Autant de vertu qui leur permettent de relever les défis vocales les plus risquées dans Kinshasa qui tombe sous leur charme.
En dépit du climat morose qui règne dans les orchestres à KIN, « La belle », les voix des deux chanteuses se répandent à travers la RDC, et l’Afrique, consolidant aussi une popularité et un prestige qui connaissent un véritable boum.
Plus une escale à Kinshasa ne s’effectue désormais sans se référer au contact avec l’une des deux vedettes congolaises de la chanson, qui finissent par s’imposer grâce à deux genres prédominants dans la musique vocale sur scène et dansante, deux genres qui sont alors en concurrence ouverte sur les chaînes de télévision congolaises des deux rives du fleuve Congo (Kinshasa-Brazzaville)
Plus d’un touriste de passage à Kinshasa n’a effectivement pas manqué d’apprécier la grande richesse dans les voix des deux divas, fraiches émoulues des grands « conservatoires» de Kinshasa, jouent le classique à merveille, puis soudain balancent comme des fous chantant sur une rumba-rock endiablée.
BARBARA KANAM
Après avoir effectué des bonnes études en commerce international sanctionnées par un BTS, Barbara KANAN, née à Lubumbashi (RDC) se met en 1991 à l’étude du chant au sein de l’orchestre « DEVOTION », avant de grimper les échelles techniques au sein de la prodigieuse Ecole Sud-africaine de Johannesburg « PSALMODY ACADEMY, avec à la clé la maîtrise de la guitare acoustique. Elle attire l’attention du public dès sa première tournée « One Acoustic Show » en 1993 en Afrique centrale.
Marquée par le Gospel, et renouvelant certains aspects du Blues, Barbara KANAN qui en 1995 s’immigre en Côte-D’ivoire, fut en outre partie de la Chorale « GRACE » de Cocody, puis des chants dans unes des Eglises d’Abidjan où elle met en relief les divers aspects de son talent.
Barbara KANAN est aussi à l’origine d’une évolution qui débouchera sur le marché du disque, à travers son premier album « Mokili » qui attire en elle l’attention du public. Elle devient vite une vedette populaire : la voix séduit, et Barbara sait admirablement tirer partie de ses ressources sonores, combinant avec son talent de guitariste le jeu en accords, et influencée de grands spécialistes.
Elle parvient avec succès à traverser les évènements qui s’enchainent entre 2003 et 2005 dont :
2003 – Sortie du second album « TETI », l’album de reconnaissance internationale.
2003 -2005– Meilleur espoir féminin et meilleure artiste féminin d’Afrique centrale au Kora Awards, Kunde d’or, Tamani d’or, respectivement à Johannesburg, Ouagadougou et à Bamako.
Depuis, et en marge des styles, bien qu’elle a atteint sa maturité musicale, Barbara a su développer son imagination mélodique prodigieuse en assumant au grand jour les tournants de l’histoire : de la rumba des années 50 jusqu’à la science harmonique des chanteuses apparues depuis Lucie EYENGA. Hélas, la production musicale est horriblement difficile pour les chanteuses.
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LAURETTE-LA-PERLE
Elle est communément décrite comme la fille spirituelle de PONGO LOVE, elle qui n’était pas encore née à son époque, a aimé en effet beaucoup le style PONGO LOVE.
Il serait temps de découvrir cette adolescente chanteuse exceptionnelle, une chanteuse que les puristes ont tendance à ne considérer que comme une vedette de la chanson. LAURETTE-LA-PERLE possède toutes les qualités d’une vocaliste du gospel, en particulier une admirable technique vocale. Egalement danseuse sublime sur scène, elle n’a commencé à écrire et à faire ses propres arrangements que depuis 2009, année de sa révélation.
Cumulativement avec ses études qu’elle a arrêtées après le BAC , elle monte avec quelques amies , après un passage éclair dans une chorale classique, le groupe « Poets of lords » (Poètes du Seigneur) avec lequel elle réalise un single de deux titres « Ma conscience » et « Ensemble ». Elle s’affirme plus que jamais comme l’une des chanteuses en herbe les plus accomplies, dans un langage qui fait l’admiration des meilleurs vocalistes.
La plupart de ses ainées de la chanson congolaise paraissent ternes et maladroites. Mais c’est en se séparant de son groupe pour entreprendre une carrière solo qu’elle donne le meilleur de son swing, et le plus sensuel de son art. On l’appelle désormais avec beaucoup d’amour, « Kulutu ya baleki » (l’Ainée)
Toutes les conditions étaient réunies pour la PERLE d’exploiter sa figure internationale. L’Afrique en premier, car successivement, le Togo, le Sénégal, le Cameroun, la Côte d’Ivoire l’accueillent et l’adoptent. Une PERLE manifestement heureuse de chanter devant des publics attentifs. C’est à Brazzaville que LAURETTE-LA-PERLE casse la baraque. Elle réalise ses meilleurs records d’assistance et passe avec le célèbre musicien-producteur phonographique , Freddy KEBANO des moments admirables relatifs à ses stratégies de production musicales.
La divine est sortie récemment des studios où elle a réalisé son premier album « SISKA ». Cet enregistrement qui est attendu très prochainement dans les bacs, lui rend justice avec beaucoup de fidélité.
BARBARA KANAN et LAURETTE- LA –PERLE deux noms, deux voix : – la première plus expérimentée, auteur de thèmes extraordinairement féconds.
La seconde se révèle une prodigieuse chanteuse d’orchestre, avec une tessiture étendue et une technique vocale qui se construit merveilleusement.
Au total, les œuvres des deux divas de la nouvelle chanson congolaise sont presque du même stratosphérique calibre.
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Clément OSSINONDE (clement.ossinonde@sfr.fr)