Depuis une décennie, le village de Ngadi en République Démocratique du Congo est marqué par des massacres civils qui ont laissé des cicatrices profondes. La peur et le chagrin dominent la vie des habitants, tandis que la terreur continue d’y régner, alimentée par les Forces Démocratiques Alliées (ADF), un groupe rebelle lié à un mouvement islamiste.
Les souvenirs douloureux des survivants
Pour ceux qui ont vécu ces événements tragiques, les souvenirs restent vifs. Un chef de village se souvient des atrocités commises, évoquant des meurtres brutaux qui ont frappé sa communauté. Pour lui et d’autres, le traumatisme est toujours aussi présent, comme si ces horreurs s’étaient produites récemment.
Des blessures physiques et émotionnelles persistantes
Ebike Gérard, un des rares survivants du massacre de 2014, porte encore les marques de cette nuit tragique. Il raconte comment il a été attaqué alors qu’il se trouvait près des eucalyptus, subissant des blessures graves. La violence incessante a plongé les habitants de Ngadi dans une peur constante, les empêchant de tourner la page sur ces événements traumatisants.
Une situation alarmante et des espoirs fragiles
Selon des sources locales, le règne de terreur des ADF a causé la mort de plus de 17 000 personnes dans la région. Un mémorial a été érigé pour honorer la mémoire des victimes, et leurs proches se rendent régulièrement sur place pour chercher réconfort et justice. Malgré leurs appels à la paix, la violence persiste, avec des attaques récentes ayant fait de nouvelles victimes. Des opérations militaires conjointes entre les armées congolaise et ougandaise sont en cours pour cibler les bastions des ADF, mais la paix tant espérée reste encore à atteindre. Les habitants de Ngadi se demandent quand ils pourront enfin vivre sans crainte. Pour plus d’informations sur la situation, vous pouvez consulter [ce site](https://www.hrw.org/fr/world-report/2023/country-chapters/democratic-republic-congo).
Source : www.africanews.com
