Par Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA
Il y a du rififi aux ministères des hydrocarbures géré Jean-Richard Bruno Itoua « le Saint-Esprit. » qui retrouve sa tirelire. Le Congo-Brazzaville vient de confier la clé de son coffre-fort à Toto Rina Salvatore Riina, également connu sous le nom de Totò Riina est un des membres les plus influents de la mafia sicilienne.
La purge commence avec le remplacement de la directrice des hydrocarbures Teresa Goma. Comme d’habitude, ce poste a été confié à un autre Mbochis le dénommé Steve Simplice Onango, un homme du sérail Les hommes d’Oyo, d’Olllombo et de Boundji viennent de faire un hold-up sur le pétrole congolais. On a Maixent Raoul Ominga (Directeur général de la SNPC : Société nationale des pétroles du Congo), Denis Auguste Marie Gokana le Conseiller spécial du Président Denis Sassou-Nguesso pour les affaires pétrolières qui est le propriétaire de Africa Oil, & Gas corp, Lucien Ebata (Orion) et de Denis-Christel Sassou Nguesso (X-Oil) qui est également ministre de la Coopération Internationale et de la promotion du partenariat public-privé. Pour Denis Auguste Marie Gokana et Denis-Christel Sassou Nguesso, le conflit d’intérêt est patent. C’est le partenariat public-privé, grandeur nature. Et cela ne semble gêné personne.
Teresa Goma originaire du Kouilou n’a pu être sauvée par le Premier ministre virtuel Anatole Collinet Makosso du Kouilou également. La vache à lait ne peut être traire par 2 personnes. Il y a des limites à ne pas dépasser en ce qui concerne les intérêts des Sassou et des Nguesso. Le Premier ministre vient de se voir fixer ses limites. Les bijoux de famille ne sont pas à céder à n’importe qui.
En agissant ainsi, nous donnons du grain à moudre aux partisans de la partition du pays. Nous savons que le Général de corps d’armée, monsieur Sassou Nguesso, a promis à ses partisans la balkanisation du Congo-Brazzaville en cas de conflit entre Congolais. C’est avec ces intentions, il veut être « le Président de toutes les Congolaises et de tous les Congolais. Une mascarade de plus. «
La guerre des tranchées à commencer. Le Premier ministre et le ministre des Finances Rigobert Roger Andely veulent mettre sous surveillance Jean-Richard Bruno Itoua, le ministre des Hydrocarbures. Pendant ce temps, le peuple congolais continue à mourir de faim.
Et pour en rajouter, le Premier ministre accompagné de quelques ministres de son gouvernement va partir en vadrouille en France espérant attirer quelques entreprises françaises du MEDEF (Le Mouvement des entreprises de France) d’investir au Congo-Brazzaville. Sur le plan économique, le Congo-Brazzaville n’est pas attractif à cause de la corruption endémique à chaque étage de l’administration congolaise. Le Congo-Brazzaville est l’un des pays du monde le plus corrompu, 165e pays sur 175 selon le classement des pays du Monde selon leur indice de perception de la corruption publié par Transparency International en 2019.
En cette période de disette internationale sur plan économique, la gestion de l’or noir doit être bien contrôlée. Il n’y a que les natifs d’Ollombo, d’Oyo et de Boundji qui doivent surveiller le pétrole. En 61 ans d’indépendance, il n’y a que les habitants de ces petites bourgades qui ont été formés à la gestion de l’or noir. La concentration d’érudits en gestion pétrolière dans ces trois bourgades est surprenante dans un pays de 342.000 Km² avec une population estimée à 5,52 millions d’habitants en 2020. Même quand on veut se taire, tout ceci est insupportable.
J’avais décidé de me taire pour donner une chance à ce gouvernement de servir pour le bien-être des Congolais, pour le dialogue, pour l’unité nationale, pour le travail et pour le progrès. Mais ce que j’ai écrit aux paragraphes précédents c’est l’hégémonie des Mbochis à des postes de responsabilité. Que vaut alors la parole de monsieur le Général de corps d’armée, lorsqu’il dit vouloir « être le Président de toutes Congolaises et de tous Congolais ».
Même quand on veut se taire en laissant place à la diplomatie, au dialogue inter-congolais avant la guerre civile, le clan Sassou Nguesso n’en fait qu’à sa tête. Là s’en est trop.
Nos principales ressources qui sont le pétrole ainsi que le bois ne sont gérés que par le clan mafieux des Sassou Nguesso, associé maintenant aux Vilis. Ces mêmes qui pour leur incompétence ont plongé le pays au fond de l’abime refont surface avec les mêmes équipes. Toujours les mêmes noms, toujours les mêmes régions, toujours les mêmes tribus.
