Congo Brazzaville, Congo Kinshasa, ils se sont tous égarés en chemin ?

Ils se sont tous égarés en chemin ? Oui je parle des Démocrates Résistants! Les grandes valeurs qui fondent la condition humaine sont en perdition: l’amitié, la solidarité, la loyauté, la vérité, le respect de la vie humaine. Par contre les crimes de masse, les tueries, le vol, le viol, la tricherie,ont depuis longtemps pris la place en Afrique subsaharienne et plus fortement dans les deux CONGO Le premier point abordé :Comment combattre Sassou Nguesso et soutenir Kabila dans sa tricherie ? Comment comprendre que quelqu’un qui n’a pas gagné les élections et placé bien loin comme tata 8% en 2016 donc Tshisékédi soit soutenu et accepté comme Président par ceux-là même qui disent combattre Sassou Nguesso ? Comment refuser la légitimité de Fayulu élu par le peuple congolais sous prétexte que la communauté internationale le soutient ? Le comble est qu’ils trouvent des excuses et justifient leur position par des supposées stratégies. Mais c’est quoi comme stratégies ? Il y en a qui disent que Tshisékédi va dissoudre le Parlement pour avoir la majorité. Mais comment ? Quand l’armée, la police, la justice, tout est encore contrôlé par Kabila ? N’ayant aucun soutien sur le plan international, ni le soutien de la majorité du Peuple congolais puisqu’il n’a pas été élu, Tshisékédi ne prendra aucune initiative allant à l’encontre des caciques de la dictature . Il risquera d’être fusillé comme un lapin s’il essaie de ne pas respecter ces accords avec Kabila. Voila la réalité politique et stratégique. Le deuxième point: l’intervention de la communauté internationale ? Les mêmes pensent que la communauté internationale n’a pas un mot à dire sur les élections présidentielles en RDC. La raison avancée: la souveraineté des États. Ils se trompent complètement, les autres États ont le droit de se mêler d’une élection présidentielle dans un État souverain car la reconnaissance du nouveau pouvoir , sa légitimité internationale comme  » Président  » dépendent également de ce que les autres pensent sur le déroulement des élections qui l’ont conduit à la tête de son pays. Nous avons vu certains États démocratiques se mêler de l’élection de Poutine, de Trump et autres. Je vous informe qu’en RUSSIE, il y a même eu l’envoi des observateurs de l’UNION européenne pour aller constater le bon déroulement des élections présidentielles en RUSSIE chez Poutine. Même l’élection de Bolsonaro au Brésil en 2018 a fait couler beaucoup d’encre chez les démocrates et pourtant c’était bel et bien une élection démocratique. Mais le fait qu’il soit un extrémiste nationaliste, ultra libéral l’a mis sur les bancs des Présidents pestiférés. Voyez-vous ? Je ne perds pas de vue que Sassou Nguesso c’est un opportuniste qui essaie de sauver sa peau en s’alignant sur ce que la communauté internationale. Il ne vaut pas grand-chose sur le plan international. Ce n’est pas sa prise de position opportuniste qui va faire changer les positions des démocrates. Les congolais de Brazzaville ne doivent pas perdre le chemin sous prétexte que Sassou soutient Fayulu ? Depuis quand les positions du dictateur génocidaire ont de l’importance ? Pourquoi toujours agir selon le tempo de ce tueur de masse jusqu’à perdre les raisons de son combat ? Certains surtout ceux qui soutiennent les dictateurs avancent comme raison la souveraineté des États africains. Mais pour les morts au Kivou et ailleurs ils veulent que la communauté internationale intervienne. Or c’est dans ce domaine qu’il est difficile d’intervenir quand ce n’est pas un État voisin qui ouvertement attaque l’autre. Si c’est le cas, l’intervention de la de la communauté internationale peut être aisée parce que c’est prévu dans le chapitre 7 de la Charte des Nations Unies. Ils oublient que la protection, la sécurité des personnes et des biens sur un territoire relève exclusivement du pouvoir régalien d’un État et complètement de la souveraineté exclusive des États. Là aucun texte dans la Charte ne prévoit l’intervention de la communauté internationale. c’est pourquoi il est mis en place des ONG des droits de l’homme pour suppléer ce manquement. Or l’intervention des ONG est conditionnée généralement par l’acceptation de l’État concerné ce qui n’est pas le cas du Chapitre 7. Troisième et dernier point: les multinationales et les matières premières ? Nous voulons tous.tes que L’Afrique ait le contrôle total de ses matières premières. Mais comment faire ? L’Afrique n’a aucune technologie de pointe dans ce domaine ni de compétence nécessaire. S’il y a des compétences, ils sont tous en exil à cause des systèmes politiques. L’Afrique n’a pas non plus les finances nécessaires pour l’exploration des matières premières. Parce que avant d’exploiter, il faut explorer, chercher où se trouvent les matières premières comme le pétrole. Or l’exploration coûte de l’argent. Tantôt on trouve du pétrole, tantôt on ne trouve pas, tantôt c’est de mauvaise qualité, donc invendable. Dans l’état actuel de l’Afrique subsaharienne a-t-on les moyens de faire partir les grandes puissances et leurs multinationales?Nous sommes déjà incapables de virer nos dictateurs. Alors imaginer luter contre les grandes puissances et leurs multinationales aujourd’hui c’est impossible. Or installer des vraies démocraties, respecter la loi, installer des États de droit afin d’arrêter des conflits liés à l’accaparement du pouvoir par la force restent les solutions. Le respect des lois permet la bonne gouvernance, la bonne gouvernance permet de mieux gérer le peu laissé par les multinationales afin de mettre en place des projets de développement afin de former les ingénieurs, d’investir dans la recherche et l’innovation, faire revenir les cerveaux qui ont fui l’Afrique. C’est le respect de la loi qui fera que les grandes puissances respectent l’Afrique. Des présidents réellement élus travailleront dans la bonne gouvernance puisqu’ils vont se battre , travailler et convaincre le Peuple pour être réélus. Voilà quelques pistes de réflexion pour vous dire qu’il n’y a que le respect des droits et la mise en place des vraies démocraties qui peuvent sauver l’Afrique. Cela dépend de nous, de ce que nous comptons faire pour nous débarrasser des dictateurs. ceux qui passent leur temps à insulter l’occident et penser que c’est eux qui feront pour nous, c’est de la démagogie et du populisme. La réalité est tout autre! Travaillons pour l’Afrique, travaillons pour les “ CONGO”. femme engagée dans le leadership féminin. pour changer l’Afrique.