Contexte politique en République Démocratique du Congo
Corneille Nangaa, qui a orchestré un vote controversé en 2018 ayant conduit à l’élection du président actuel de la RDC, se retrouve aujourd’hui à la tête d’une coalition de politiciens congolais et de groupes rebelles cherchant à le renverser. Parmi ses alliés figurent des insurgés soutenus par le Rwanda, des groupes dirigés par des Tutsi qui ont mené plusieurs rébellions dans l’est du pays au cours des deux dernières décennies contre le gouvernement congolais.
Les avancées des groupes rebelles
Ces groupes ont réussi à prendre le contrôle de plusieurs villes frontalières et ont récemment fait une incursion à Goma, provoquant le déplacement de milliers de personnes. Au-delà de la simple conquête de territoires, Nangaa affirme vouloir « recréer l’État ». À 54 ans, il évoque de nombreuses alliances sans fournir de détails supplémentaires. Des experts de l’ONU signalent qu’un nombre croissant de factions armées se rallient à l’AFC de Nangaa, considérant les rebelles du M23 comme leur branche militaire.
Réactions internationales et soutien militaire
Les Nations Unies, ainsi que des pays comme la France, le Royaume-Uni et les États-Unis, ont appelé le Rwanda à retirer ses forces de la RDC. Nangaa n’a pas nié le soutien rwandais et a également mentionné l’appui de l’armée burundaise, suscitant des inquiétudes quant à une escalade de la violence. De son côté, le Rwanda a précédemment rejeté les accusations de liens avec les rebelles, tout en justifiant leurs actions comme étant de la légitime défense.
Pour plus d’informations sur la situation en RDC, vous pouvez consulter le site de Human Rights Watch.
Source : www.africanews.com