Conspué et raillé depuis plusieurs mois dans sa capitale poubelle, Hugues Ngouélondélé n’est plus que l’ombre de lui-même.

Au moment où son beau-père cherche par tous les moyens à bidouiller la Constitution pour se cramponner au pouvoir, organiser les Jeux africains en septembre prochain dans la capitale la plus insalubre au monde, sa personne commence à faire grincer les dents dans le micro-microcosme d’Oyo.

Fils du général Emmanuel Ngouélondélé-Mongo, ancien patron de la sinistre Sécurité d’Etat et des services de renseignements du dictateur Sassou-Nguesso, Hugues Ngouélondélé, président d’honneur du club des fumeurs de cigares d’Orly, est « élu » maire de Brazzaville, à vie, en février 2003 en remplacement du général Benoît Moundélé-Ngollo.

Depuis, Hugues Ngouélondélé a perdu tout discernement, happé par l’appétit grandissant du clan des kleptomanes de son beau-père, le dictateur Sassou-Nguesso.

Ce clan inique gère le Congo en général, et la ville de Brazzaville, par l’intrigue, l’incompétence, la corruption, le vol, la falsification et par des méthodes staliniennes.

Avec un budget annuel de plus de 25 milliards de FCFA pour embellir Brazzaville la poubelle, Hugues Ngouélondélé l’incapable, préfère ses voyages à Paris pour faire ses emplettes. Il y est au moins trois fois par mois.

La question que tous les Brazzavillois se posent est la suivante: où va l’argent avec une ville toujours aussi sale ?


Préférant la combine aux compétences, Hugues Ngouélondélé a récemment confié, sans appel d’offres, le marché de l’assainissement de la ville de Brazzaville à une société amie du pouvoir, SOCOFRAN, qui a dilapidé l’argent des chantiers.

Ne pouvant être sanctionné en raison de sa proximité d’avec le dictateur d’Oyo, dont la fille, Ninelle est son épouse, Hugues Ngouélondélé bénéficie pour le moment de l’immunité familiale.

25 milliards de FCFA pour refaire les caniveaux à Brazzaville et vider les rivières de Moukoundou et Mfoa, véritables nids de saletés et de maladies, offerts au regard de toute la cohorte d’Oyo qui circule de nuit comme de jour dans Brazzaville la poubelle, c’est honteusement exagéré.

Narcissique comme son beau-père, Hugues Ngouélondélé veut créer sa propre télévision municipale pour mettre en avant son ossature de basketteur manqué. Il n’en a cure que les Brazzavillois meurent de maladies éradiquées depuis bien longtemps dans d’autres capitales africaines.

Ce qui est vrai, c’est que les belles promesses d’Hugues Ngouélondélé depuis trois mandats successifs à la mairie de Brazzaville se perdent dans le sable, la boue, et la poussière de Brazzaville. On ne voit rien sur le terrain, beaucoup de paroles, mais rien, rien, rien… Zéro pointé !

Le 17 janvier 2009, Hugues Ngouélondélé, le maire de l’insalubrité publique, déclarait lors de l’émission « Prési-Zoom », animée par les perroquets du pouvoir: « Que voulez-vous que je fasse? Ce n’est pas la mairie qui construit les routes! Un kilomètre de route coûte 1 milliard. Au-delà de 500 millions, ce n’est plus la Mairie. C’est le gouvernement et les grands travaux de Jean-Jacques Bouya.

Tout à leur honneur, ses perroquets avaient osé demander à Hugues Ngouélondélé, s’il était fier de conduire ses innombrables belles voitures dans les rues de Brazzaville, et s’il circule dans la ville après chaque pluie ?

Il est de notoriété publique qu’à chaque pluie, l’avenue de l’OUA, la route de la base, de Nganga Lingolo, l’avenue Ngalifourou, sont ensevelies sous la boue.


Sonné par de telles attaques venant de son propre camp, Hugues Ngouélondélé était muet comme une tombe.

Preuve de l’aggravation de son incompétence, Hugues Ngouélondélé a fait acheter par la Mairie des véhicules de voirie en Allemagne qui n’ont jamais circulé à Brazzaville. Le coût de ce gaspillage s’élève à 200 millions de FCFA.

Repeints en vert afin de ramasser les ordures dans la capitale, les pièces ont été volées en toute impunité dans le garage de la Mairie de Brazzaville.

A force de se servir de son beau-père comme parapluie de son incompétence, Hugues Ngouélondélé vient de se tirer une balle dans le pied avec la démission fracassante du camarade Guy Marius OKANA (voir lettre de démission ci-dessous) de son Conseiller chargé des questions citoyennes, des politiques et des questions d’assainissement et d’hygiène. (1)

Dans sa lettre de démission au vitriol datée du 19 mars, il y dénonce les humiliations, la gabegie et la médiocrité du maire de l’insalubrité publique. Il pense, à juste titre, que Brazzaville « peut changer si elle a à sa tête un maire déterminé aimant sa ville ».

Ce qui n’est guère le cas de Hugues qui préfère ses cigares de luxe au bien-être des Brazzavillois.

Que ce soit au niveau national ou local, personne ne sort du lot pour essayer d’atténuer les bêtises du clan du dictateur d’Oyo.

Comme une maladie contagieuse, l’incompétence est leur lot quotidien.

Hugues Ngouélondélé n’échappera pas au sort qui sera réservé à son beau-père. Il doit être traduit devant la Justice pour les détournements de fonds publics commis depuis sa nomination à la Mairie de Brazzaville par son beau-père, le dictateur Sassou-Nguesso.

Préoccupé par sa survie politique et humaine, le dictateur Sassou-Nguesso entraînera-t-il tout son clan avec lui dans sa disparition ?

Selon les indiscrétions distillées par son entourage, le dictateur Sassou-Nguesso ne quittera le pouvoir que les pieds devant. Dont acte. Qu’il aille jusqu’au bout de sa logique suicidaire. Les Congolais aviseront.

Certains participants des Jeux africains de Brazza la poubelle, pensent s’y rendre avec des masques à oxygène en septembre, en raison de l’insalubrité. Quelle humiliation avec une ville qui bénéficie d’un budget de fonctionnement aussi conséquent !

Raillé de toutes parts en raison de son incompétence, son beau-père, le bourreau d’Oyo, avait voulu congédier Hugues Ngouélondélé en 2012, pour le remplacer par… sa fille Claudia Sassou. La continuité du bal des incapables en somme.

« Lorsque les règles institutionnelles se confondent aux désirs démesurés de la famille, la République perd son âme et l’indécence s’installe au sommet de l’Etat », écrivait un lanceur d’alerte.

Par Olivier Mouebara

Source Congo-liberty : http://congo-liberty.com/?p=11661

(1) – Hugues Ngouélondélé, l’apogée de l’incompétence et de la médiocrité à la mairie de Brazzaville