Le pétrole congolais est maintenant cogéré par les Mbochis et les Vilis, sésame nécessaire pour faire partie de la fête. Ils délaissent ainsi tout un pan de la population au bord de la route du bonheur. S’ils étaient des bons gestionnaires, nous l’aurions vu.
À cette allure, nous ne savons plus de quoi sera fait demain le Congo-Brazzaville. Toutes les hypothèses qui conduiraient à une implosion du Congo-Brazzaville sont réunies. Il ne reste plus que l’élément déclencheur. « Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent. »
Fort de sa toute puissance militaire, le Général de corps d’armée, monsieur Sassou-Nguesso nargue les Congolaises et les Congolais avec les mêmes expérimentations hasardeuses depuis plus de 37 ans de pouvoir absolu, le Congo-Brazzaville est une dictature sans conteste. Notre pays, le Congo-Brazzaville prend une mauvaise direction en ne faisant émergé que les Mbochis et maintenant en cogestion du pétrole avec les Vilis. Le bois a été pillé par une déforestation monstrueuse par monsieur Henri Djombo, discret milliardaire en dollar. L’argent ne doit pas faire du bruit dans ces milieux. Quant à nos mines, elles sont sous la coupe de Pierre Oba, l’éternel compagnon des coups bas, qui les distribuent comme bon lui semble aux compagnies étrangères qui ne respectent même pas l’environnement. Comble de malheur, le Congo-Brazzaville du Général de corps d’armée Sassou Nguesso avec son Fonds Bleu du Bassin du Congo veut truander les occidentaux pour voler leur argent comme s’il n’en avait pas assez.
Où sont passés les 28 milliards de dollars soit 14.000 milliards de francs CFA. C’est quoi cette cleptomanie, cette pulsion irrépressible de s’approprier de tous les objets ainsi que de l’argent des Congolais.
On prend les mêmes et l’on recommence un autre cycle de 5 ans de pillage sous le prétexte fallacieux de l’élection présidentielle qu’ils auraient gagné avec les armes pointées vers le peuple congolais. Il est évident que les forces sont inégales et ils en sont conscients. Les soudards et les tontons macoutes à leur service, ils peuvent dormir tranquilles, pendant qu’à la première averse les plus démunis des Congolaises et des Congolais ont leurs maisons envahies par l’eau de pluie et du sable, conséquence d’une construction anarchique des maisons pour les laissés-pour-compte.
On prend les mêmes et on recommence avec le jeu de chaises musicales comme s’il n’y avait que les Mbochis et les Vilis pour gérer le Congo-Brazzaville. Avec de tel comportement, l’unité du pays est mise à mal avec la margination systématique des non-Vilis et des non-Mbochis. Une nation est un « groupe humain assez vaste, qui se caractérise par la conscience de son unité et la volonté de vivre en commun. »
Monsieur le Général de corps d’armée, Sassou Nguesso, doit se ressaisir et se méfier car les plus grandes catastrophes nous prennent généralement par surprise selon la théorie du cygne noir qui a été élaboré par Nassim Nicholas Taleb en (17 avril 2007). Il est né dans une famille libanaise de confession grecqué orthodoxe. Il y expose la puissance de l’imprévisible et dénonce la sous considération des évènements hautement improbables dans les modèles de risque.
Nous sommes à bout de souffle de voir une caste des Congolais, toujours les mêmes, accaparait toutes les richesses de notre pays. Ils ne leur restent plus qu’à privatiser l’air que nous respirons et ils y travaillent.
J’avais promis de me taire, mais devant ce désastre social, je ne veux pas faire partie de ces experts après coup. Mon patriotisme me pousse à dénoncer ce qui ne va pas dans notre société et être la voix des sans voix bâillonné depuis fort longtemps avec un fusil sur leur terre. Les pitreries du Général des Corps d’armée, monsieur Sassou Nguesso ne nous amusent plus. Nous sacrifions des jeunes brillants des autres régions parce qu’ils ne pas Mbochis, n’appartenant pas au PCT (Parti congolais du travail) ni à la Franc-maçonnerie.
Si on 61 ans d’indépendance, il n’y a que messieurs Bruno Itoua et Denis Gokana qui sont capables de gérer le pétrole alors nous avons collectivement échouer. Alors c’est soit une farce de mauvais goût, soit une incompétence des autres tribus.
Le Congo-Brazzaville disant le haut et fort n’appartient pas plus qu’aux Mbochis qui ont copté les Vilis. L’explosion sociale issue du mécontentement de la population congolaise n’est plus loin. Alors ce sera sauve qui peut. Nous n’avons plus le droit de laisser prospérer ce genre de comportement qui n’est autre qu’un tribalisme institutionnalisé. Ça devient intolérable tout simplement.
