Le CNRT-Congo ne reconnait pas le régime illégal de Brazzaville, Le CNRT-Congo affirme et confirme sa Résistance

Congolaises, Congolais,

Chers Compatriotes,

Amis du Congo libre,

Dans cette période sombre et trouble que traverse notre cher pays le Congo, le CNRT-Congo confirme auprès du peuple congolais, son attachement et son soutien inconditionnels dans la lutte sans répit pour un Congo Libre.

Nos pensées et notre soutien vont aux victimes et aux familles de nos braves frères et sœurs martyrs, qui ont payé de leur vie, ce courage face à la folie d’un système incarné par un seul homme, monsieur Denis SASSOU NGESSO.

Les raisons d’être du CNRT – Congo sont la Résistance face au régime inique de Brazzaville, sa destruction et la promotion de la Transition, gages absolus et uniques qui permettront à notre pays de sortir des 32 ans d’obscurantisme, de gabegie financière, d’arbitraire et de tribalisme érigés en mode de gouvernance.

Le CNRT – Congo dans la droite ligne de son objet et dans un souci de cohérence, rappelle qu’il a en son temps éclairé le peuple congolais sur l’issue aujourd’hui connue des infâmes élections présidentielles, organisées dans un huis clos total par le dictateur de Brazzaville le 20 Mars 2016.

Nous saluons avec respect la dignité, l’intelligence et le courage inébranlables du peuple congolais, qui a démontré au dictateur d’Oyo et à la face du monde qu’il dit définitivement NON à ce régime honni et méprisable.

C’est à n’en point douter la raison principale qui a conduit ce système à la dérive, à publier des résultats connus d’avance à trois heures (3 heures) du matin dans la nuit du 23 au 24 Mars 2016, déclarant Monsieur Denis Sassou Nguesso vainqueur, et dans la foulée à déclencher le 04 Avril les massacres dans la région du Pool sans oublier les privations de libertés de toutes sortes, les intimidations et les violences quotidiennes infligées au peuple congolais sur l’ensemble du territoire.

Après avoir volé la victoire du peuple congolais, ce régime qui a perdu les élections organisées par lui-même dans un chaos total, décide une fois de plus de le martyriser.

Ces massacres se déroulent à huis clos, les populations sont à la merci des sbires et des mercenaires à la solde du régime, qui empêchent l’accès à toute organisation indépendante.

Le CNRT-Congo dénonce et condamne vivement ces massacres, ces violences physiques et psychologiques, ce holdup électoral, et réitère le fait qu’aucun dictateur n’organise une élection sur des fondements républicains ; la tripatouille des valeurs d’éthique est son mode de fonctionnement (fichier électoral incohérent, commission électorale partiale, cour constitutionnelle aux ordres…).

C’est pour ces raisons que le CNRT-Congo a décidé de ne soutenir et de n’encourager que les actes de Résistance posés par les candidats se réclamant de l’opposition, lors de cette pantalonnade élective qui a une fois de plus profité à l’indigne régime de Brazzaville.

Le CNRT – Congo martèle que ce pouvoir illégal se doit d’être combattu avec toutes les énergies et toutes les stratégies disponibles sans concession aucune.

Le Congo devient un pays totalitaire dépassant le cadre dictatorial à pensée unique :

· Les inégalités et l’injustice sociales s’accentuent,

· Le matraquage, l’intimidation, l’emprisonnement, l’empoisonnement, l’assignation à domicile de citoyens et d’opposants politiques se banalisent…

Le CNRT – Congo rappelle que de nombreuses disparitions et arrestations ont été perpétrées depuis le faux référendum d’Octobre 2015 et que ces personnes demeurent encore en prison sans motif, et sans jugement.

Face à cette barbarie, au totalitarisme exacerbé par l’incompétence des acteurs politiques à mener de véritables actions pour la sauvegarde de la démocratie et du développement humain, le CNRT – Congo amplifie sa résistance civile et demande à tous les Congolais d’emboiter le pas pour une résistance totale.

