Alerte intimidation: Ghys Fortuné Dombé-Mbemba privé de son passeport

Les jours passent et se ressemblent pour le régime au pouvoir à Brazzaville. Ce pouvoir inique et obscurantiste vient de montrer à la face du monde son caractère brutal et liberticide.

En effet, le lundi 1 juillet 2013 à 21 heures, Ghys Fortuné Dombé-Mbemba (Directeur d’information du journal Talassa – suspendu pour 4 mois) s’est présenté à l’aéroport de Maya-Maya, muni de tous les documents pour un voyage vers Paris. A la grande surprise, il lui a été notifié que les autorités avaient demandé aux policiers de lui retirer son passeport. La raison de cette confiscation du document de voyage demeure inconnue à ce jour. Après une heure de tractations et de mobilisation (des contacts ayant été pris auprès de certains diplomates en poste à Brazzaville et auprès de certains organismes internationaux), les autorités congolaises ont décidé de lui rendre son précieux sésame. Nous ne pouvons pas nous taire devant l’injustice et la violence exercées par ce ramassis de camarades incompétents qui essaient de nous intimider par tous les moyens. Nous nous insurgeons contre ces bricoleurs politiques et kleptocrates qui conduisent les affaires du Congo par l’arbitraire, la déraison ou encore par le gangstérisme. Conscient sans doute de son échec dans la gestion du pays sur tous les plans, le président Sassou a décidé d’utiliser la terreur pour bâillonner les défenseurs de la liberté d’expression. La misère extrême et révoltante du peuple Congolais ne préoccupent aucunement ces gens; seul compte, la conservation du pouvoir. Le président Sassou a réussi la prouesse de transformer le Congo en une prison à ciel ouvert où les gardiens sont les membres de son clan et ses nombreux affidés.

Notre message à l’endroit de Monsieur Sassou est clair : « Vous serez certainement contraints de nous arrêter, de nous emprisonner, de nous torturer, de nous asphyxier, de nous étrangler ou peut-être de nous faire disparaître comme vous l’avez fait dans le passé mais nous, citoyens Congolais, épris de paix et de justice, ne reculerons jamais ».

Jean Claude Engambe