Il ne s’était pas exprimé depuis le mois d’avril dans les médias. L’ancien candidat à la présidentielle au Congo-Brazzaville, André Okombi Salissa, parle ce soir sur RFI

L’ex-ministre de Denis Sassou-Nguesso, passé à l’opposition, vit caché depuis huit mois et la réélection contestée du président congolais. Certains de ses collaborateurs ont été arrêtés, son bras droit a été enlevé et torturé. Lui reste dans la clandestinité alors qu’en début de semaine, les autorités affirment avoir trouvé des armes au domicile de son épouse. André Okombi Salissa est soupçonné de détention illégale d’armes et munitions de guerre, et tentative d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Malgré tout, ce soir, il appelle au dialogue.

« Je ne suis pas dans le schéma de ceux qui pensent conserver le pouvoir ou le conquérir par les armes. Si un juge d’instruction me convoque, je constituerai un conseil qui répondra à la place. Le pouvoir est en train de divertir le peuple. En si peu de temps, le pouvoir a fait plus de cent fois pire que le régime du président Pascal Lissouba que nous avons combattu ; c’est ce qui explique d’ailleurs ma prise de distance de ce système… »

Par Sébastien NEMETH

http://www.rfi.fr/emission/20161123-congo-brazzaville-je-me-reproche-rien-clame-andre-okombi-salissa

RFI