Face à ce pouvoir illégalement installé, prenant en otage le vote du peuple congolais, nous avons le droit et la raison chers compatriotes de dire NON à

cette montée de pensée incendiaire de la paix et du « bon vivre » Congolais. Nous avons le droit et la raison de dire NON à cette imposture !

C’est pourquoi nous demandons l’arrêt des bombardements des populations civiles de la région du POOL.

Nous demandons également la libération immédiate et sans condition de Messieurs Paulin Makaya, Modeste Boukadia, des prisonniers d’opinion et de toutes les victimes de cette répression aveugle, dont les familles sont sans nouvelles quant aux lieux et aux conditions de leur détention.

Nous demandons à la Communauté Internationale, et particulièrement à la France, les Etats-Unis d’Amérique et l’Union Européenne d’amplifier l’isolement diplomatique de ce régime inique par une obligation de dialogue avec l’opposition conditionnant toute demande d’aide éventuelle.

Nous demandons à la Communauté Internationale, et plus particulièrement aux Nations Unies de diligenter des enquêtes indépendantes sur l’état des droits et des libertés fondamentales et  individuelles au Congo, et d’ouvrir des investigations sur les massacres en cours dans la région du Pool.

Nous demandons à la justice américaine de permettre le dépôt de la plainte sur « les Disparus du Beach » comme crime contre l’humanité, plainte actuellement en cours d’instruction au parquet de Paris.

Nous demandons au Vatican d’ouvrir le procès en béatification du Cardinal Emile Biayenda, lâchement assassiné le 23 Mars 1977 à la suite de l’assassinat du président Marien Ngouabi, le ministre de la sécurité et de la défense au moment des faits s’appelant monsieur Denis Sassou Nguesso.

Nous demandons au FMI et à la Banque Mondiale, ainsi qu’aux différents créanciers du Congo, d’instruire d’urgence une enquête sur l’utilisation des remises de dette consenties au Congo en 2010, et au-delà sur la gestion opaque du pétrole congolais, qui à n’en point douter impacte la crédibilité de son papier et sa solvabilité, ainsi que sa capacité à honorer ses engagements vis à vis de ses créanciers.

Nous saluons l’isolement croissant au niveau international dont le régime de Brazzaville est l’objet, car on ne peut impunément et indéfiniment dénier au peuple congolais ses droits. Les amis du Congo Libre ne s’y sont pas trompés, rejoignant ainsi les Résistants congolais de l’intérieur et de la Diaspora, dans cette volonté commune et inébranlable d’asphyxier ce pouvoir indigne. Ce travail ne s’arrêtera qu’une fois ce pouvoir anéanti et mis hors d’état de nuire.

Les hommes et les femmes politiques du 21ème siècle se doivent d’incarner des valeurs et d’assumer des responsabilités, en gardant à l’esprit que dans chacun de leurs choix, ils agissent sur l’avenir de tout un peuple. Le respect des valeurs démocratiques, des droits humains et la promotion de l’unité nationale doivent être le leitmotiv de toute politique au Congo Brazzaville.

La classe politique Congolaise très souvent brocardée pour son incapacité à trouver des solutions à la hauteur des défis présents, se doit de relever le défi contre la dictature.

Tout pouvoir est un pouvoir du peuple disait Abraham Lincoln, donc toute personne qui le confisque illégalement est en infraction et doit être combattu !

Steve Biko, résistant sud-africain disait : « Nous nous sommes lancés dans la quête d’une vraie humanité et quelque part, à l’horizon, la récompense de nos efforts nous attend ».

Chers compatriotes, avançons avec courage et détermination, puisons notre force dans notre sort commun et notre fraternité, un jour nous serons en état de donner au Congo le plus beau des cadeaux : un visage humain.

Que vive le CNRT-Congo

Que vive le Congo Libre !

Diffusé le 26 mai 2016

CNRT