Un naufrage tragique sur le fleuve
Un bateau surchargé a chaviré sur un fleuve au centre de la République Démocratique du Congo, entraînant la mort d’au moins 25 personnes, dont des enfants, et laissant de nombreuses autres disparues, selon des responsables et des habitants locaux. Le navire, qui transportait plus de 100 passagers, avait quitté Inongo, situé au nord-est de Kinshasa, avant de se retourner quelques centaines de mètres après le départ sur le fleuve Fimi, ajoutant ainsi une nouvelle tragédie à la liste des accidents maritimes dans le pays.
Les efforts de recherche et les préoccupations croissantes
Des opérations de recherche ont été lancées pour retrouver les disparus, alors que les craintes grandissent quant à un bilan humain potentiellement plus lourd. Les autorités locales ont signalé que le bateau était surchargé, ce qui a contribué à son chavirement. Un habitant de la région a également souligné que le bateau transportait des marchandises, rendant difficile l’évaluation précise du nombre de victimes, étant donné le grand nombre de passagers à bord.
Appels à des mesures de sécurité renforcées
Ce naufrage est le quatrième incident de ce type dans la province de Maï-Ndombe cette année, une région où de nombreux habitants dépendent du transport fluvial. Bien que les responsables congolais aient souvent mis en garde contre la surcharge des embarcations et promis de sanctionner les contrevenants, dans les zones reculées, les habitants n’ont souvent pas d’autre choix que d’utiliser ces moyens de transport, en raison de l’insécurité sur les routes. Les récents accidents ont suscité des appels pour que le gouvernement fournisse des dispositifs de flottaison afin d’améliorer la sécurité sur les voies navigables. Les conditions de navigation dans la province sont jugées dangereuses, et la situation s’aggrave avec l’abandon progressif des routes en faveur de bateaux en bois, souvent en mauvais état, en raison des conflits armés qui perturbent les accès routiers. Pour plus d’informations sur la sécurité maritime, vous pouvez consulter [ce site](https://www.safewater.org).
Source : www.africanews.com