Le parti du président Sassou-Nguesso doit se prononcer à l’issue de la quatrième session de son comité central.
Après avoir consulté sa base et ses organisations affiliées, le Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir), va enfin donner sa position sur le changement ou la révision de la Constitution de 2002. La formation de Denis Sassou-Nguesso, qui rejette toute injonction extérieure dans ce débat, va se prononcer demain, mardi 30 décembre, au terme de la quatrième session de son comité central dont les travaux ont démarré ce dimanche.
Les cadres du comité central venus assister à l’ouverture de leur quatrième session ordinaire ont occupé les deux tiers de la grande salle du palais des Congrès. Le secrétariat permanent était au grand complet, encadré par le secrétaire général adjoint et le secrétaire chargé de l’organisation et de la vie du parti. Le secrétaire général, Pierre Ngolo, a dans une allocution rappelé que chaque session était un moment de responsabilité.
Mais la quatrième qui se clôture demain mardi l’est peut-être encore plus car il s’agit pour le parti au pouvoir de se prononcer sur le changement, la révision ou non de la Constitution de 2002. Pour se faire, les cadres du comité central doivent bâtir leur réflexion sur les contributions de la base du parti et des organisations affiliées. Une certaine opinion se demande si tous les cadres auront le même avis et si la décision sera facile à prendre.
Pierre Ngolo refuse le recours à la violence et à l’intimidation, invitant ses camarades à travailler davantage afin de renforcer l’unité et la cohésion pour que le PCT consolide son leadership. A propos toujours du débat sur la Constitution, le secrétaire général du PCT a rejeté toute injonction ou ingérence extérieure et a demandé à ce que la souveraineté du Congo soit respectée.
RFI
http://www.rfi.fr/afrique/20141229-congo-pct-va-il-opter-une-revision-constitution/