Jean-Jacques Bouya
C’est bien que le FMI s’intéresse à la corruption au Congo mais il faut qu’il s’intéresse aussi aux détournements du denier public car l’argent qu’il va donner au Congo risque d’être détourné par un homme comme Jean Jacques Bouya qui aux dires du « députain » Ibovi a décaissé de l’argent au Trésor Public congolais pour construire une route imaginaire de cent trente-cinq kilomètres.
Quand on imagine le coût d’une route – en prenant juste exemple sur le tronçon routier Pointe-Noire – Dolisie de 150 kilomètres, pour sa route imaginaire de 135 kilomètres, Jean Jacques Bouya, éternel ministre des Grands et Petits Travaux de la République, aujourd’hui, ministre de l’administration du territoire, l’homme qui achète même des bicyclettes aux autres ministères, a dû se mettre des centaines voire des milliers de milliards dans la poche. Et en pleine banqueroute du pays, c’est très grave. Mais ce qui est plus grave, c’est que personne ne demandera des comptes à Jean Jacques Bouya, prince à l’impunité absolue du royaume.
un autre exemple de route : la route qui part du rond-point de l’aéroport de Maya-Maya au rond-point de « dix maisons », longue de 2 Km a coûté 2 milliards de F CFA, soit le prix du km d’une route au Congo-Brazzaville est de 1 milliard.
A vous de calculer le montant total que Jean-Jacques Bouya a mis dans ses poches personnelles pour une route imaginaire de 135 Km dont les fonds ont été décaissés du Trésor public.
Que l’honorable très désagréable Ibovi pour le membre du clan Jean Jacques Bouya demande à Clément Mouambe de virer le voleur ventripotent plein aux as et aux ascaris est amusant : Mouambe ne peut pas virer un membre de l’ethnie-Etat, de surcroît un membre de sang royal. Comment ferait-il ? Non, Denis Sassou Nguesso ne l’accepterait pas, lui qui protège les voleurs de sa famille, lui le grand Angwalima qui a fait pire que Jean Jacques Bouya. Comment pourrait subsister le royaume de Denis Lucifer Sassou Nguesso s’il s’acharnait sur ses serviteurs, de surcroît, des membres de sa propre famille royale ?
EN CLEPTOCRATIE, LE VOLEUR EST UN HEROS ! PLUS IL VOLE, PLUS IL EST GRAND ET HONORE !
EN CLEPTOCRATIE, CE SONT LES HONNÊTES HOMMES QU’ON EMPRISONNE TANDIS QUE LES VOLEURS SONT AU GOUVERNEMENT ET A DES POSTES IMPORTANTS POUR VOLER !
Vous reconnaîtrez Jean Jacques Bouya à son ventre. Il est plein aux as et avec des comptes bancaires bien nourris…
Le FMI ne peut pas juste s’intéresser à la corruption car le corrompu reçoit de l’argent pour fausser le jeu de la distribution des marchés ou du bon fonctionnement de la république mais le voleur prend l’argent directement dans les caisses de l’Etat et appauvrit son pays, empêchant ainsi toute forme de développement et de progrès. Et ceux-là, ces pilleurs-là, sont bien plus dangereux que les corrompus.
Il faut que le FMI s’empare de l’affaire de la route fictive afin que Jean Jacques Bouya alias ventre bedonnant puisse restituer l’argent qu’il a volé au Congo, en tout cas, au moins 300 milliards de francs cfa – juste pour ce coup-là. Si cette organisation néglige cet aspect du problème, on pourra dire que madame Christine Lagarde n’aide pas le Congo mais engraisse les cleptocrates du Congo.
Nous avons déjà dit que la triste conséquence de mettre les membres de sa famille à des postes importants est pour un monarque l’impossibilité de les sanctionner. En vingt ans de pouvoir, aucun « détourneur » ou voleur d’argent public n’a été mis en prison pour pillage des deniers publics. Et pour cause ! Le gangster en chef au sommet de l’Etat privé du Congo est le modèle que tous imitent. Il ne peut donc rien faire. Et c’est à de tels brigands, de tels barbares d’Etat que madame Christine Lagarde veut donner les milliards de dollars de la communauté internationale !
Le tribalisme s’accompagne d’une impunité absolue pour les proches du chef de l’Etat. Au Congo, il suffit de dire : « Je suis Mbochi ! » pour que l’injustice qui nous tient lieu de justice passe son chemin. Le système judiciaire ne tourne qu’à la protection du régime et des ses membres, ses voleurs d’Etat.
Dans le cas public soulevé par le « députain » Ibovi qu’on dit très proche de Denis Sassou Nguesso, si la justice existait au Congo, Oko Ngakala allait ouvrir une enquête sur le détournement de denier public perpétré par Jean Jacques Ventripotent Bouya. Même en temps de banqueroute, les voleurs bénéficient au Congo d’une immunité absolue s’ils sont proches du chef du gang des barbares venus du bord de l’Alima. Jean Jacques Bouya sait qu’il n’a rien à craindre car Denis Sassou Nguesso ne se passera pas d’un aussi bon voleur que lui.
Au Congo, plus tu voles, détournes le denier public, plus tu es récompensé par le gangster en chef ! Et on veut nous faire croire que donner de l’argent à l’ethnie-Etat, c’est sauver le Congo ? De qui se moque-t-on ? Le premier problème du Congo, c’est Ali Baba Sassou et les 40 voleurs sinon plus du Congo. Tant qu’ils seront au sommet de l’Etat qu’ils ont privatisé, il n’y aura aucun espoir pour le Congo qui verra son déclin s’accentuer.
Même si l’argent n’a pas de morale, même si le monde de l’argent ne se préoccupe pas de démocratie, nous avertissons madame Christine Lagarde qu’elle finira par se faire avoir si elle donne l’argent du FMI à ce vieux mastodonte de Sassou qui fera semblant de collaborer mais dès qu’il recevra l’argent de la communauté internationale, ce mokilibembé de l’Alima reprendra ses mauvaises habitudes. Pourquoi ? Parce qu’un vieux ndzokou de l’Alima de bientôt soixante-quinze ans ne peut pas changer.
Si la dénonciation publique du députain Ibovi n’a pas d’écho au Congo, ça peut se comprendre mais que madame Christine Lagarde ne s’en intéresse pas, elle qui veut comprendre les circuits par lesquels se volatilise l’argent du Congo, enverrait le message que le FMI veut juste sauver la bête Sassou et non la proie Congo.
LION DE MAKANDA
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JEAN-JACQUES BOUYA, L’IMPOSTEUR DES « GRANDS TRAVAUX ».
Denis Sassou Nguesso et Jean-Jacques Bouya
Dans ses rêves les plus enfouis, ce resquilleur ès qualité des deniers publics congolais, veut succéder à son oncle, le dictateur Sassou-Nguesso.
Pilote de formation sans références dans une école au Canada dit-il, probablement recalé dans une école de Steward ou d’agent d’escale d’aéroport selon d’autres, il a été incapable de fournir le nom de l’école d’aviation dans laquelle,il aurait eu son diplôme !
Chasseur à la sagaie, Jean-Jacques Bouya doit tout à son cousin Edgard Nguesso.
Ce tandem sulfureux, auquel il faut rajouter Jean Dominique Okemba, un autre pseudo neveu et chef des services secrets » , regardent avec un très mauvais œil, la place prépondérante que prend les enfants de l’oncle que sont Christel dit « KIKI » et la veuve Claudia Leboumba dit »COCO », dans la gestion clanique des affaires du pays. Ils les considèrent comme des opportunistes car n’ayant pas été élevés par leur président de père, mais par leur défunt père adoptif, le Colonel François NGOYO, originaire de la bourgade de Mossendjo (Niari).
C’est ainsi, qu’ils distilleraient savamment dans les quartiers populaires de Brazzaville, par l’intermédiaire de sbires grassement payés, l’ascendance Zaïroise « RDC » de KIKI et COCO, qu’ils tiennent de leur mère . Relayant ainsi le fait qu’un ressortissant de la RDC ne pourra accéder au pouvoir à Brazzaville, pour atténuer les ambitions grandissantes de Kiki le Zaïrois pour les uns, ou le pétrolier pour les autres, que l’on présente comme l’héritier de son père.
Cherchant à faire monter de la mousse depuis 1997 avec peu de savon, le soi-disant leader des grands travaux, n’est pour le moment qu’un imposteur au regard de l’absence de ses résultats. Il ne trouve grâce qu’aux yeux des griots des deux rives en manque d’inspiration, appâtés par l’épaisseur de son porte-billets.
