Par Jean-Claude BERI
Toujours empêtré dans sa politique du tâtonnement et du mensonge, SASSOU NGUESSO s’était empressé à faire des déclarations à l’emporte-pièce s’estimant détenir la science infuse. Toute honte bue en train de faire un rétropédalage honteux. Président en exercice de la CEMAC, Denis Sassou Nguesso tente timidement de s’imposer dans la gestion de la transition tchadienne. Mais c’est la médiation de l’Union africaine (UA) qui a les faveurs de la communauté internationale depuis le décès d’Idriss Déby. Qu’à cela tienne le revoilà qui veut s’imposer comme médiateur dans l’incident frontalier mettant en cause la TCHAD et la CENTRRAFIQUE.
Au-delà du reniement de sa parole, SASSOU NGUESSO prouve là que ce n’est qu’une marionnette politique placée en baroudeur de la cause française en Afrique centrale. Hier il a soutenu SARKOZY pour envoyer GBABO à la CPI. « Le peuple ivoirien s’est prononcé en faveur de Ouattara » dixit Sassou Nguesso (1). Aujourd’hui, il récidive dans une voie qui s’écarte de la vérité et de la justice du peuple en Centrafrique.
Pour qui travaille SASSOU NGUESSO, pour le bien de l’Afrique pour les intérêts égoïstes français
Le temps des manœuvres ambiguë et teintées de coups tordus a sonné. Et c’est du pain béni pour SASSOU afin de tenter de desserrer l’étau qui se rapproche dangereusement sur lui dans l’affaire dite « VERITE SUR LA MORT DE GUY BRICE PARFAIT KOLELAS » Le retrait presque consommé de la Centrafrique du giron francais n’est pas du gout a plaire la France qui met tout en œuvre pour déstabiliser ce pays frère. La France a un allié de taille dans ce duel : sassou nguesso.
En organisant ce 04 mai 2021 un sommet de la CEMAC sur l’incident Tchad-Centrafrique au nom de au nom de son statut de président en exercice de la CEMAC, on peut être convaincu que l’objectif de ce dernier est loin de vouloir régler les différends tchad-Centrafique. Mais de tenter de contraindre le président centrafricain a lâché du lest. Surtout de pour sassou de forcer la main à la France de clore le dossier « VERITE SUR LA MORT DE KOLELAS » Comme l’a écrit Félix Bankounda Mpele
« Personne, mieux que ce dernier, ne sait exploiter une situation à ses propres fins, autant comme maître-chanteur hors pairs qu’en multipliant les rebondissements dans son propre intérêt, et principalement pour rester en lumière et convaincre qu’il est et reste incontournable. Il en a tellement besoin, ces derniers temps où il est presque lui-même cloué à l’isolement international, mauvaise gouvernance oblige. Les problèmes de la Centrafrique sonnent donc comme une aubaine pour lui, et confirmeront sans nul doute à quel point est pertinent le fameux adage « LE MALHEUR DES UNS FAIT LE BONHEUR DES AUTRES ». À fond il va l’exploiter, et il doit s’en frotter les mains, même en y mettant quelques pétro-cfa, pour en récolter les retombées à sa façon… »
SASSOU ignore-t-il que la politique africaine est chargée d’histoire et de politique au sens noble du terme. Ce n’est pas seulement une terre de convoitise, c’est aussi la terre des femmes et des hommes intègres. Nos pères des indépendances y ont semé des semences qui porteront toujours la vérité, la paix et l’harmonie. Sa politique de « tonton tue partout partout » fièrement affichée au Congo-Brazzaville n’a pas la même saveur ailleurs. C’est ce que les autres pays africains membres du CEMAC ne manqueront pas de le rappeler à notre destructeur infatigable.
