Le régime du PCT est-t-il au bord de l’implosion ? Oui !

sassou-et-le-pct

Depuis plusieurs années, le régime du PCT s’attribue un monopole absolu et ne tolère aucune procédure susceptible de remettre en cause sa domination politique. Tous les mécanismes de l’alternance pacifique, telles les élections libres , transparentes et inclusives réclamées par l’opposition, sont confisqués.

De plus, le régime ne cesse de prendre des précautions considérables pour parer au risque de révolution par la police politique, qui surveille les opposants potentiels et, à la limite, toute la population et certains congolais de la diaspora.

Dans ce régime, l’ordre est maintenu avec fermeté, brutalité si nécessaire. Cette façon d’agir vise à éviter les surprises, car on ne sait où peut conduire une émeute. Ainsi, les libertés sont, selon les cas, limitées ou étroitement encadrées.

La répression, qui peut aller jusqu’au meurtre, aux arrestations arbitraires, s’abat sur les opposants politiques, c’est le cas de Jean Marie Michel MOKOKO, André OKOMBI SALISSA et bien d’autres. Une censure, avouée ou occulte, limite l’information. Puis, le régime intervient dans tous les domaines qui comportent des implications politiques.

Alors bien sûr, le régime du PCT semble désormais incompatible avec les aspirations actuelles du peuple, c’est-à-dire un pouvoir exercé par un petit clan donc réservé à quelques individus véreux que l’on qualifie de classe dirigeante ou de classe politique, souvent sans mérites ni compétences.

Et leurs activités ne sont pas contrôlées et n’ont souvent aucune vision précise des stratégies de gouvernance. Mais la réalité confirme bien des discriminations dans l’accès pour tous aux fonctions administratives et électives.

Seuls ou presque les individus issus de ce petit clan ont des chances d’être mal élus et nommés hauts commis de l’état, bafouant ainsi les critères de sélection. Possèdent-ils réellement le capital intellectuel, le savoir-faire indispensables pour occuper ces charges ?

C’est là cependant un fait négatif que beaucoup de congolais pointent aussi du doigt. Mais là encore, il faudrait mettre un terme à ces injustices et inégalités.

Au-delà de son caractère politique totalitaire, la solution à ces abus semble évidente. Bien sûr, un régime a besoin de s’adapter en fonction du contexte socio-politique, il apparaît donc nécessaire au régime du PCT de restaurer l’ordre constitutionnel afin d’éviter tout risque de révolution. Les dirigeants du PCT n’ont pas besoin de nier le caractère politique de ce régime dictatorial et totalitaire, d’esprit clanique et sectaire.

C’est pourquoi nous disons qu’on ne peut pas mépriser un peuple éternellement. Comme nous prenons aussi par exemple, si le régime de M. BAZOUM au Niger ou celui d’Ali BONGO au Gabon, était aussi puissant et populaire comme on le faisait croire, les conséquences de ces coups d’état auraient été désastreuses, mais cette fois ci le peuple debout et uni dans toute sa diversité culturelle a fait le choix de soutenir les putschistes révolutionnaires.

Aux animateurs du régime du PCT de comprendre que chaque chose à sa fin et que rien n’est pire en politique qu’une table vide, il faudrait se parler, dialoguer avec les forces vives de la nation.

Plusieurs situations socio-politiques sont devenues pires, c’est par l’incapacité d’ouvrir les yeux, d’ouvrir les oreilles. À eux, désormais, de faire des efforts pour tenir compte des réalités géopolitiques africaines actuelles.

A l’heure des mutations politiques en Afrique, il est vrai que les dirigeants du PCT qui souhaitent pérenniser ce régime, sont hypocrites dans leur comportement politique. Rappelons quelques faits, ils ne dénoncent ni sanctionnent les dérives politiques et abus de crimes économiques et financiers commis par leurs cadres dirigeants. Le régime du PCT fonctionne encore par copinage et complaisance comme à l’ancienne, c’est absurde !

Aujourd’hui, ce n’est pas ce régime qu’il faudrait maintenir. Et face à tous ces constats, il faudrait prendre le temps d’écouter son peuple, de recueillir son mal-être et ses plaintes puisqu’il y a déjà un sentiment de rejet du peuple sur les politiques publiques du gouvernement.

Les cadres du PCT, souvent majoritaire au gouvernement marquent plutôt leur différence dans l’arrogance, le mépris, la corruption, la gabegie et la malversation financière. On aurait pu croire à une prise de conscience du gouvernement face à la misère, la pauvreté et aux souffrances des congolais, mais hélas, même pas !

Il y a donc urgence à agir immédiatement en opérant de véritables changements tant sur les critères de sélection que de la gestion des affaires publiques. Cependant, si rien n’est fait pour améliorer cette gouvernance déficiente et dépendante vis-à-vis du clan DSN, même si le pouvoir tente à ramener la situation politique à la normale par des manœuvres dilatoires, la tendance de l’opinion publique vers une alternance politique est clairement exprimée, surtout que les esprits ne sont pas apaisés, un mouvement de libération rarissime pourrait se produire et emporterait ce régime.

Et aussi, face à la menace de coup d’état qui pèse sur le régime, à notre avis, de nombreuses solutions politiques sont envisageables pour éviter cette crise. À l’image d’un gouvernement de transition ou d’une concertation politique d’envergure avec toutes les forces vives de la nation qui peuvent par exemple aider à aplanir les sujets sensibles ou les contentieux socio-politiques et économiques… ça pourrait tout changer !

Enfin, pour le président du PCT, entre doutes et espérances sur son avenir politique de plus en plus aléatoire, ce serait une opportunité à saisir pour permettre sa sortie par la grande porte sans heurts.

A bon entendeur salut ! Vive le Congo B.

Paolo Benjamin Moussala dit Le Serpent

382481477_327061223151024_6755490462004555361_n-300x300-5280792
Paolo Benjamin Moussala

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *