Il s’est tenu le 07 novembre 2014 à Brazzaville dans la salle des banquets du palais des congrès, la réunion extraordinaire du Bureau Politique du PCT.

Ce jour là, tout le Peuple Congolais avait les oreilles et les yeux rivés sur les membres du Bureau Politique et sur tout le PCT.
Le Peuple savait que le PCT, à travers cette réunion voulait précipiter son agenda sur le fameux changement programmé de la Constitution du 20 janvier 2002.
Après moult et sulfureux échanges, le PCT a rendu public un insipide communiqué final évitant pour l’instant, précautionneusement, au Congo le scénario Burkinabé.
Mais, comme un Peuple échaudé craint l’eau froide, cette reculade du PCT n’a pas fait baisser la garde aux Congolais, qui du reste demeurent vigilants et n’ont jamais oublié que le PCT a toujours été et restera un parti comploteur, récupérateur et manipulateur pour se donner le beau rôle le moment venu.
Aussi, le Peuple Congolais a dans son viseur tous les membres du Bureau Politique et du Comité Central du PCT, en toute circonstance de temps et de lieu.

Il est désormais clair que le Bureau Politique du PCT, pris de peur, n’a pas osé affronter la grogne populaire en tranchant le débat en faveur du changement de la Constitution du 20 janvier 2002. Le syndrome du Burkina-Faso et la chute de Blaise COMPAORE, « l’ami intime » du Président SASSOU, règnent dans tous les esprits.

Le Bureau Politique a été informé pendant le déjeuner de la contestation populaire qui se préparait dans les différentes villes du TCHAD.

Le Peuple Congolais félicite le Professeur Charles Zacharie BOWAO que SASSOU a voulu noyer dans l’affaire du 04 Mars, alors que ce sont les entreprises des enfants du Président, KIKI, COCO, KAKA… qui ont perçu par 3 fois l’argent du Trésor Public, sans pour autant déplacer les camps militaires.
Le Professeur BOWAO a mis les deux pieds dans le plat en interpellant la conscience de ses camarades du PCT. Il a demandé avec courage que soit examinée la seule option possible, celle de trouver « une porte de sortie honorable » pour le Président du Comité Central du PCT Denis SASSOU NGUESSO.
Seul à l’avoir soutenu, le Camarade Richard EYENI, bravo à ce doyen qui a demandé que soit considérée la proposition « très pertinente » du vaillant Camarade BOWAO. Le Peuple doit connaître ses grands esprits du PCT !

Les Camarades Pierre NGOLO, Michel NGAKALA, d’habitude très offensifs, ont préféré reculer et botter en touche. Ils ont compris que l’instrumentalisation orchestrée du Conseil National des Sages à la tête duquel ils avaient placé l’oncle du chef, Mr EWENGUE, ne pourra porter ce projet « incivique » de changement constitutionnel.

C’est pour cela que le Peuple demande au PCT de se ressaisir et d’aider le Président SASSOU à quitter le Pouvoir avec Honneur et garanties, pour qu’il bénéficie demain des circonstances atténuantes. Cela lui épargnera le sort des Ben Ali, Laurent Gbagbo, Kadhafi, Moubarack, Campaoré, etc. Le Président SASSOU ne mérite pas cela, à lui de savoir discerner les Signes astraux des Temps. Pour le parti de Compaoré, c’est maintenant l’archevêque de Bobo Diolasso qui plaide pour ses membres, désormais considérés comme des Ebola politiques.

Les Camarades OBAMI ITOU, Rodolphe ADADA, Jean Jacques BOUYA, Jeanne DAMBENDZE, Henri OSSEBI (qui avait pourtant insulté copieusement SASSOU pendant la CNS), Henri DJOMBO, François IBOVI (qui a fuit comme un lâche la réunion), Arlette NONAULT SOUDAN, (qui a abandonné son mari à Paris pour des aventures impudiques à Brazzaville), NZOMBILA…vous et d’autres que nous citerons bientôt, vous avez demandé que l’on change la Constitution de notre Patrie, malgré le SYNDROME BURKINABE ; le Peuple vous a enregistré à travers ses dignes fils qui siègent avec vous à l’intérieur du PCT. On sait bien que ce n’est pas votre intime conviction, mais comme l’homme de Mpila écoute tout, pour ne pas risquer d’être évincé de vos postes respectifs, vous avez choisi de sacrifier le Peuple pour vos intérêts égoïstes, partisans et mesquins.

