46471814_2293819617299307_1583879266116829184_n-176x300-1854075Par JEANINE IPEMBA

MEA CULPA DE Mme JEANINE IPEMBA

Mes Chers Compatriotes Mes soeurs

Mes frères,

Une vidéo largement diffusée dans les réseaux a suscité une émotion semble toute légitime au regard de son contenu diversement interprété. En effet dans l’euphorie de la soirée de mon anniversaire, j’ai prononcé un mot de bienvenue, certes dans un cadre privé mais qui a choqué légitimement plusieurs personnes et gêné certains proches cités. Celles et ceux qui me connaissent savent que tout ce qui a été dit rentre dans le cadre de la dérision, une particularité de Poto-poto dont je suis originaire. La quinzaine de mes invités supposés logés à mes frais dans un hôtel ont regagné leurs domiciles respectifs. Les deux personnalités citées ne sont que des aînés originaires comme moi de Poto-poto, aucun lien de parenté ni familial nous lie. Ainsi, je tiens à préciser que tout ceci se situait dans un cadre fraternel dans lequel se mélange rires, taquineries, dérision etc, comme nous savions le faire pour entretenir une certaine ambiance, bref détendre l’atmosphère. Le bon sens étant la chose la mieux partagée au Monde comme disait Descartes , je saisis cette occasion pour présenter à l’ensemble de mes sœurs et frères Congolais mes excuses et mes regrets consécutifs à leur interprétation de cette vidéo. On aurait pu faire l’économie de ce dérapage qui a suscité l’émoi légitime au sein de l’opinion, si par inadvertance une nièce n’avait postée la vidéo. Faire plaisir à sa tante en ce jour d’anniversaire était son seul objectif. J’en appelle à votre sens élevé de compréhension, de fraternité, d’écoute, de repentance et de pardon émanant de la part d’une femme , d’une mère et d’une sœur . J’ai écouté le cri de coeur des uns et des autres, je sais les difficultés que nos familles respectives éprouvent. Je sais gagner sa vie par la sueur de son front au quotidien, afin d’aider tant soit peu les parents.

Donnons nous la main au nom de la cohésion, de l’Amour et de l’harmonie.

Fraternellement.

Jeanine Ipemba