Les exemples des partis et familles biologiques divisés par le Pouvoir sont légion. Cela se fait naturellement à coup d’argent soigneusement enveloppé dans des sacs couramment appelés «nguiris».

L’un des cas ignobles qui n’honorent pas Denis Sassou-N’Guesso est observé dans la famille politique et biologique du défunt Bernard Kolélas, fondateur du parti MCDDI (Mouvement Congolais pour la Démocratie et le Développement Intégral), parti de la Majorité où le Secrétaire général Guy-Brice Parfait Kolélas (frère-aîné) est «contre» le changement de la Constitution du 20 janvier 2002. Tandis que son frère cadet Euloge Landry Kolélas dit Judas Iscariote marche sur les Statuts dudit parti et se prononce « pour » le changement de la Constitution. Ce denier bénéficie pour cela des faveurs du chef de l’Etat qui vient de le nommer ministre du Commerce en attendant de se faire greffer un rein à Paris.

Le cas le plus récent est signalé auprès d’un membre du FROCAD qui serait dans le collimateur de la corruption et de la trahison. Cette grosse gueule de l’Opposition réelle, membre du FROCAD, aurait reçu un «nguiri» de 80 millions…

En effet, l’une des preuves les plus récentes de la politique du «diviser pour régner», chère au Royaume de Mpila, est donnée-si les faits se confirment-par l’achat de conscience auquel il se serait livré au lendemain de la clôture du Dialogue de l’Opposition réelle, intervenue le 29 juillet 2015 à Diata (Brazzaville).

Une grosse gueule de la plateforme de l’Opposition dénommée Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (FROCAD) aurait reçu 80 millions de FCFA pour faire le sale boulot que lui aurait confié le Roi, à savoir : « Créer la confusion et la division de cette organisation politique qui a signé un accord de partenariat avec une autre plateforme de l’Opposition dénommée IDC (Initiative pour la Démocratie au Congo)».

Ce partenariat viserait l’animation conjointe d’une série des meetings sur l’ensemble du territoire national, pour persuader les Congolais de ne pas adhérer à la dynamique du changement de la Constitution lancée par le Royaume de Mpila.

Aux dernières nouvelles, des témoins ont rapporté que cette grosse gueule du FROCAD se serait déjà livrée à l’acquisition d’une voiture Toyota RAV4 flambant neuf ; d’une parcelle de 45 millions de FCFA située à MFilou, que lui aurait vendue l’Attaché financier d’un ministre en fonction, originaire du Sud du pays ; et d’une deuxième parcelle de terrain proche du lycée de Mfilou.

La grande question que d’aucuns se posent est celle de savoir si ce politicien du FROCAD « enveloppé » réussira à démanteler le rempart érigé depuis le 29 juillet 2015 à Diata pour s’opposer à la réforme de la Loi fondamentale. Car, cette consigne d’un Opposant (aujourd’hui disparu) n’est pas faux d’exclure de la réflexion, à savoir : « Prenez, prenez l’argent que le pouvoir vous propose. Car, c’est votre argent. Il vient du Trésor public. Mais ne faites pas ce qu’il vous demande de faire, dès lors que vous vous rendez compte que cela va à l’encontre de la Démocratie».

Si ce conseil venait à être suivi, le Royaume de Mpila n’aura plus que ses yeux pour pleurer. Et la Constitution sera sauvée.

Entre-temps on va surveiller les faits, gestes et propos qui seront distillés sur les chaînes de radio et de télévision internationales par les membres du Collège des présidents du FROCAD.

Ghys Fortune DOMBE BEMBA

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Communiqué de presse.

Pendant que ma famille pleure une des meilleures femmes de la terre, celle qui nous a inoculé les valeurs de probité, d’humanisme, de respect de l’autre, j’apprends avec stupéfaction que j’aurai eu une rencontre avec le président de la République, Denis Sassou Nguesso. Et qu’au cours de cette rencontre une somme de 80 millions m’aurait été donnée.

Pour quoi faire ? Il est bon de rappeler que l’organe délibérant s’appelle la conférence des présidents, la coordination étant un simple exécutif. Il est donc insensé de croire que le président à qui l’auteur de ces affabulations prête des dons de corrupteur ne puisse pas connaître ce mécanisme de fonctionnement du frocad au risque de miser sur des résultats incertains.

En outre qu’avons-nous en commun avec le président Sassou pour que je me préoccupe si soudainement de sauver son régime ?

Je n’ai jamais été ni ministre, ni préfet, ni chef de quartier encore moins chef de rue.

Qu’aurais-je à défendre dans ce régime ! Le chômage dont je suis victime ou la prison que j’ai déjà faite ! Je mets quiconque au défi de brandir la preuve de ces allégations calomnieuses qui sonnent comme une volonté de déstabiliser le frocad.

Pour ma part je continue de travailler pour l’alternance démocratique sans état d’âme. Vive la lutte.

Fait à Mabombo le 26 août 2015.

Paul Marie MPOUELE.