Concrètement, qu’entend- t-on par grands travaux ?
L’état actuel de la route Etsouali-Ngo. Véritable oeuvre des « Grands travaux » de Jean-Jacques Bouya
Initiés en France par exemple par François Mitterrand en 1981, « les grands travaux étaient un programme architectural promouvant les villes des monuments modernes, symbolisant le rôle de la France dans l’art, la politique et l’économie durant la fin du XXème siècle. Il s’agissait par chaque projet, de répondre à une volonté de démocratisation en rendant largement accessible à tous les citoyens, l’ensemble du patrimoine artistique, en leur offrant aussi toutes les possibilités d’accompagner les évolutions de la création contemporaine ».
De cette philosophie des grands travaux ignorée, usurpée et vidée de sa substance par Jean-Jacques Bouya, elle n’est qu’un blanc-seing dont se sert le titulaire de ce strapontin ô combien juteux pour se servir en toute impunité.
Présenté avec fracas aux congolais par l’imposteur Jean-JacquesBouya comme la solution aux délestages et aux coupures incessantes d’électricité dans le pays, le « salvateur » barrage d’Imboulou se fait toujours attendre.
Commencé le 23 septembre 2003, le barrage d’Imboulou devrait être fonctionnel depuis avril 2010. Les congolais sont toujours au point de départ, contraints de supporter dans les quartiers le brouhaha des groupes électrogènes. Ni excuses, ni explications de cette pantalonnade. Mais son pire exploit restera à jamais la construction de la seconde piste de l’aéroport de Maya-Maya si proche de la première, qu’une seule est utilisée. Dans tout autre pays, il aurait été démis, poursuivi et emprisonné. Les congolais aisément méritent mieux !
A défaut des grands travaux publics, Jean-Jacques Bouya s’investit et investit dans ses grands travaux personnels. Il a investi dans l’immobilier avec de nombreux immeubles acquis sous des prête-noms, les communications, l’aviation (Ecair-Congo), dont l’actionnaire principal de cette compagnie est immatriculée en Suisse.
Les salaires des expatriés (16 millions par mois et par pilote) sont payés par le Trésor Public congolais. Pour ses « grands travaux privés », Jean-Jacques Bouya fait participer de force le contribuable congolais qui supporte les charges d’exploitation.
Aux dires de son oncle Sassou-Nguesso, l’Imposteur des « grands travaux » aurait dilapidé 300 milliards de F CFA destinés à délocaliser les camps militaires de Mpila.
En raison de l’importance des moyens financiers mis en jeu, Jean-Jacques Bouya, à qui incombait la mission de faire aboutir cette délocalisation, a fait preuve de négligence aggravée, et de détournements de deniers publics, au mépris de milliers de vies humaines sacrifiées.
Depuis 1997, année au cours de laquelle Jean-Jacques Bouya est chargé de fictifs « grands travaux », son bilan brille par un très lourd passif. Il n’y a rien, absolument rien de positif qui puisse être mis à son actif. L’argent public sert à entretenir des maîtresses à défaut de les satisfaire, à flamber, à jouer au casino à Monaco, alors que les congolais vivent dans une paupérisation insupportable, et à chercher à briller, avec à son poignet, une montre, et son bracelet entièrement sertis de diamants, qu’il a payée un milliard de francs CFA !
Où sont ces « grands travaux », alors que le Congo manque de bibliothèques, de monuments historiques susceptibles d’attirer les touristes, d’infrastructures dignes et viables?
Ces « grands travaux » sont à l’image de sa formation inachevée dans l’aviation civile. Encore moins préparé, par des études, à la conduite de travaux qu’à piloter, ce neveu de Sassou-NGuesso mène avec la bénédiction de son oncle « l’avion Congo » directement droit à la pire catastrophe.
A défaut de perdre notre sang froid, Jean-jacques Bouya a inspiré Bernanos dans l’Imposture: « La médiocrité est l’indifférence au bien et au mal ».
Par Oliver Mouébara
Source : https://blogs.mediapart.fr/jecmaus/blog/161113/congo-brazzaville-jean-jacques-bouya-limposteur-des-grands-travaux