Par Jean Claude BERI
Cher Augustin KALLA KALLA
Mon beau-frère,
Mon frère de lutte,
Patriote Résistant Combattant,
Brillant intellectuel et journaliste engagé pour la liberté,
En cette date mémorable du 5 Mai 2019, nous sommes là-présent pour témoigner ta grandeur et la dignité. Qu’il est vraiment prématuré ton ultime voyage de l’autre côté du miroir. L’ardente envie de te pleurer me tient à la gorge, la douleur m’étrangle, elle se mêle à la colère, aux sombres sentiments de la vengeance qui me taraudent car pour moi et pour tant d’autres qui t’aiment tant, ta mort n’est pas naturelle. Elle est sans aucun doute l’œuvre d’une association de malfaiteurs qui croient pouvoir enfermer la liberté d’expression dans une boite.
Augustin,
Tu fus le guerrier intrépide, le chevalier intraitable, le communicant limpide , le preux justicier qui combattait les barbares comme au Moyen-âge avec le glaive Durandal en main pour le triomphe d’une cause noble et juste.
Notre peine est immense. Elle est à la mesure de la perte d’un grand homme de conviction. La mort vient de t’emporter pour un dernier grand voyage, au moment où ta chère famille, tous agglutinés dans leur lot de frustration, des épreuves multiples de la vie et de leur quête de bonheur, ils espéraient et attendaient beaucoup de toi. Seulement les barbares de la république ont peut-être réussi a t’ôter la vie, mais certainement pas la soif de liberté et de justice qui continueront leur chemin jusqu’à la victoire de la démocratie.
L’hommage d’aujourd’hui n’appelle que le chant de la démocratie qui s’élève chaque jour dans le pays. Ce Chant des Patriotes lavera son sang versé injustement et honorera ton engagement sincère et profond pour un pays juste et libre. La Résistance Congolaise dans sa victoire proche reconnaitra ta bravoure et ton nom sera inscrit en lettres de feu parmi ceux de la constellation des compagnons de la Résistance.
Il ne fait aucun doute que le temps et les circonstances à venir, finiront par révéler la source humainement machiavélique, laquelle décime sans vergogne les meilleurs d’entre nous : des fils et filles dignes de notre cher Congo
Avec force et conviction, je sais que tu es parti, mais ton esprit sera toujours parmi nous par le souffle des ancêtres
Adieu mon beau !!!!
Jean-Claude BERI