Le Peuple vous en sait gré et demande à vos proches de prendre toutes les dispositions utiles, afin de vous sauver de ce gouffre où l’histoire de notre Pays vous comptera parmi les fossoyeurs et les indignes fils du Congo.

Quant à ADADA, DJOMBO et NTSIBA qui attendaient la passe du Président SASSOU, au cas où il ne se présente pas ; lui même SASSOU sait ce que chacun de vous pense de lui et vos différents calculs et lâchages à certains moments et à certains endroits, comme aux Nations Unies, dans vos écrits, propos et causeries familiales, pendant lesquelles vous ne cessez de diaboliser l’homme de Mpila que vous espérez pourtant succéder à la Présidence. Les mêmes calculs de succéder au Président SASSOU, sont aussi faits dans les laboratoires d’ONDONGO, BOUYA, NDENGUET et JD OKEMBA comme quoi le Vieillard de Mpila est vraiment lâché. En bon rusé légendaire, le Président SASSOU le sait et feint de ne pas voir, de ne pas savoir. Mais méfiez – vous, l’Astre d’Oyo vous a à l’œil et il aura le dernier mot !

Tout ce beau monde, le Peuple connaît vos somptueuses villas au Congo. Prochainement nous allons publier les photos de ces villas, que nous allons incendier comme à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso. Blaise n’est pas parti à Yamoussoukro avec tous ses dignitaires ; les autres dignitaires et maîtres-chanteurs se sont volatilisés dans la nature pour échapper au châtiment du Peuple souverain, le même qui leur avait prévenu de ne pas toucher à sa Constitution.

Les camarades membres de la fameuse commission mise en place par le Bureau Politique, soyez lucides, impartiaux, républicains et patriotes. Et, pensez à vos noms de familles qui engagent tous vos proches parents et postérité. Le Peuple connaît tous vos immeubles, vos maîtresses, vos activités économiques…

Camarades COUSSOU-MAVOUNGOU, Ferdinand SABAYE, Charles Zacharie BOWAO, pendant que vous méritez encore que l’on vous appelle camarades, n’oubliez pas que vous êtes des jeunes cadres compétents dans vos domaines respectifs. Vos mains sont encore propres, ne les salissez donc pas à l’autel de l’éphémère et du saut vers l’inconnu. Aujourd’hui au Burkina les jeunes cadres qui se sont laissés embarquer les yeux fermés par Blaise, sont désormais sans repères dans la nature.

SABAYE, le Président SASSOU ne vous a jamais fait Ministre malgré votre fidélité et votre compétence. Il a préféré des « Traîtres » notoires comme les Moungalla, Mabiala, Maboundou, même Kimpouni et autres transfuges. Ce n’est pas le bon moment pour vous d’aller dans un Gouvernement de « suicide collectif ». N’oubliez pas que même le TITANIC avait eu quelques 1500 survivants.

Attention, Le Peuple seul détenteur du Pouvoir vous regardera sans désemparer jusqu’en 2016 ;car l’Histoire du Congo nous enseigne que notre Digne Peule, le Peuple Congolais n’a pas attendu le printemps burkinabé pour prendre conscience , il avait déjà par le passé, chassé , par le biais d’ insurrections YOULOU (1963), MASSAMBA-DEBAT(1968), YHOMBI OPANGAULT(1979) ; et même SASSOU NGUESSO a eu droit à ses frémissements insurrectionnels avec la gigantesque grève des syndicats en 1990 qui engendra la Conférence Nationale Souveraine. Puis ipso facto, son départ en 1992 avec seulement près de 17% de Congolais favorables à lui.

Pierre MABIALA, Bienvenu OKIEMI et Justin KOUMBA, les trois maîtres- chanteurs, n’ont cessé de nous fredonner que le changement de la Constitution dont ils parlent, est une aspiration du Peuple Congolais. Blaise COMPAORE chantait le même refrain jusqu’au jour où il a été chassé par le « même » Peuple Burkinabé. Il n’a même pas osé quitter le Burkina sous les yeux curieux du même Peuple qu’il disait acquis à 100%, à sa modification « incivique » de la Constitution.