La guerre civile du 05 juin 1997 avait fait 400.000 morts. Celle qui viendra fera au moins 3.000.000 de morts afin que ne vivent au Congo-Brazzaville que les Mbochis et leurs supplétifs les Vilis.
La mèche de la dynamite est allumée et l’explosion sera aussi forte qu’un tsunami. Le Congo-Brazzaville ne sera plus qu’un grand cratère d’où s’écoulera les laves d’un volcan en éruption.
Il n’est pas trop tard, car la diplomatie, le dialogue doit toujours précéder l’affrontement. S’ils veulent nous tuer, alors qu’ils nous tuent tous. Les revendications de l’opposition responsable que nous incarnons sont sur la table. Sinon nous mourrons en martyrs pour sauvegarder le Congo-Brazzaville à l’instar de nos 3 martyrs qui avaient trouvé la mort pour avoir critiqué la politique de Feu Président Pascal Lissouba. En fait, le seul tort de ces personnalités était d’avoir critiqué le Gouvernement de Pascal Lisssouba (1963-1966). Ces crimes crapuleux de Joseph Pouabou (mort assassiné le 15 février 1965 à Brazzaville), de Lin Lazare Matsocota (mort en 1965) et de Anselme Massouémé (il fut enlevé et tué dans la nuit du 14-15 février 1965, en compagnie de Lazare Matsocota et Joseph Pouabou n’ont jamais été élucidés.
Pour la mort de Feu du Président Alphonse Massamba-Débat, c’est le néant absolu. Même pas un début de piste sérieuse. C’est triste.
C’est le début des assassinats politiques au Congo-Brazzaville comme modèle d’accession à la magistrature suprême.
Les revendications de l’opposition congolaises sont toujours sur la table :
La libération de tous les prisonniers politiques, du Général Jean-Marie Michel Mokoko et d’André Okombi Salissa,
Un dialogue national inclusif,
La révision de la Constitution que même le diable ne pourrait défaire dans sa malice,
Rendre au peuple congolais ses droits constitutionnels,
Dégraisser l’armée congolais et la police congolaise remplies de ventre bedonnant car leur place est plus dans les casernes et assurer au quotidien la sécurité des Congolais,
Afin que la République du Congo devienne un pays démocratique.
Rien n’explique l’incarcération de nos compatriotes puisque le Congo-Brazzaville est toujours mal géré. Et l’on nous dira que le Congo-Brazzaville est une démocratie. Jamais nous ne les oublierons.
L’animal tue pour se nourrir mais le Général des corps d’armée Denis Sassou Nguesso tue pour son plaisir.
Un leader n’abandonne jamais ses troupes en rase campagne. Nous continuerons de critiquer ceux qui ont pris en otage notre pays, une bande sans conscience friand des applaudissements du peuple et du vol des deniers publics.
Notre droit d’intellectuels est d’informer de ce qui se passe dans notre pays et qui n’est pas catholique. Il faut savoir qu’au Congo-Brazzaville, il y a d’autres citoyens congolais aussi talentueux qui peuvent participer à un Congo uni. Le Congo-Brazzaville est fracturé en deux parties qui se regardent en chien de faïence avec une méfiance réciproque. Pire encore, les nouveaux riches affichent ostentatoirement leurs richesses devant un peuple congolais dont la seule célébration est le paiement des salaires grâce à la volonté du Général de corps d’armée, monsieur Sassou Nguesso. Toutes les Congolaises et tous les Congolais sont les sujets du Général de corps d’armée, monsieur Sassou Nguesso. C’est du mépris !
Il y a une banque centrale à Oyo. L’argent part de cette bourgade escortée par une armada de militaires (les kamikazes) acquis à la cause du Général de corps d’armée, monsieur Sassou Nguesso, pour Brazzaville et payer les salaires. Le paiement de salaires se fait « grâce à la bonne volonté de monsieur Sassou Nguesso Général de corps d’armée ». C’est navrant !
Monsieur Sassou Nguesso, Général de corps d’armée, ne gouverne depuis le 05 juin 1997 qu’avec quelques individus qui sont ses obligés. Ceux qui pouvaient en péril son pouvoir hégémonique, ses compagnons de lutte, sont soient morts, soient dans des geôles insalubres du dictateur.
Le Général de corps d’armée, monsieur Sassou Nguesso, s’est envolé le 18 août 2021 avec une délégation pléthorique des 325 personnes. Étant donné qu’il n’y a aucune conférence internationale à Genève qui justifie sa présence, quel est le but de ce voyage avec autant de membres ? Voilà comment l’argent du contribuable congolais est utilisé.
Le Congo-Brazzaville n’inspire que de la nausée car ce que nous voyons est nauséabond.
En de pareille situation, le peuple a le devoir et le droit de se révolter.
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Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA