Au Conseil Consultatif de la Jeunesse (CCJ) nous opposons les Clubs « Bougeons-Nous »

bouger-300x170-8380317Par   LAURENT DZABA

Suite à la publication du décret n°15-2018 du 15 mars 2018 déterminant la composition et le fonctionnement du Conseil Consultatif de la Jeunesse (CCJ), le pouvoir de Brazzaville a nommé 300 jeunes en qualité de conseillers du CCJ.

Quand on scrute de très près la liste des membres de ce conseil, on se rend très vite compte qu’il est composé en majorité des filles et fils à papa (enfants de membres des gouvernements anciens et actuel, membres du comité central du PCT anciens et actuels), des courtisans et petits balados des rues sombres de Brazzaville mais aussi de petits activistes en mal de notoriété.

 Cet organe appendice du Parti Congolais du Travail (PCT) est en réalité une synthèse entre les milices populaires des années 90 et la Force Montante Congolaise (FMC), jeunesse du parti au pouvoir, et a été conçu dans le but de défendre et de faire la promotion du gouvernement, du Président de la République et de son fils Denis Christel Sassou Nguesso.

Rémunérés à hauteur de 250 000 F CFA, ces jeunes qui ont succombé aux sirènes de l’argent facile et qui sont la honte pour leurs générations, veulent à la demande des fossoyeurs de l’unité des congolais, enfermer notre peuple dans l’ignorance afin de le maintenir dans la servitude.

C’est pour défendre la dignité et l’honneur de notre vaillant peuple que nous mettons en place sur toute l’étendue du territoire congolais des Clubs « Bougeons-Nous ». Tous nos ambassadeurs sur le terrain auront pour mission d’éveiller les consciences et convaincre ceux qui doutent encore des changements à venir, de la nécessité de prendre le train en marche mais aussi choisir le camp de la raison, celui du peuple congolais.

 A tous les marionnettistes qui affirment que les leaders des Clubs « Bougeons-Nous » qui sont à l’étranger mettent en danger un peuple qui pourrait subir les foudres des miliciens du régime, nous affirmons que : « Nous ne demandons pas au peuple de descendre dans la rue afin d’affronter une fraction de l’armée et la police, composée de fous furieux tribalistes. Nous ne sommes pas des Putschistes. »

Le peuple congolais qui sait et qui affirme très souvent que ce qui se passe en Afrique est décidé en occident, ne peut pas douter de la capacité, de la motivation et de la détermination des compatriotes, membres de la diaspora, à vouloir se battre pour sa liberté.

Pour rappel, le 14 juin 1940 quand les troupes de la Wehrmacht de l’Allemagne NAZI ont fait irruption dans les rues de Paris et quand les chars d’Adolf Hitler ont envahi de nombreuses villes Françaises, ce sont les Résistants de l’intérieur, le Général de Gaulle et les Français basés à Londres et partout dans le monde, qui ont inversé la tendance et assuré la libération de leur pays. Le peuple congolais doit prendre conscience que nous ne sommes plus dans un combat politique classique avec d’un côté une majorité présidentielle et de l’autre une opposition.

Nous rentrons désormais dans une lutte de libération de notre pays. C’est parce que nous aimons notre pays et son valeureux peuple, qu’il est important pour chaque citoyen patriote qui reçoit l’appel de la Nation, de créer un Club « Bougeons-Nous » ou de s’engager dans le Club « Bougeons-Nous » de sa rue, son quartier, son arrondissement ou de sa ville. Soyez le leader. Ne vous sous estimez pas, vous pouvez le faire. Croyez en vous, croyez en vos rêves. Seul le peuple congolais pourra sauver le Congo des jours sombres et de la terrible désillusion des lendemains qui déchantent. Ensemble, pour un Congo libre et prospère. Plus jamais sans nous.

Que Dieu bénisse le Congo.

laurent-dzaba-9362175 Laurent DZABA

 Laurent DZABA

Président du Mouvement Panafricain et Citoyen « Bougeons-Nous »