Englué dans sa démarche rétrograde, SASSOU NGUESSO continue d’évoluer dans un monde qui a cessé de progresser dont il est totalement aveuglé et inadapté. Ignorant par là même que les grands hommes qui ont fait l’histoire de l’Afrique avaient en eux le sens aigu du patriotisme très poussé. Maintes fois humilié SASSOU s’abreuve d’illusions envers l’occident. Personne n’a oublié la manière dont il été rabroué en tentant d’imposer HENRI LOPEZ à la tête de l’OIF. La France lui a rappelé à l’ordre mais surtout a imposé dernièrement une non francophone à la tête de cette organisation.
Ce n’était ni des marchands d’illusions, ni des sacrificateurs des Africains à la convoitise occidentale mais des précurseurs d’une Afrique qui souhaite prendre son destin en main en affirmant des décisions propres pour les africains. Quitte à choquer, mais promouvoir le bonheur du peuple africain en était l’objectif premier.
Ces derniers débutaient leur conscientisation des masses par semer la bonne parole et promouvoir le patriotisme chez soi avant de prétendre exporter quoi que ce soit. C’est ce que la jeunesse mouvante africaine retiendra pour longtemps en mémoire comme LUMUMBA, kWAME NKRUMAH ( le père du panafricanisme) , MANDELA, SANKARA….
Mais ils effaceront de leur mémoire le passage des dictateurs comme Idriss Deby,, Obiang Nguema, Paul Biya, OUATARA … Ceux-ci prétendant être autant sages pour reconnaître la sagesse de Sassou Nguesso. Ne serait-il pas là une sagesse tronquée sur l’autel de la mesquinerie politique des dictateurs réunis au sein de cette coalition des médiateurs autoproclamés ?
On ne le dira jamais assez, SASSOU n’est qu’un loup prêt à montrer ses crocs et saigner le peuple dès lors que ses intérêts sont menacés. Par ses gesticulations de gauche à droite, SASSOU nous manipule pour nous faire croire qu’il n’y a pas d’alternatives en Afrique que la soumission à l’occident. Heureusement que les réseaux sociaux sont une bonne alternative à l’obscurantisme politique que pratiquent les médias dominants envers tous les discours d’émancipation des jeunes africains.
Depuis son avènement au pouvoir SASSOU n’a fait qu’appliquer l’idéologie dominante tantôt de gauche tantôt de droite. Ancien Marxisme-léniniste convaincu, le voilà néolibéral dans un capitalisme sauvagement nocif pour l’Afrique.
L’indignation voire même une saine colère m’a envahi lorsque j’ai compris cela, depuis le retour sanglant au pouvoir de Sassou en marchant sur des milliers de cadavres de Congolais, le fonctionnement de son système basé uniquement sur un favoritisme clanique, destructeur, pilleur et corrupteur. Je suis autant plus choqué par la mentalité ou l’idéologie de cette oligarchie clanique. L’indignation n’est plus suffisante, le combat politique s’impose, il s’agit de chasser du pouvoir cette oligarchie manipulatrice. Les solutions existent pour vivre sainement, paisiblement et confortablement dans notre pays une fois débarrassé de ce gouvernement de privilégiés qui ne défendent que leurs intérêts. La stupidité et l’absurdité couplée d’une domination par la violence politique, économique social et culturelle en sont les caractéristiques intrinsèques du pouvoir de Sassou au Congo-Brazzaville.
Dans notre société congolaise secouée par une fuite en avant, une désaffection grandissante à l’égard de l’activité politique laisse libre court aux personnes investies d’une quelconque autorité d’abuser injustement de leur pouvoir. Le ballottage des médias et de la presse condamne les populations à subir un abreuvage orienté et totalement partial de l’information. La séquestration et l’enfermement en sont les corollaires d’une politique nuisible instaurée au Congo.
Si le peuple congolais est victime de cette culture de la désinformation sur le terrain, favorisée par le pouvoir en place, ceux de l’extérieur ont le devoir d’éclairer l’opinion sur l’état réel de notre pays. Comment peut-on un seul instant penser que SASSOU puisse servir de repère. Lui qui a violé sa propre constitution, usurpé la victoire du peuple, massacré des paisibles populations innocentes, fomenté des coups tordus pour que ses pairs bien élus soient transférés à la HAYE.
