EXDICORDE
Ya mé lunga, Mu mé yéla
Communiqué
Il y a six mois l’EXDICORDE informait la diaspora congolaise en particuliers, et l’opinion publique en général, de l’initiation, depuis le 15 août 2012, de l’Exécutif de la Diaspora Congolaise pour la Restauration Démocratique (EXDICORDE).
Comme annoncé, cet organe a continué à travailler sérieusement sur les différents domaines qui relèvent des pôles précédemment définis pour une sortie conséquente, et surtout pour se donner les meilleurs moyens pour la réalisation de ses objectifs.
Aujourd’hui, 15 août 2013, premier anniversaire de son initiation, le Secrétariat annonce ainsi à la communauté congolaise que dès le début de l’année prochaine, année qui sera certainement l’année de sa mise sur pied et des grandes démarches et actions, l’EXDICORDE annoncera ou fera appel à un compatriote de la diaspora dont il estimera avoir le profil approprié pour assurer sa coordination en vue d’assurer la mission qu’il s’est fixée, et que nous rappelons opportunément : contribuer de façon dynamique à la restauration de la démocratie au Congo-Brazzaville, entendue prioritairement comme l’arrêt de l’Etat d’exception permanent au Congo et le rétablissement de la Constitution du 15 mars 1992.
Ce premier anniversaire est aussi une occasion propice à une mise au point sur l’actualité politique congolaise :
n L’EXDICORDE constate que le pouvoir autocratique a persisté dans sa logique de gestion hasardeuse des deniers publics que ne dément pas en ce jour même, dans une des collectivités locales du pays, l’ouverture officielle, pour fête de l’indépendance, de la très informelle et irrationnelle ‘municipalisation accélérée’ dont on s’accorde à souligner qu’elle apparait surtout comme une opération de marketing politique pour le pouvoir, une aubaine pour les entrepreneurs véreux crées de toutes pièces, et une opération de grande corruption.
n L’EXDICORDE constate également les contradictions de ceux qui se targuent du statut d’opposants au Congo qui, par leur inconséquence, sont aujourd’hui amenés, devant la stratégie du pouvoir de forcer son règne au-delà de 2016, à défendre le maintien de la Constitution de 2002, sans en mesurer les conséquences, notamment la validation des actes et décisions du régime illégitime qui hypothèquent pour longtemps l’avenir économique du pays. Cette attitude est le résultat d’une insuffisance d’analyse et de stratégie qui amène ainsi ‘l’opposition’ locale à se lier à l’agenda du pouvoir autocratique, s’exposant ainsi maladroitement aux dribles et supercheries du régime qui, nous en sommes convaincus, leur réserve de lourdes et désagréables surprises, selon les méthodes pourtant déjà éprouvées.
n Enfin, l’EXDICORDE constate et déplore le tassement et le peu d’imagination et de sens de stratégie de la diaspora et se propose, à cet égard, de développer ses propositions selon les pôles déjà annoncés.
VIVE LE CNGO-BRAZZAVILLE, VIVE L’AFRIQUE, VIVE LA DEMOCRATIE ET LES VALEURS UNIVERSELLES
« Au diable les escrocs, au diable les criminels »
France, 15 août 2013
Le Secrétariat