8 ans après s’être fixé l’objectif d’être le premier producteur Africain de Potasse en 2012, le Congo se rebiffe, revoit ses prévisions et se projette dans cette position d’ici à 2018,
avec une production annuelle estimée à 2 millions de tonnes, d’après les dernières estimations fournies par Sintoukola Potash dont le groupe australien Elemental Mineral limited, détient la plus grosse part des actions.
Cette société a obtenu un permis d’exploration de 1.436,5 km2, dans le département du Kouilou, où 36 forages ont été réalisés avec un financement de l’ordre de 50 millions de dollars.
Le capital social de Sintoukola est estimé à plus d’une centaine de millions de dollars répartis entre Elemental Mineral Limited (principal actionnaire), les Etablissements Congolais MGM et Tanaka Ressources.
La tonne étant estimée en moyenne à 416 dollars, cela devrait rapporter un peu plus de 8 milliards de dollars, soit plus de 4000 milliards de francs CFA/an !
Avec la carnallite, le manganèse, le bois, le pétrole et une bonne gestion, ainsi qu’une distribution équitable de toutes ces richesses, le Congo est bien positionné sur la rampe de l’émergence, d’ici à 2025. Seulement voilà, il y a loin de la coupe aux lèvres.
Source : congo-site.com
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Une mésaventure dans les airs, pour les membres du gouvernement
De retour d’Oyo, dans la Cuvette, où ils ont assisté le chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso, dans la commémoration du trentième anniversaire du décès de sa mère, Mme Emilienne Mouebara, jeudi 10 mai 2012, une grande majorité des membres du gouvernement avait repris l’avion, vers 17h, pour regagner Brazzaville. Seulement, il y avait un grand orage, lorsque l’avion est arrivé à l’aéroport international Maya-Maya, vers 18h. Il a tenté d’atterrir, mais n’a pas pu.
L’avion a tourné dans le ciel brazzavillois, avant de mettre le cap sur Pointe-Noire, où il a atterri vers 18h30, pour faire le plein de kérozène et repartir de nouveau sur Brazzaville. Une mésaventure dans les airs et on peut imaginer les prières chez les passagers à bord.
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Excédés par les braquages, une entreprise chinoise menace d’arrêter ses travaux
Des cadres chinois de l’entreprise «China state construction engineering corporation Itd», en charge des travaux de construction de la route lourde Pointe-Noire/Dolisie/ Mindouli/Igné/Brazzaville ont été victimes d’un braquage, mardi 8 mai dernier, sur la route nationale n°1, entre Kingoyi et Kinkembo, dans le district de Mindouli (département du Pool). Les braqueurs ont emporté du matériel topographique, des téléphones portables, de l’argent, etc. Ils ont aussi détroussé d’autres usagers de la route, notamment des véhicules venant de Pointe-Noire, avant de disparaître dans la nature. Excédés par ces agressions -ce serait le onzième braquage dont les Chinois sont victimes depuis que les travaux de la route lourde sont au niveau du Pool-, l’entreprise chinoise menace d’arrêter les travaux. En tout cas, une délégation de cette entreprise a été reçue par le chef de l’Etat, à Oyo, jeudi 10 mai. Comment mettre fin à ces braquages?
Voilà la question qui tracasse le gouvernement, son chef, les services de sécurité et le comité consultatif d’appui et de suivi de la municipalisation accélérée du Pool.