Par Jean-Claude BERI
Vive la république des Mbochis ou la médiocrité règne
Nous avions connu une recrudescence des frasques des nominations ethniques au Congo avec l’ethnisation du PARTI CONGOLAIS DU TRAVAIL. Il fallait être « MBOCHIS » pour s’assurer des jours meilleurs dans un Comité Central qui se « bunkerisait » dans une sorte d’organisation criminelle partisane. Isolés et fragilisés Louis Sylvain GOMA, Jean-Pierre Thystère TCHIKAYA, Goma FOUTOU et les autres ont été très vite débordé par le machiavélisme des MBOCHIS qui montait en puissance. Faut-il rappeler qu’à cette époque le bataillon des cadres congolais à la fonction publique était composé des TEKE et KONGO, l’ethnie MBOCHIS était très loin au bas de l’échelle dans les statistiques. On se souvient également que dans les salles de classes ou nous nous asseyons pour apprendre à lire et à écrire l’ethnie MBOCHIS restait toujours très minoritaire.
Une politique d’alphabétisation à grande échelle fut instaurée pour l’égalité de chances de tout enfant congolais. Beaucoup de jeunes MBOCHIS furent envoyés à Brazzaville pour y poursuivre une instruction adéquate. Seulement cette volonté manifestement positive fut détournée par certains MBOCHIS dont le seul but était d’accéder coûte que coûte à la magistrature suprême par tous les moyens.
C’est ainsi depuis 1972 jusqu’à nos jours l’armée est devenue le vivier privilégié de MBOCHIS. Beaucoup de ces jeunes y furent enrôlés parfois sans même une petite formation de base. Ils ont en fait leur terroir de préparation de coups tordus et de déstabilisation du pays. Tous les maux dont souffre le Congo viennent de l’absence d’une armée républicaine incapable de jouer son rôle comme ce fut le cas dans d’autres pays dit normaux.
Quiconque qui s’écarterait de ce pacte « MBOCHIS » était simplement effacé comme la craie sur une ardoise. Partisan du moindre effort, le clan SASSOU a enseveli l’ethnie MBOCHIS dans une sorte de bouillabaisse d’idiotie. En retour, ils sont propulsés à des postes à responsabilité sans même en détenir la moindre compétence ni la plus insignifiante des formations. Le seul fait d’être MBOCHIS en était la clé qui ouvrait le paradis.
En 20 ans de pouvoir verrouillé par les MBOCHIS de sassou , toute les institutions économiques, sociales financières et culturelle dont ils ont eu la responsabilité ont toutes connu une descente vertigineuse vers un déficit affolant. Le MBOCHIS voleur et fainéant est sacralisé. Ignorant que cette pratique condamne l’avenir des MBOCHIS mais également de toute une nation dans une sorte d’errance économique.
Les autres MBOCHIS devraient avoir honte d’encourager ces comportements totalement déviants. Si nous considérons que toute déviance implique donc nécessairement deux éléments : l’adoption d’un type de comportement et l’existence d’une norme qui le prohibe. On est en plein dans dedans avec ce qui se passe sous nos yeux à la douane de Pointe-Noire devrait interpeller plus d’un congolais.
Lorsqu’une partie du personnel de la douane s’autorise le droit d’aller vénérer un monstrueux criminel économique et de surcroits habillés en tenue censée honorer l’institution douanière de la nation est une déviance caractérisée, une faute grave qui devrait être punie. Que l’on nous dise que c’est ce monsieur ONANGA qui aurait favorisé leur intégration à la douane, c’est encore là une preuve de plus que le Congo est devenu un pays de favoritisme clanique. Ce que nous ne cessons de dénoncer depuis 20 ans. La mise en place de cellule tribale dans les administrations d’Etat en dehors de toute réglementation républicaine est à proscrire. Tout fonctionnaire d’état est au service de la nation et non au service d’un individu quel que soit le service qu’il aurait rendu aux fonctionnaires de l’administration.
« Onanga élombé ». Le chant de la honte et de la perversion tribale au service d’un clan.
Le culte de la médiocrité saupoudré d’une bonne dose d’arrogance et de clientélisme sauvage avec un soupçon de tribalisme donne pour résultat une génération de décérébrée, des violeurs, des assassins qui osent s’en prendre même au prélat … Voilà ce dont sont faites les douanes congolaises qui lancent des fatwas au nouveau directeur des DOUANES. Espérons que le jeune directeur nouvellement promu aura le courage de redonner aux douanes congolaises ses lettres de noblesses en s’attaquant au virus qui frappe ses douaniers par un formatage strict de leur logiciel. A moins que ce dernier ne soit là aussi que pour poursuivre l’œuvre de son prédécesseur. Etre fonctionnaire d’Etat ne signifie pas avoir le monopole de l’administration étatique sur les fonctionnaires mais œuvrer pour la prospérité et le développement de l’administration en état au service de la république.
