Au-delà de l’épreuve douloureuse de la disparition de Guy Brice Parfait KOLELAS – que faire ? – quoi faire ? – quand le faire ? – comment le faire ? – pourquoi le faire ? – pour qui le faire ?

Par  EMERY MBYS

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C’est ma part de vérité au-delà des sentiments qu’inspirent l’évènement tragique et révélateur, politique et socioculturel, unique et inique que le Congo vieux de vivre, la mort programmée aux dires des parents du défunt, en pleine élections présidentielles du candidat de l’opposition Guy Brice Parfait KOLELAS.

je veux là, anticiper aux questions : – pourquoi ? – que faire ? – quoi faire ? – quand le faire ? – comment le faire ? – pourquoi le faire ? – pour qui le faire ? les réponses à ces questions coulent de sources.

Restons dans la continuité de l’œuvre de ce grand homme, ce visionnaire que je n’ai eu de cesse de vous présenter comme une chance pour le redressement du Congo. Il nous laisse dans une dynamique fédératrice d’une opposition unie et prospère, sans exclusive, au-delà des idéologies. Seul comptait pour lui :

 – l’esprit d’équipe, – d’ouverture, – d’amour, – de travail, – de solidarité – de tolérance – de résilience, dans l’effort jusqu’à l’avènement final du renouveau démocratique car : « ensemble, nous aurons toutes les raisons de croire que c’est possible » rien ne pourra plus arrêter l’héritage en forme de serment lancé par Guy Brice Parfait KOLELAS, luttant farouchement contre la mort. Lucide d’esprit, il a dit allez-y cueillir ce changement en profondeur par le vote, seule expression du renouveau démocratique.

Ainsi voulait-il nous dire que de la difficulté né le chemin et pourtant évident de la délivrance de nos populations des chaînes de l’intolérance, de l’exclusion, des divisions ethniques, des égoïsmes tribaux, du népotisme, mieux encore du népotisme et de ces corolaires… « le congolais est intelligent ne cessait-il de nous répéter. »  J’y crois, il finira par :

– trouver son chemin,

– chercher son frère et sa sœur pour la réconciliation et le début d’une convergence de pensées et une unicité d’esprit, à savoir :

 – la lutte pour l’indivisibilité du pays, – la lutte pour le redressement de l’appareil de l’état dans toutes ses expressions régaliennes et de ses pratiques sociopolitiques, culturelles, et artistiques.

 – la lutte pour l’état, véritablement au service du peuple sans discriminations, injustices, compromissions ni divagations. Cet homme ne méritait pas de mourir, en tous les cas pas à ce moment-là, à deux doigts d’une victoire certainement écrasante, d’où la fraude massive supputant une inversion des résultats. Oui, des signes avant-coureurs le vérifiaient. Partout où il passait, quand on ne l’en empêchait pas, les foules venaient s’abreuver de ses discours, de ses messages, les parents amenaient leurs enfants pour entendre PAKO, le voir et espérer le toucher. C’était la liesse populaire au point de rendre fou ses détracteurs. Même les agents des forces publiques affectés à l’encadrement de ses manifestations, pour ceux qui y venaient, les républicains, cessaient de travailler pour suivre les intervenants, PAKO et les premiers de ses frères venus rendre l’union des républicains possible : Jean-Jacques Serge YHOMBI, le champion du RDD, le jeune GAVET et son nouveau parti en devenir. Demain, convaincus que l’histoire est en marche pour un Congo-Brazzaville moderne tant dans ses politiques économiques et sociopolitiques menées que dans sa structuration spatio-temporelle, d’autres forces politiques internes comme externes rejoindront la dynamique et apporteront leurs expertises, leur savoir-faire et leur savoir-être.

D’abord, finissons avec les obsèques du président du Dr. Guy Brice Parfait KOLELAS que le peuple congolais pleure pour avoir été cohérent, alerte et zélé dans ses analyses et qui nous a quitté en plein combat, « les armes à la main, tel un guerrier des temps anciens ». Lui qui voulait mettre à l’abri les femmes, les enfants, les laissés pour compte. Oui, à l’abri du dénouement des plus abjectes qu’un humain peut être réduit, même formé et diplômé.

Sachons l’inhumer où sa femme et ses enfants nous le désigneront, dignement, avec honneur et sans remue-ménage, il y va de notre sérieux à tous. Après, la politique reprendra son cours mais autrement, si vous le voulez bien

bemv pour vous servir…

EMERY MBYS

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