Denis Sassou Nguesso agit toujours par ruse et sans états d’âme. Combien de coups tordus a-t-il a tendu à l’opposition qu’il ne cesse de torpiller et de diviser ? On ne saurait tarir sur les preuves de sa mauvaise foi, son goût pour la violence, son penchant pour la division, sa proportion pour l’ethnisation du pouvoir et surtout son attachement à l’assassinat des opposants et des membres de son propre camp politique qui ont osé lui faire de l’ombre. Denis Sassou Nguesso promet toujours la paix, le dialogue, mais en réalité applique son contraire au Congo.
Pensez-vous que les autres pays de la sous-région veulent prendre l’exemple sur un pays qui a engrangé autant de milliards pour une politique de municipalisation accélérée qui ramène le Congo dans les bras du colon ?
Son épicerie familiale après avoir curé les fonds du trésor public et progressivement choisi la pérennisation du pouvoir en imposant son voleur de fils dans un gouvernement qui n’a qu’un seul but préparer ce dernier a la succession de son père « KIKI » après avoir vanté sa politique philanthropique en envoyant des milliers étudiants congolais à travers le monde. Beaucoup de ces étudiants se retrouvent aujourd’hui aux bords de l’expulsion faute d’avoir régularisé leurs droits scolaires. Ces droits qui devraient être payés par l’association de Christel SASSOU sont aux abonnés absents depuis.
Routes complètement fondues en deux, si ce n’est des sillons creusés par les passages des eaux de pluies et éboulements à répétition faute de réalisations convenables respectant l’environnement. L’infrastructure routière congolaise est devenue une partie de rallye impraticable. Le désert médical est amplifié par les affairistes du milieu médical qui confondent soigner et sauver des vies, gagner l’argent et ou respecter le serment d’Hippocrate. La santé du peuple est devenue un business si florissant que le CHUB est transformé en mouroir sous couvert de conflit d’intérêts entre groupuscules oligarchiques au pouvoir.
Peut-on être un sage lorsqu’on est parvenu au pouvoir que par des coups d’état, son propre pays est paralysé par le chômage et livré au pillage perpétré par son épicerie familiale ? Jouit-on d’une sagesse, lorsque l’on nomme des députés et des ministres qui se servent des finances publiques comme une propriété privée ? Reconnait-on un sage au nombre d’assassinats et aux victimes dues à l’incompétence notoire de son actif ? Peut-on vraiment être sage lorsqu’on prive de liberté des compatriotes, qui malgré leurs faiblesses ne mériteraient pas de croupir dans des geôles insalubres juste par égoïsme et abus du pouvoir ?
On est très loin de la définition de la sagesse inspirée selon le Larousse : « La sagesse consiste à connaître, à aimer et à mettre en œuvre tout ce qui contribue à la dignité et à la plénitude de soi-même, de tous les êtres et de toutes les choses » sans pour autant renier celle énoncée par Wikipédia : « La sagesse populaire désigne parfois le « bon sens » ou la capacité à faire des choix apparemment justes, une sagesse pratique de la vie qui ne se fonde pas nécessairement sur des préceptes philosophiques ou religieux. » Au moment où le Congo a besoin de toutes ses filles et fils, dénonçons cette usurpation.
Oui, le Congo de SASSOU exporte bien la violence et la déstabilisation des pays voisins. Il est bien au cœur de la machination cooptée par MACRON et la France pour comploter contre la stabilité de la centrafrique. Il a été de tous les coups foireux en Centrafrique
Nous devrions savoir valoriser notre indignation positive et surtout ne pas tomber dans une colère régressive. Notre souhait de revendications a un but, celui de mettre en mouvement toutes les forces patriotiques en branle pour des actions transformatrices. S’indigner pour favoriser le changement contre le chaos politique actuel doit être un combat commun, c’est ainsi qu’on pèsera politiquement, sans bien sûr cesser de combattre, pour instaurer la démocratie. C’est en échangeant en toute transparente que les ambiguïtés, les postures douteuses seront dépassées.