Coup de gueule de Tony MOUDILOU : « Notre pire ennemi, c’est nous-même »

le-pool-300x222-8362386 Si le Pool pouvait se donner la main….

 Par :  Maître Tony Gilbert Moudilou

C’EST DOMMAGE QUE LES ENNEMIS DU POOL SOIENT D’ABORD LES FILS DU POOL ENTRE EUX OU LE COUTEAU OU LE SERPENT DANS SA PROPRE POCHE.

« Je suis le Fulbert Youlou du 15 août 1963 » ;

« Je suis le Alphonse Massamba-Débat du 31 juillet 1968 » ;

« En politique rien n’est pas crédible que la sincérité ». La jalousie, la sorcellerie, la haine, la convoitise, la frustration, la concupiscence, la cupidité, l’appétence, le désir immodéré de posséder, la méconnaissance, l’idiotie, l’arrogance sont criminogènes.

Comme les deux grands leaders du Pool qui avaient été trahis par leurs propres parents : fils du Pool : les mêmes s’attaquent aujourd’hui à Moudilou qui est devenu leur repoussoir, leur souffre-douleur, leur exutoire.  Pensent-ils que l’objet de leur souffrance, leur purgatoire, leur karma, c’est MOUDILOU. Non contents de ce qu’on a fait eu et qu’on subit comme réponse à notre traîtrise, et n’ayant tiré aucune leçon du passé, on continue à tirer sur les nôtres, sur nous-mêmes.     Voilà pourquoi nous continuons à « connaître des soleils qu’ils n’avaient jamais vus » ; « à applaudir des dirigeants fous » ; «à acheter le manioc  et le poulet déjà coupés » ;(ce qui ressemble à un sacrilège, une punition). Croyant que ces prémonitions prononcées par les deux anciens Présidents que nous avions trahis et lynchés sont une plaisanterie. Non, le calvaire que nous vivons, est la réponse à notre cupidité. C’est une leçon, mais hélas, nous sommes comme des aveugles dans la nuit, comme des autistes ; des véritables sourds-muets : des imbéciles qui ne savons jamais tirer les leçons du passé et de l’expérience de la vie : nous n’avons rien, mais alors absolument rien compris.  

Je savais que l’homme du Pool est le plus stupide, le plus abruti, le plus idiot, le plus abject, le plus à plaindre sur la terre de notre Congo. Si le Pouvoir continue à nous échapper, c’est en partie à cause de notre cancrerie, à notre comportement d’un peuple qui ne comprend toujours rien.   Ou souvent quand on s’aperçoit de l’immondice, c’est trop tard. Le ml est déjà fait et déjà, beaucoup d’eaux viennent de couler sous les ponts. Pourtant nous sommes un peuple très alerte, intelligent mais stupide car souvent, ne comprenant rien pourquoi sommes-nous en avance par rapport à d’autres populations de notre pays qui nous convoitent. Nous ne sommes pas réceptifs. On nous envie et nous hait en même temps à cause de cette avance qu’ils aimeraient bien avoir.  Nous sommes toujours au-devant de tout : un acquis majeur pour lequel on nous fait des guerres sans fin. Des guerres qui devraient plus nous unir dans les larmes et le sang.  Mais hélas ! Pourtant nous sommes le peuple sans lequel, rien ne peut se faire au Congo. Curieusement, nous sommes toujours en arrière parce que nous n’avons pas le sens de l’unité car c’est dans l’unité qu’on opère des miracles.  C’est uni qu’on peut vaincre l’adversité ; qu’on mène les plus rudes combats. Et qu’on les gagne.

Nous étions au-devant quand en 1958, nous avions déporté nos propres parents dans le Nord au purgatoire, à Etoumbi cette espèce de Bagne où depuis, on a toujours déporté des populations entières. Ceux qu’on appelait les « Corbeaux », les matsouanistes. Je vois encore ceux qu’on avait parqués là-bas, à Kimbéti Terre Nkéléké ; alors que je suis en CP et qu’au sortir de l’Ecole, nous passions les dévisager, parce qu’on nous les avait présentés comme des insoumis. Nous les contemplions comme on va voir les bêtes dans un zoo.  Les miliciens qui les parquaient, étaient les fils du Pool. Ils les brutalisaient, leur faisaient subir des choses immondes. Je vois encore tata Maléza, un grand ami de mon père qui priait aussi dans l’Armée du Salut avec Papa mais qui était devenu matsouaniste.  Ils les chicotaient et leur faisaient boire leur propre urine. Ils leur faisaient faire des choses avec leurs sœurs ou consanguins. Pour crier sur nous-mêmes, nous sommes champions et les seuls au Congo qui, pouvons frapper sur nous-mêmes sans réfléchir. Quand on voit ce que font les Mbochis ; chez nous au Pool, ça serait à l’ONU qu’on se serait retrouvés ; au lieu de laver le linge sale en famille mais, pour s’entre-déchirer plus à la place publique.  Nous sommes les profanateurs de nos propres tombes. Nous ne sommes pas solidaires entre nous.

Le Président Houphouët Boigny aimait dire : « Le vrai bonheur, on ne l’apprécie que quand on l’a perdu ». Le grand comédien Michel Galabru avait dit que l’homme, souvent ingrat vis-à-vis de sa femme que : « Une femme est comme un monstre qui elle, on ne la voit que quand elle fait : tic-tac ; tic-tac ». Mais jamais on ne sait comment elle a été conçue à l’intérieur. Et l’homme ne réalise vraiment, ne reconnait que la femme contient de la dynamite que quand il la laisse tomber. Car c’est à ce moment, et à ce moment-là seulement qu’il comprend, qu’il réalise qu’il a fait une erreur monumentale. Alors on le voit à cet instant « T » courir en plein midi, sous le soleil écrasant de 14 heures, avec une torche à la main, se mettre à la recherche de cette femme pour la supplier afin qu’elle revienne». Mais souvent, malgré l’effort fourni, malgré le ton réconciliant ; c’est trop tard. L’oiseau s’est déjà envolé !

LE CAS DE MOUDILOU FILS DE DIAMBAKA PAUL ET DE NKATOUKOULOU HENRIETTE N’ECHAPPE PAS A CETTE LOGIQUE DEVENUE LEGENDAIRE CHEZ LES ENFANTS DU POOL.

Notre maison brûle et nous, nous osons tout simplement jaser, jacasser, nous masturber publiquement. C’est vraiment indécent !

Beaucoup de flash me parviennent des miens comme quoi MOUDILOU Tony Gilbert serait un repoussoir pour beaucoup des fils du Pool. Je ne cherche pas être aimé par tout le monde. D’ailleurs, je n’en veux pas et n’attends rien de tout le monde car « Nianzi za zingui ka zinataka tuvi  ko». Et c’est impossible que vous m’aimiez tous. Je me conterai du peu que me porte certains d’entre vous ainsi que l’amour que me porte ma famille. Cela me suffit largement.  Même Jésus fut lapidé puis crucifié par ses propres parents ; c’est pourquoi d’ailleurs les juifs, bien que très intelligents comme les fils du Pool au Congo, souffrent tant, et n’en démordent pas moins malgré qu’ils soient très riches, ce que le monde entier leur reproche. Ils ne connaissent pas de paix et tout le monde l’en tient pour responsable de cette affabulation. A commencer par Hitler qui, au siècle dernier va faire d’eux, les boucs émissaires et la guerre mondiale était passée par là où ils vont être génocider, gazer.   Pour exister et pour le semblant de paix armée, les juifs sont obligés de se battre au milieu des Terres arides et très hostiles les entourant. C’est le cas des fils du Pool d’ailleurs qui, pour exister, sont obligés de baisser leur queue trop souvent relevée comme celle de l’écureuil : triste sort de connaître cela   en tant que peuple.

Au moins ici, on sait ce que Jésus a fait ; qui n’avait pas plu à tout le peuple juif. Si les fils du Pool ont lapidé les deux seuls Présidents qui avaient la seule foi de sauver leur pays et en faire un véritable havre de paix, de bien-être et de bonheur. Moudilou, qu’a-t-il fait ? Il n’était ni dans les différents Gouvernements des Présidents Fulbert Youlou et dans ceux du Président Alphonse Massamba-Débat. Il n’était jamais dans des Commissions qui ont volé l’argent de la Municipalisation (Tchibambélela, Mampouya Hellot, Nsilou Claude, etc…  Nous les connaissons tous. Je n’ai jamais été miliciens donc n’ai tué, torturé personne du Pool. Alors de grâce, pourquoi m’en voulez-vous ?

LA DEMOCRATIE, LE MULTIPARTISME AU CONGO ET LA CONFERENCE NATIONALE SOUVERAINE.

C’est moi MOUDILOU fils de Diambaka et de Nkatoukoulou qui, après une tête à tête avec le Président François Mitterrand, avait arraché des mains crochues de Sassou Nguesso, la tenue de la Conférence Nationale Souveraine. Parce que j’étais un ami du Président F. Mitterrand et du PS que j’avais beaucoup aidés en France lors des deux élections de 1981 et 1988.  Ce qui m’avait valu l’obtention de ma nationalité française au bout d’un mois sous sa recommandation expresse du Président F. Mitterrand.  Je crois que nous ne sommes que deux en France, depuis que la France est France, qui avions obtenu la nationalité française au bout d’un mois pour « Service rendu ». Le malien grimpeur et Moudilou le politicien.

Le Président de la République donna en ce qui concerne mon cas, des recommandations expresses pour que rapidement, on m’octroie la nationalité parce que je ne suis pas comme tout le monde. C’est à l’issue d’un travail politiquement bien réussi et que d’aucuns noirs ou même blancs n’avaient réussi en France, que le Président François Mitterrand nouvellement élu décida de me donner la nationalité française à défaut de me nommer Secrétaire d’Etat comme il le voulait.

En France les Partis Socialistes et le RPR puis l’UMP de Jacques Chirac se battaient pour s’approprier de moi. A Neuilly sur Marne où j’habitais, c’était la bagarre entre les Socialistes et la Droite. Et les deux Maires sont encore aux commandes de leurs Mairie aujourd’hui, on peut aller les interroger à cet effet pour ne pas penser que j’affabule. M.M. Christian Demuynck pour Neuilly Plaisance et Jacques Mahéas pour Neuilly sur Marne. Ils vous parleront de l’extraordinaire congolais que vous méprisez et négligez.  Nous sommes en 1981 quand je fais de Neuilly sur Marne la première ville de la région parisienne à voter Mitterrand soit 84,32 %. C’était inédit et jamais ils n’avaient vu cela au niveau du PS depuis Léon Blum et de la création de ce Parti. François Mitterrand était élu le 10 mai 1981. Il est intervenu le 11 mai et le 11 Juin 1981 soit un mois jour pour jour, j’étais français.  Sans me déplacer, tout m’avait été apporté chez moi dans mon salon. Tout s’étant passé au téléphone entre la Sous-préfecture du Raincy   et la Présidence de la République. Et Moudilou attendait chez lui jusqu’à ce 11 juin 1981 où à la suite d’un coup de fil de mon Maire Jacques Mahéas, on me demanda d’aller récupérer mes papiers au Raincy. Sous-préfecture de Bobigny.

En 1988, je récidivais et François Mitterrand était de nouveau réélu Président de la République. Moudilou était de nouveau passé par là avec sa main sacrée. Car un jeune congolais que je connaissais aimait me dire : « Tout ce que touche ya Tony, se transforme toujours en réussite ». Alphonse M.

MOUDILOU LE MERCENAIRE POLITIQUE ? ? ?

 Ces exploits avaient créé une certaine panique au sein de la classe politique française. Chacun voulait m’avoir dans son Parti. Nous sommes en 1995. Jacques Chirac est candidat. Le dissident Edouard Balladur aussi. Il est avec Sarkozy, Pasqua, Bayrou, Léotard, Madelin et tous les jeunes Loups qui montaient au sein de la Droite. Ils avaient entendu parler de MOUDILOU qui transformait les défaites en victoires. Alors que je rentrai de la Fac, je reçois un coup de fil du Cabinet du candidat Balladur qui voulait me rencontrer à sa permanence à la Mairie de 15 ème arrondissement. Je m’y étais rendu, reçu par une bande des jeunes loups qui attendaient beaucoup de moi.  Ils me demandèrent de travailler avec eux en me proposant un gros Poste après la victoire de Balladur. Je n’avais pas dit oui ; je n’avais pas dit non, non plus. Quand J’étais rentré chez moi, deux jours seulement après, c’était le Maire de Neuilly Plaisance qui m’envoya carrément son épouse, une très belle femme. Je préparais mon deuxième Doctorat en Droit international du Développement à l’Université Paris V Malakoff. Elle me dit que son mari, le Maire de Neuilly Plaisance m’attendait.

Elle me dit même qu’elle était l’ami du Bâtonnier de Bobigny et qu’elle aimerait bien m’y conduire pour m’inscrire au Barreau de Bobigny. Elle m’y avait amené le voir. Mais j’avais décliné l’offre car je voulais terminer ma soutenance avant de m’engager pour autre chose. Le Bâtonnier était très gentil à mon égard mais je refusai l’inscription car je tenais à soutenir d’abord ma thèse. Et le lendemain, c’est le mari, le Maire de Neuilly Plaisance, Christian Demuynck qui était venu à la rescousse, au volant de sa voiture pour m’amener au Quartier général de campagne du candidat Jacques Chirac dans le 8 ème. Il me présenta là-bas comme le faiseur des Présidents de la République.  Que par deux fois, j’avais conduit le Président François Mitterrand à l’Elysée. Que j’étais énigmatique. Qu’il fallait impérativement compter sur moi. On me mit tout de suite   à l’épreuve, dans le Directoire de campagne, tout juste aux côtés de son élément le plus important : « chicrilatif » : Alain Juppé. Là tout de suite j’acceptai contrairement chez Edouard Balladur où je les avais fait attendre et ils m’attendent encore. Deux jeunes filles m’étaient affectées et un budget subséquent pour mener à bien mon travail. Quand je suis passé à l’attaque, c’était dur, dur d’être bébé. Comme un mercenaire politique, la victoire était au bout du canon. Et le 17 mai 1995 quand on avait crié vive le Président Jacques Chirac, j’étais en première ligne à la Place Iéna dans le 16 ème où on m’applaudissait moi aussi ; comme le 10 mai 1981 ; le 8 mai 1988 pour le Président François Mitterrand où je fus soulevé et applaudi à tout rompre..

AU CONGO. 

AVEC ANDRE MILONGO.

-André Milongo : Je faisais partie de son dispositif le plus important qui lui avait permis de rencontrer les dignitaires de France, d’Europe et le Président Houphouët Boigny.

Nous avons donc eu notre Conférence Nationale par l’injonction du Président François Mitterrand à ma demande. Et ensuite nous avons eu le Gouvernement de Transition. Je n’avais pas exigé qu’on me nomma Ministre dans ce gouvernement. Et pourtant j’aurai du. J’étais le simple élément indispensable auprès du Premier ministre André Milongo. Toutes les rencontres qu’il avait eues en France, étaient l’œuvre et la main sacrée de MOUDILOU Tony Gilbert. Là où il est, il m’écoute et me regarde. Quand il avait décidé d’être candidat aux élections présidentielles de 1992. C’est MOUDILOU fils de Diambaka et de NKATOUKOU Henriette qu’il appela le 6 février 1992 à 00 H 46 minutes pour lui demander de se mette au travail et mettre en place son Comité de soutien pour la campagne.

Le 7 févier 1992, les Adrien Houabaloukou,  Julien Boukambou, Bidounga Rufin, l’actuel Directeur des Statistiques que Sassou a nommé, il y a deux ans, étaient chez moi pour se mettre au travail.   Calixte Baniafouna, Bruno Nkodia, petit Frère de Mme Milongo etc… Ils étaient chez moi à Neuilly sur Marne pour mettre en place la structure qui nous avait permis de mener la plus belle campagne qui soit. Malheureusement, nous n’avions pas pu voter car Mgr Ernest Nkombo ayant annulé le vote de la Diaspora pour avoir constaté qu’Edith Bongo fille du fossoyeur avait rempli les fichiers de notre Ambassade au Gabon avec les 400.000 électeurs gabonais. Un fichier qu’elle avait carrément transposé pour faire gagner son papa au premier coup K.O. Les militants du MCDDI ayant  vu clair, avaient aussitôt prévenu Mgr Ernest Nkombo Président de l’Assemblée de Transition qui était en visite au Gabon.

AVEC BERNARD KOLELAS.

-Bernard KOLELAS : aimait m’appeler son chien de chasse. Il comptait beaucoup, beaucoup et beaucoup sur Tony Gilbert MOUDILOU qui lui avait tout apporté : même la vie et ceci sans qu’aucun de ces enfants qui bombent le torse aujourd’hui, n’aient rien fait pour leur père qu’ils avaient abandonné au Mali dans les pauvres mains de Paulin Makaya. Nous étions les derniers molicants Paulin Makaya et moi-même autour de cet homme pour sauver le soldat  Kolélas. Malheureusement nous n’avions pas pu sauver l’épouse.

En septembre 1997, alors que la guerre était dans son 4 ème mois, je vais voir ma sœur Claudine Munari  pour lui demander de changer de Premier ministre car Charles Ganao  ne foutait rien pour arrêter les hostilités. Elle me demanda alors qui voulais-je qu’on nomme. Je lui avais simplement proposé le nom de Bernard Kolélas parce qu’il était : Maire de Brazzaville, avait une Milice et connaissait les deux belligérants qui se battaient sur le terrain. Donc il avait la latitude et le pouvoir de parler aux deux belligérants qui se battaient. C’est donc moi MOUDILOU par l’entremise de ma sœur Claudine Munari qui fit nommer Bernard Kolélas à ce Poste de Premier ministre qu’il n’aurait jamais occupé tout le long de sa carrière politique. Pourquoi avait-il raté ? Parce que la France avait déjà mobilisé plus de 5 armées pour en venir à bout de la Démocratie que nous avions arrachée à la sueur de nos pleurs. Et puis la plupart des Dirigeants de l’UPADS  s’étaient pratiquement tous rangés du côté de leur ami/ennemi. Chose inédite. Ils avaient déjà vendu leur chef en lui  tournant le dos (Mbéri Martin le plus grand traitre politique, suivi  du caporal chef Daniel Mabika du côté militaire. Et les autres dont je tais les noms et qui continuaient à gesticuler autour du Pouvoir dont les plus criards sont l’ancien Ambassadeur du Congo en France Pierre Nguimbi et…, avaient leur cœur déjà avec Sassou Nguesso.

Et B. Kolélas qui n’était pas, non plus le bienvenu vu par l’UPADS car il faisait de l’ombre. Ils ne voulaient pas non plus le voir réussir là où tout le monde s’était cassé la dent. Car ils savaient que : qui arrêterait ces hostilités, gagnerait les élections qui pointaient au bout du canon. Et l’UPADS voyait très, très mal que ce soit le MCDDI avec Kolélas. Et donc en conclusion : il valait mieux perdre la guerre que Kolélas ne l’arrêta.  Et ce sont certains dirigeants mêmes  de l’UPADS qui souhaitèrent la mort de leur propre pouvoir et tout effort que pouvait leur apporter les Ninjas était vain.

Avec B. Kolélas Premier ministre,  je pouvais exiger n’importe quel Poste ministériel que je voulais. Je ne l’avas pas fait.  Je lui avais dit que j’étais mieux à ses côtés pour l’aider car il en avait besoin pour lui déballer mon carnet d’adresses que Sassou a toujours redouté et qui l’a toujours fait peur.  D’où ma nomination en tant que Conseiller diplomatique.

MAIS QUI EST-CE MOUDILOU L’ENIGMATIQUE, PETIT FILS DE NKAKA BIZA COMPAGNON DE NKAKA MATSOUA QUE LES CONGOLAIS ET NOTAMENT SES DETRACTEURS, AIMENT TANT VILIPENDER ?  ET POURQUOI ?

 « Un singe qui ne peut pas attraper un fruit qu’il convoite tant, dit toujours aux autres qu’il est amer ». Pourquoi ? Tout simplement pour que ce fruit ne profite à personne.  Parce que lui, n’ayant pas pu  le cueillir, alors il préfère que celui-ci  ne profite à personne. Il va donc crier à tue-tête à tous ceux qui venaient derrière et qui pouvaient le cueillir, à ne pas tenter  d’aller le cueillir  car : « il est amer ». Philosophie satanique. C’est du « tchindoki ».  La haine, la jalousie, la frustration et le mauvais cœur étant passés par là. Alors, il préférait qu’il pourrisse là en prétextant même qu’il est amer. Ca s’appelle  au POOL : «TCHINFUNIA » ; motema mabé (mauvais cœur).

Situation semblable qu’on vit aussi souvent dans nos familles. Vous êtes 5 hommes dont deux ont réussi. Ces deux sont  sans lesquels aucun problème de la Famille ne peut être résolu. Et vous avez 3 qui sont des violents sorciers. Ils sont très jaloux de leurs frères contre lesquels, ils imaginent qu’ils sont arrogants pour tout ce qu’ils  font.  Mais les sorciers ne l’entendent pas de cette oreille. Ils crient que les deux font le « matalana ».    Au regard  de ces trois frères sorciers, ils  vont cogiter pour « manger », tuer les deux éléments « chicrilatifs » de leur famille qui cachent la pauvreté de toute la famille. Mais non content de cela, ils vont quand même  les sacrifier. Pourquoi ?  Pour qu’ils soient tous égaux, qu’il n’y ait plus de coqs qui puissent parader dans la bassecour. Question : qui perd ou qui gagne dans cette œuvre satanique ?

REVENONS A L’ENIGMATIQUE MOUDILOU QUE VOUS NE CONNAISSEZ PAS PARCE QU’IL N’EST PAS VOTRE CREATION.  

MOUDILOU Don de Dieu !

Que vous lui reprochez-vous, ce grand pacifiste que tous les grands dirigeants qui ont écrit ou  écrivent l’Histoire : au figuré comme au propre avec autant d’ardeur, s’en réfèrent ? Depuis son village natal  Kongo, en Terre Nkéléké chez les « bassoundi ba bouaka ndabou », on l’avait toujours pris pour un garçon exceptionnel. Il épatait plus d’un habitant de son village. Les vieux se demandaient qui était-il exactement car il faisait des choses que les garçons de son âge ne pouvaient pas faire. Est-il  certainement l’émanation ou l’incarnation de son grand père Biza ? On le  trouve toujours énigmatique, mystérieux et incompréhensible. Et un mystère est impénétrable. Seul Dieu Tout puissant peut le comprendre, le déceler. Tous les autres perdent leur temps à vouloir chercher à découvrir ce que  vous pensez être franchissable ! Et faites gaffe car vous risquez d’y laisser vos plumes à vouloir à tous les prix chercher à découvrir un mystère, une énigme, une force inhumaine  et surnaturelle !

 SASSOU NGUESSO : C’est vrai que Sassou Nguesso n’est pas une bonne référence, une bonne personne sur laquelle on peut se conformer mais regardez ces sommités françaises, le Président Pascal Lissouba, André Milongo qui ne juraient que sur MOUDILOU.

En effet dès le 13 décembre 1992 alors qu’il venait de se retirer en France après  son échec aux présidentielles : il veut impérativement me voir. Il demande à son oncle Jean Marie Ewengué encore Ambassadeur du Congo en France de m’amener au Vésinet chez lui où il m’attendait à 15 heures. Et dès 15 h, j’étais installé dans le salon où il me reçut 30 minutes plus tard. Sa première phrase était : « JE VEUX QUE TU TRAVAILLES AVEC MOI ». A ma réponse de lui dire que nous travaillions déjà ensemble puisqu’il était vice président de l’Opposition et que mon patron  B. Kolélas était le Président. Il me répondit qu’il fallait que je le quitte  pour être à lui tout seul ; à ses côtés. Je ne lui avais pas dit oui ou non. Et chaque fois, il est revenu à la rescousse pour me demander la même chose. Travailler avec lui. Je continue de repousser ces avances. Je sais que le Président François Mitterrand lui avait parlé de moi en me présentant comme un élément très important  dans le dispositif congolais et pour  changer les choses. Et comme quand on drague la plus belle fille de la ville, il faut persévérer jusqu’à ce que ça morde. Et Sassou Nguesso attend toujours que je lui dise oui.

Le Président Pascal LISSOUBA. « Si j’avais des éléments comme toi autour de moi, je n’aurai pas perdu mon pouvoir, n’arrêtait-il pas de me dire. Et ceci d’un air très admiratif et très déterminé.

LES FRUSTRES, LES JALOUX, LES VAUX-RIEN S’ATTAQUANT A MOUDILOU. POURQUOI ET QU’A-T-IL FAIT D’OSTENTATOIRE, DE CRIMINOGENE QUI AIT PU LES DERANGER AUTANT ? CES ÂMES SENSIBLES.

Mais malgré ça, je trouve sur mon chemin des petites femmelettes comme Pauline Tchick qui n’a jamais fait la politique, qui n’est pas politicienne et heureusement, cette damelette,  qui n’a jamais étudié la politique dans aucune Université ou petite Ecole : dire de l’homme le plus admiré de tous les hommes politiques du pays et de France que :  « Pourquoi, quand il s’est agi d’aller discuter avec le Pool et Sassou Nguesso en 2016 que c’est moi qu’il ait choisi alors qu’il y avait des politiciens du Pool au Congo ? »  Pourquoi et comment cette femme peut-elle venir surfer sur le terrain politique dont sa petite personne n’est pas la bienvenue parce que nous sommes là chez les grands. Et je ne veux pas être  mal élevé et n’avoir aucun respect pour mes sœurs et dames que j’aime bien. Je ne suis pas machiste, loin de là mais j’aimerai dire à Pauline Tchik que je ne connais pas une grande femme qui, jusque là a surfé dans la cour des grands hommes pour parler des problèmes de la Nation. A part celles que Sassou Nguesso débauche chaque fois après les avoir passées sur son lit. Je ne connais aucune qui soit valable politiquement au Congo.

Se permettre de jaser, de caqueter, de jacasser sur mon champ de prédilection, de tirs à moi, c’est m’injurier, c’est me provoquer.   « Pourquoi  c’est moi que Sassou ait appelé   pour aller discuter des problèmes du Pool ? ».  Quel toupet !  Cette femmelette, connait-elle MOUDILOU ?  Si des Savants politiques comme Lissouba, Mitterrand, Chira,c Milongo et autres me remplissent d’éloges, voilà une frustrée, une moins que rien, au lieu de s’occuper de ses fesses, osent parler de MOUDILOU qu’elle ne connait même pas politiquement.

Voilà justement des aigris, des sorciers, des jaloux, des frustrés du Pool qui, n’admettent  pas que les choses changent chez nous. Tenez, à propos de cette femmelette, son ancien mari Etoutou  l’ancien goal de l’Etoile du Congo, louait chez  moi à Moungali où tous ses enfants ont grandi. Je sais comment  était-elle arrivée en France vers 1968, après avoir été actrice, dans le rôle de la Reine  dans la pièce de Guy Menga  (Reine Lemba du Roi Bintsamou) dans la Marmite Koka Mbala. On sait comment se sont passées les jeux de passe-passe par la suite et nous sommes  au Congo où par un jeu de hasard après un petit stage en France, on rentre au Congo pour  devenir  journaliste. On sait et connaissons des gens  qui, après avoir passé quelques semaines de stage, on soit devenu ce qu’on ne vaut pas. Sassou Nguesso avait connu pareille remontée de petits stages par ici et par là, et il s’est autoproclamé Général des Corps d’Armées. C’est-à-dire Général des Généraux. Alors qu’il n’est même pas Capitaine bien formé. Quand on sait que les vrais qui seraient des Généraux : Mouzabakani et Mouzabakani qui étaient ses supérieurs qui lui avaient appris comment il fallait se mettre à table, il les a cantonnés aux grades de Colonel.   Après de petits stages, il était rentré dans au pays dans l’armée, sous-officier et le voilà le plus gradé de notre Armée.

Comment cette femmelette ose me demander pourquoi c’est moi que Sassou avait été choisi ?  Elle avait oublié que j’étais le plus brillant des fils du Pool, politiquement. Voilà pourquoi il m’avait tout simplement choisi.  Que voulait-elle ? Que Sassou aurait dû la choisir elle ? Mais dit donc, depuis quand ça ?

