La présente analyse est considérée par le pouvoir sanguinaire et dictatorial de Brazzaville comme une déclaration de guerre : prétexte qui a été pris le 7 juillet dernier pour envoyer un convoi de 5 BJ et d’un bus Coaster conduit par un certain Commissaire de Police Ata qui évoluerait au poste de police du Marché des dix francs, pour saccager le domicile de Clément Miérassa et soit disant lui déclarer la guerre pendant que celui-ci était absent de chez lui.
Il y’avait près de cent policiers en tenue et quelques personnes en civil. Ils ont envahi toute ma parcelle et encerclé ma maison.
Ceux-ci n’avaient aucun ordre de mission. Il y’a eu violation flagrante de domicile et surtout violation flagrante de la loi fondamentale qui dispose que la force publique est neutre et apolitique. En plus, j’ai lu plusieurs versions de notre loi fondamentale, je n’ai pas découvert le moindre article qui permette à la force publique et surtout à un Commissaire d’un poste de police de quartier de déclarer la guerre à un citoyen. J’aimerai également découvrir comment la force publique déclare-t-elle la guerre à un citoyen.
Une source gouvernementale jointe par Rfi a déclaré que ce n’était pas les méthodes de travail de la police congolaise. Et pourtant, c’est celle qui a été utilisée par le Commissaire Ata.
Ils avaient promis repasser le soir en indiquant : « Nous l’aurons ». Je suis là, chez moi.
Je dis tout simplement que le combat continue et j’invite les congolais à sortir de la peur.
Ayons l’engagement et la détermination dans le juste combat que nous menons.
Interview de Clément Miérassa réalisée par le Journal « Le Nouveau Regard »