administrative générale » ne légitime en rien cette interdiction qui en dit long sur l’idée que les autorités de Brazzaville se fait de la liberté d’expression et de réunion! En effet, comment accepter qu’une réunion soit interdite par anticipation, en accusant les organisateurs à l’avance de pouvoir tenir des propos d’incitation aux troubles publiques!
Ce sont les propos qui sont non seulement diffamatoires mais en plus très inquiétants de la part des autorités de Brazzaville.
Le CODICORD et le CARDDL demandent à ce que cette interdiction de réunion soit levée dans l’immédiat et sans condition.
Le CODICORD et le CARDDL apportent leur soutien indéfectible aux organisateurs du dialogue alternatif et les exhortent dans leur opiniâtreté face à l’exigence du traitement par le pouvoir de la question fondamentale de la gouvernance électorale.
Nous appelons les organisations politiques et syndicales, progressistes du NON AU CHANGEMENT CONSTITUTIONNEL à condamner cette décision qui relève de la barbarie politique à laquelle excelle le pouvoir de Brazzaville aux abois.
Nous interpellons la Communauté Internationale de regarder avec une attention particulière la situation au Congo-Brazzaville où le pouvoir refuse de créer les conditions favorables en vue d’un consensus réel.
Fait a Paris le 25 /07/2015
Pour le CODICORD, le Président
Pour le CARDDL, Le Président d’honneur
Raphaël GOMA
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