Tous les membres du Bureau Politique et même ceux du Comité Central doivent prendre avec « philosophie » les réactions du Peuple lors des obsèques de Jean Pierre THYSTERE TCHICAYA et de Willy MATSANGA.

Comme quoi, on ne peut pas tromper tout le Peuple tout le Temps, et surtout après 32 ans de pouvoir sans partage, dans l’écrasement et l’humiliation du Peuple.

Lorsqu’on a géré 50.000 milliards de F CFA sans résultats probants pour le Bien être des Congolais, quel est ce membre du Bureau Politique qui peut s’engager vers une décision « hasardeuse » et « aventurière » de changer la Constitution pour permettre à un seul individu de gérer 100.000 milliards de FCFA, pour son bonheur personnel et celui de sa seule famille ?

Alors, pendant qu’il est encore temps, pour votre intérêt et celui de votre famille, mettez vous en quarantaine volontaire avant que le virus d’Ebola Politique qui vous guette, ne vous frappe irrémédiablement.

Bravo au Camarade André OKOMBI SALISSA qui était le « premier » poids lourd du PCT, tel un visionnaire, qui avait déjà dit « haut et fort » son opposition de principe au changement de la Constitution, avec entre autre ses célèbres déclarations : « Par la force des idées et le courage d’agir. Dans l’histoire, les idées ont fait trembler des empires. Victor Hugo disait que personne ne peut rien contre une idée dont l’heure est venue. Nous sommes à la fin d’un cycle de l’histoire. Une nouvelle page va s’ouvrir. Ceux qui ne le comprennent pas, ou ne l’acceptent pas, sont dépassés et seront retournés avec la page. Il y a une masse de jeunes qui attend qu’on leur propose un avenir. Ils attendent depuis longtemps, certains sont entrés dans la quarantaine ou la cinquantaine sans n’avoir rien eu. Ceux qui les suivent ont peur de l’avenir parce qu’ils n’ont rien sur quoi s’accrocher. Ils sont tous impatients. », et aussi : « Je crois, cependant, que le débat sur la succession du Président SASSOU NGUESSO est inéluctable, il s’imposera même à ceux qui veulent nier la finitude de l’humain. La Constitution actuelle du Congo fait que le Président SASSOU ne pourra plus se représenter à la fonction suprême de l’Etat. C’est un fait avec lequel notre parti doit faire. Il ne faut pas chercher à tromper l’Histoire. La seule vraie question, de mon point de vue, pour tous ceux qui ont accompagné le Président SASSOU dans sa longue vie politique, est de mettre un cadre pour lui éviter un faux pat sur le dernier virage. Il faille mettre toute notre expérience politique à profit et mobiliser toutes les ressources pour consolider son Legs à la Nation. Vouloir biaiser avec l’évidence de la fin d’un cycle de l’histoire, c’est prendre des risques inutiles, pour lui-même, et pour le Pays. Le Pays est, actuellement, stable, c’est, déjà, un très bel héritage, sur lequel il faut construire. On est, parfois, plus grand par la façon de quitter le pouvoir que par la façon d’y accéder. Mandela avait réussi les deux. C’est un Grand Homme. ». Ces deux déclarations du Camarade André OKOMBI SALISSA qui datent de plus d’une année, touchent le vif du sujet aujourd’hui.

Ces réflexions Okombistes prouvent qu’au sein du PCT, il y a aussi des démocrates, il faille pour eux ménager une voie de « Sortie Honorable » à leur Très Cher camarade Président, fidèle continuateur de l’œuvre de l’immortel Marien NGOUABI ; car le Ngouabisme se conjugue avec le Patriotisme, l’attachement à la République et à l’Unité Nationale. Le Ngouabisme est radicalement contre les velléités de Monarchie, chers camarades, faisons Honneur au « Fondateur du PCT », le Président Marien NGOUABI.

Le Camarade M.A. NKAM, membre du Comité Central du PCT

source:  Zenga-Mambu