Claudine Munari est une femme politique congolaise
Par Jean-Claude BERI.
Claudine Munari est une femme politique congolaise de 65 ans et présidente de la plateforme d’opposition Frocad Idc-3JM depuis juillet 2016. Directrice de cabinet de l’ancien président Pascal LISSOUBA entre 1992 et 1997, elle fonde en 2002 son propre parti politique, le Mouvement pour l’unité, la solidarité et le travail (MUST). L’ancien ministre du Commerce et des approvisionnements en 2009 de Sassou devient aujourd’hui la première cible des médiocres qui refusent de changer.
Elles sont des milliers à travers le monde à avoir osé briser le silence pesant sur la dictature et la violence régnantes au Congo-Brazzaville. Parmi elles nous pouvons citer sans crainte de se tromper Mme NGNALI MAMBOU, Gladys MINDOULI et Gertrude MALALOU-KOUMBA. Une sortie très remarquée en 2017 de notre jeune sœur Gladys MINDOULI dont les réactions (vidéo) méritent un slave d’applaudissement.
En 2017, les lecteurs du site DAC PRESSE viennent de plébisciter l’œuvre de Claudine MUNARI, notamment ses prises de positions tranchantes et cinglantes de vérités sur la crise politiques congolaise comme étant la femme qui a plus marqué l’année 2017.
Ce 5 juillet 2016, lors une réunion extraordinaire de l’opposition, vous preniez la tête de l’IDC FROCAD avec pour seul mot d’ordre : LA RESTRUCTURATION DE LA COORDINATION pour mettre fin au vagabondage politique et aux propos ambigus de certains membres Claudine MUNARI sonnait le glas d’une opposition malléable.
C’est ainsi elle n’hésita pas de monter au créneau en ces termes « Si les Congolais ne font rien, personne d’autre ne fera quelque chose. Chaque peuple à son propre pays. Nous n’avons pas de pays de rechange. Le Congo est notre pays. Battons-nous pour le libérer.»
Par ces propos, (MUNARI) vous aviez pris le bâton avec les autres pour faire de ce combat pour la restauration de la démocratie un devoir ou doit régner l’honnêteté, intégrité et amour de la vérité. Par votre engagement, vous redonnez un espoir qui force le respect en raison de votre ambition pour la construction d’un Congo plus juste. Mme MUNARI, vous avez redonné le sens de la vie aux femmes.
Aujourd’hui, nous l’observons tous les jours, nos femmes congolaises sont déterminées, fortes, courageuses, inventives, inspirantes. Elles sont simplement extraordinaires. Vous et beaucoup d’autres encore plus jeunes refusez d’abandonner la société congolaise encrée dans une hostilité injustifiée de l’émancipation de la femme de périr dans une misogynie archaïque.
Votre combat pour libérer le Congo des griffes de l’organisation clanique et terroriste habillée d’un voile blanc au Congo-Brazzaville force le respect devant tant d’adversité. Votre refus de vous jeter dans cette constante observée chez la plus part des partis politiques; ils agissent tous comme des vautours prêts à se partager la carcasse du bien commun qu’est la nation congolaise
C’est pourquoi vos actions pour dire NON au projet consistant à sucer nos fortunes de pétroles et autres antivaleurs remettent, sans le vouloir, en selle toutes les femmes congolaises qui n’ont jamais oublié que l’honneur d’une femme ne sauraient être piétinées car elles sont les gardiennes de nos racines et de nos sources en tant que maman.
Vous êtes aujourd’hui l’actrice pour la liberté, le droit et l’éducation des congolaises et congolais. Cette attitude ne peut qu’imposer l’admiration.
Tant bien même que cet engagement vous vaut d’être la première la cible des médiocres qui refusent de changer. Vous acceptez d’être embastillée quotidiennement pourtant vous êtes toujours debout !!
Madame MUNARI, oui, vous êtes toujours rester debout là où les autres ont abdiqué, fléchit les genoux ou rejoint Satan la queue entre les jambes toute honte bue. Seulement, Madame MUNARI le peuple congolais n’a pas la mémoire courte, il saura reconnaître les siens le moment venu. Votre engagement ne sera jamais pris pour un papier kleenex mais plutôt pour une force qui annonce les victoires de demain dans la paix . Car vous vous battez sans les armes mais vos cartouches qui ne sont pourtant que des paroles de vérité sont aussi blessantes.
L’échec ne vient pas de nulle part, mais plutôt d’une absence de clarté politique, de crédibilité et surtout d’audace à défricher des voies nouvelles au sein de ce qui peut encore s’appeler opposition , contre l’austérité, le clan et toute forme de clientélisme.
C’est pourquoi nous vous exhortons pour 2018 de reconstruire cette opposition en empruntant le chemin de la clarté, de la dénonciation du système déviant, de travailler au rassemblement avec les forces de la société civile. C’est ce rassemblement qui à terme peut être porteur d’avenir.
Pour 2018, Il serait impérieux de continuer votre combat et d’ouvrir un vaste débat au sein de l’opposition et surtout d’y associer encore plus de femmes sur ces questions fondamentales, favoriser la pensée critique, prendre le temps de la réflexion et de l’analyse dans le respect des opinions et des différences, car le monde bouge et se complexifie.
Vous devez continuer à nourrir l’arbre de l’espérance d’un Congo meilleur. Si vous faiblissez c’est le peuple qui perd dans ce jeu macabre de calculs politiciens et s’il ne se détache pas intelligemment de ces chapelles politiques agissant comme des sectes ésotériques, il y laissera toujours et davantage sang et pleurs ainsi le Congo perdra son âme.
Par Jean-Claude BERI