Il est donc urgent que chaque congolais ait pour mission de scanner les visages de ces individus. L’Etat congolais que nous construirons demain, à la chute de Sassou, saura les sanctionner.
L’existence donc d’une culture « criminelle clanique » qui désigne la délinquance d’appropriation des biens et le vol comme des actes élogieux. Celle-ci découlerait de la frustration liée à l’absence d’opportunités légitimes d’ascension sociale. Là où les autres travaillent, le MBOCHI attend qu’on lui ouvre grandement la porte. Habitué à ne fournir le moindre effort a part celui de tuer, brutaliser pour s’imposer là ou l’exigence de l’intellect est requise
L’existence de ces groupes de délinquants structurés est avérée et active dans plusieurs administrations de l’EAT. La possibilité d’intégrer au sein de ces cellules bien hiérarchisées se fait par cooptation ou par appartenance ethnique. Ce qui est bien évidement contraire à la loi, mais la loi au Congo c’est le MBOCHIS. Et le MBOCHIS a inventé sa nouvelle loi villageoise et l’impose à tous les congolais. Les « MBOCHIS » de sassou sont des véritables cochons qui dans mon village se jettent sur tous les déchets et ne partent que lorsqu’il n’y aura plus rien à bouffer. C’est vraiment à faire gerber ce comportant de sauvage.
Un MBOCHI plébiscité pour son vol ayant occasionné un manque à gagner énorme pour l’état congolais remercié pour incompétence, vole et favoritisme mais se tape le luxe de quitter les lieux dans un concert assourdissants de menaces presque violés à son successeur aussi MBOCHIS. « Petit protège la maison mais ne donne pas la clé au souris »
Assurer de son impunité, il s’en est allé dans une exhibition de danse de guerre tribale arrogante, insolente défiante narguant ainsi la république. « Je suis Mbochi vous ne m’arrêterez pas ». Vive la république des Mbochis ou la médiocrité règne. Voilà ce que SASSOU nous léguera comme héritage
Certes il ne faut pas faire l’amalgame entre les MBOCHIS DE SASSOU et les autres MBOCHIS. Nombreux, ceux que je côtoie à Lyon, sont aussi choqués et se sentent humilier par cette portion de bêtes sauvages qui confondent la gestion de la chose publique étatique et la gestion d’une épicerie familiale. Soyez en rassurés que le congolais saura faire la part des choses et les visages de ceux qui se laissent embarqués dans cette bouillabaisse d’idiotie sont scannés et bien répertoriés.
Seulement, il est aussi temps que les intellectuels MBOCHIS sortent du bois et prennent le chemin de la vérité et du savoir vivre ensemble. Chaque fille et fils, digne de ce pays, sans considération d’ethnie ou de région, ne doit pas se laisser désorienter par ces quelques étourdis atteint d’anorexie du pouvoir qui se croient être investis par tous les MBOCHIS. Il est temps de mettre un terme à cette hérésie
De même les élucubrations de ce maire alcoolique et pervers de MAKELEKELE qui vante la MBOCHISATION ne sont que la manifestation d’un groupe de criminel en fin de règne. En lâchant des phrases dont nous nous servirons demain pour le traîner en justice, il se condamne tout seul. Un maire d’un arrondissement se tape le luxe de ridiculiser un officier en tenue de police devant d’autre officiers dans un cérémonial devenu presque coutumièrement scandaleux.
La question n’est pas seulement de vouloir le départ du Président contesté SASSOU, mais surtout de s’organiser pour réfléchir à la politique qui sera menée demain. Construisons l’avenir en ayant la force et le courage de s’atteler à apporter les réponses a ces questions avec clarté et patriotisme
Jean-Claude BERI
Activiste Lanceur d’alerte
#Congo🇨🇬 : Douanes congolaises. Une administration tribale en dehors de la RépubliqueQuand des fonctionnaires en tenue officielle entonnent des chants tribaux à la gloire d’un autre fonctionnaire remercié à cause de son incompétence et ses malversations. »Onanga élombé ». Le chant de la honte. Le culte de la médiocrité saupoudré d’une bonne dose de clientélisme avec un soupçon de tribalisme donne pour résultat une génération de décérébrés… Voilà ce dont sont faites les douanes congolaises.La première mission du nouveau directeur est sans aucun doute de corriger le logiciel mental de ses équipes. Autrement il court droit vers l’échec.Chaque congolais a pour mission de scanner les visages de ces individus. L’Etat congolais que nous construirons à la chute de Sassou saura les sanctionner.
Gepostet von Congo Morning News am Samstag, 5. Januar 2019