Trop, c’est trop ! Le secrétaire général du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI), Guy Parfait Kolélas, vient de taper du poing sur la table.

En effet, des sanctions sont tombées contre certains responsables du Bureau exécutif national (BEN) et d’autres instances dirigeantes du parti, qui sont, depuis un bon bout de temps, obnubilés certainement par des intérêts égoïstes et l’argent facile. Ce n’est un secret pour personne. Certains enfants de Bernard Kolélas et de Mâ Ngoundi Jacqueline, qui ont accepté délibérément de se faire manipuler par le pouvoir de Sassou à cause des «nguiris d’argent», assurément, regardent aujourd’hui en chien de faïence leur frère Guy Parfait Kolélas. Quelle honte !

Comme le stipule la délibération conjointe n° OO1/MCDDI/BEN-CNDC du 6 septembre 2015, portant sur ces sanctions disciplinaires contre certains membres du parti, pour flagrance, ils sont 15 membres qui ont écopé d’une suspension au comité national, conformément aux dispositions statutaires édictées aux articles 148, alinéas : 10, 11, 12, 16, 21, 22, 26 ; 149, alinéa 4, sans oublier l’article 151 du règlement intérieur.

Les alinéas 10 et 11 des statuts du MCDDI, par exemple, condamnent «la trahison et l’insubordination». Et aux alinéas 12, 16, 21, 22 et 26, du même article, on stigmatise respectivement «le refus de se conformer à une décision prise par une instance dirigeante du parti ; les manœuvres visant la scission du parti ou l’organisation d’un courant nuisible en son sein ; le fait d’engager le parti sans en avoir reçu mandat ; le fait de soutenir en dehors des instances du parti des opinions contraires aux décisions et points de vue, ou d’engager une polémique contre un autre militant à ce sujet, ainsi que la violation ou le non-respect des statuts et du règlement intérieur».

Prenant donc le taureau par les cornes, le secrétaire général du MCDDI, Guy Parfait Kolélas qui n’entend plus dormir sur ses lauriers a informé récemment plusieurs représentations diplomatiques présentes dans le pays sur l’interdiction faite aux dissidents du parti d’utiliser désormais à leur profit les différents symboles du MCDDI.

Aussi, les ministres Aimé Emmanuel Yoka et Raymond Zéphirin Mboulou porteront une responsabilité historique s’ils refusaient à l’avenir, par complaisance, de ne pas interpeller tous ceux des dissidents qui auront délibérément enfreint à cette décision prise unanimement par le BEN du MCDDI, dernièrement.

Voici cette délibération conjointe: