Les femmes Congolaises utilisent aujourd’hui pour le grossissement de leur postérieur et leurs seins des Comprimés, pommades de massage, produits injectables…tout un arsenal. Des pratiques qui malheureusement comportent des conséquences non négligeables.

Des nos jours, bon nombre de gens, hommes comme femmes, recourent à la vitamine faite à base des produits chimiques en vue d’espérer voir certaines parties de leur corps se développer. C’est ainsi que bon nombre de gens, du moins ceux qui recourent à ce produit, la vitamine C4, achètent des plaquettes de comprimés ou capsules à la pharmacie en grande quantité juste pour élargir certaines parties du corps, dont les parties postérieures pour les femmes. Mais, là aussi, indique-t-on, ce médicament est pris sans tenir compte de son mode d’emploi.

Certaines jeunes filles cherchent à ingurgiter des vitamines dans l’intention d’élargir certaines parties du corps. Il ressort des informations en notre possession que cela serait dû à l’utilisation de la vitamine C4. Et cela, juste dans le but de se faire désirer par des friands de la chair charnue. C’est ainsi que, sans craindre des conséquences découlant de cette pratique, certaines personnes,  généralement les filles ou les femmes, abusent de la vitamine C4. Une plaquette de dix comprimés ou capsules est prise en une seule journée alors que la prise normale doit se faire au moins en deux jours. Trois plaquettes sont parfois prises en trois jours, soit une plaquette par jour.

Mais, une telle pratique ne se fait pas sans conséquences. A en croire certains témoignages, l’utilisation de la vitamine, comme tout autre produit, n’entraine pas obligatoirement de réactions immédiates. Des réactions cliniques se produisent également, mais progressivement. Il suffit d’adapter son corps à ce même produit chimique pour qu’on en observe  des effets.

Parmi  ces conséquences, l’obésité est la plus citée et découle de l’usage abusif de la vitamine à base des produits chimiques. C’est de la sorte que l’on observe, parfois, des personnes avec des joues pendantes, mais aussi avec un ventre bedonnant et des pieds rétrécis. Mais dans l’idée des utilisateurs c’était de voir grossir leur corps tout en gardant leurs formes.

Il est également fait état d’un mélange de différentes vitamines juste pour élargir certaines parties du corps. Il ne s’agit plus seulement de la vitamine C4, mais aussi le «Super appétit», de la Dexametazole et de tant d’autres qui y existent. Ce mélange s’observe aussi dans la solution de différentes vitamines en comprimés et en sirop réalisée par certains vendeurs de pharmacie qu’on qualifie de solution «Vita-riche». Pourtant, la vitamine est un produit qui est utilisé comme accompagnateur d’un antibiotique. A ce titre, elle contribue à atténuer l’efficacité des médicaments afin d’éviter d’effets tels que le vertige, la démangeaison. C’est sur recommandation du médecin qu’une vitamine est prise. Ainsi donc, à chaque type de traitement correspond une vitamine bien précise. Car, il existe des vitamines à caractère apéritif, prescrites à une personne qui a perdu beaucoup de poids de suite d’une rechute après une grave maladie. Les vitamines sont donc prises comme des accompagnateurs.

D’autres vitamines sont acquises à la suite des aliments végétaux, en l’occurrence les Amarante, épinards, choux… qui procurent différentes sortes des vitamines au corps humain.

Car, les conséquences qui peuvent découler d’un produit chimique ne sont plus à démontrer. Pour rappel, il y a quelques années, c’était le dirabolin, un produit chimique destiné au traitement des porcs, qui était injecté dans les parties jugées les plus attrayantes du corps humain afin de les élargir. Cette pratique s’observait plus du côté des femmes.

Cancer, difficultés à l’accouchement, insuffisance rénale, perforation intestinales…

On se souviendra même un slogan autrefois en vogue indiquant «Mwasi, Mwasi nde nzoto» (entendez littéralement, une femme c’est un corps bien bâti). C’est à partir de ce moment que toute jeune fille voulait être à la « mode ». Et, pour y parvenir, du moins pour celles que le ciel avait privées de ce genre d’arguments physiques, il fallait recourir à certains produits. C’est de là qu’est née la pratique déplorée aujourd’hui.

C’est là que bon nombre d’observateurs s’interrogent sur les motivations réelles qui se cachent derrière cet enthousiasme collectif. Le gouvernement, tant central que provincial, est invité à sévir contre ce genre de pratiques afin de préserver la population des risques multiples liés à la santé. Une interdiction formelle, proposent des observateurs, doit être faite au personnel soignant (cité à tort ou à raison) de s’investir dans un pareil traitement.

© Charlène MAKINA (C.P.) – mediacongo