POURQUOI CHERCHE-T-ON DES POUX SUR MA TÊTE RASÉE ? QUI DOIS-JE AU POOL ? QUI AI-JE TUE AU POOL ? ALORS POURQUOI M’EN VEUT-ON A MORT ?

Mais qui touche Moudilou, touche du piment. Après abstenez-vous  par la suite à ne plus toucher votre vagin, vos yeux, votre anus si vous ne voulez pas pleurer dans votre patois. Qui s’y frotte, s’y pique car MOUDILOU est le seul survivant d’une longue guerre. En 2016, j’avais pu empêcher un nouveau 18 décembre 1998. Est-ce qu’on me reproche ?  Parce que j’ai empêché aux miens d’aller dans les forêts ;  matelas sur la tête. Avais-je mal fait pour empêcher ce que Sassou avait préparé contre nous ? Pourquoi les mauvais cœurs comme celui de Pauline Tchick m’en veulent-ils ?  C’est vrai que le Pool est réputé pour être l’assassin,  le profanateur de ses propres tombes, que le Pool est l’assassin de ses propres fils.

Le Président Alphonse Massamba-Débat avait été chassé en grande partie parce que nous avons laissé faire. Nous n’avions opposé aucune résistance et les avions vus partir. Et nous n’avions tiré aucune leçon.  Finalement on ne sait pas ce que nous voulons. D’abord nous ne nous aimons pas. On se jalouse à mort entre nous. On préfère faire comme ce que j’ai dit plus haut entre les frères de la même famille.    On veut que nous soyons tous égaux mais ce n’est pas possible. Et quand les problèmes arrivent dans la famille, personne n’est capable d’en faire face. Ceux qui cachaient leur pauvreté ayant été sacrifiés sous l’autel de la jalousie.

CONCLUSION : Dans une élection démocratique, se passant à la loyale au Congo, je suis le seul qui soit capable d battre Sassou Nguesso. Il ne saurait s relever de ma défaite car je le connais et l’argumentaire que j’ai préparé contre lui depuis plus de 25 ans est très mordant qu’il ne saurait se relever dès mon premier coup. Et confronté à moi, l’imposteur regretterait d’être venu usurper la nationalité congolaise. Il pleurerait dans son patois comme un bambin.

Quand vous avez cette chance Vous fils du Pool d’avoir des cracks que les grands de ce monde reconnaissent comme tels, respectent parce qu’ils ont prouvé qu’ils valent, vous ne vous en enorgueillissez pas. Vous préférez les lapider. C’est vraiment dommage.   Voila maintenant ce qui vous arrive : être porteurs des sacs des autres. Il y a  des pays où les intelligences sont recherchées. On court après elles, on les honore, les dorlotent et vous qui en avez, les négligez : voilà pourquoi vos souffrances ne s’arrêteront pas.

DISCOURS DE TATA YOULOU EN LARI INVITANT LES FILS DU POOL A PRENDRE CONSCIENCE DE LEUR SITUATION.

Moi je veux qu’avec un véritable débat d’idées, on se batte et dans la région et dans l’ensemble de la République. Combattez-moi mais avec des arguments. Or les arguments, vous n’en avez. Alors sur quoi est construit votre état d’esprit, vos reproches ?    Opposez-vous à moi mais avec un argumentaire  que d’aucuns ne pourraient contester. Ce que de est   toutes les façons, vous n’avez pas fini d’entendre parler de moi. Jusqu’à ce que j’ai chassé Sassou Nguesso l’imposteur, l’usurpateur comme je l’avais fait en 1991 à l’arrivée de la Conférence Nationale. Et on verra qui est qui au Congo et  capable de bien faire et de bien le servir.  Aujourd’hui, chacun doit mettre à profit pour notre pays, pour notre peuple ses connaissances, ses relations et son savoir-faire et non mettre en exergue, vos aboiements qui ne changeront rien si les hommes virils comme MOUDILOU ne mettent pas la batterie de missiles-relations en jeu.

Paradez, paradez ! Méprisez, méprisez tout en gonflant vos ailes : un jour vous viendrez pleurez sur ma tombe et ce jour là, vous aurez  connu des nuits  plus longues et vos désirs inassouvissables. Voyez-vous, l’histoire peut être de fois ironique, cruelle et douce. A vous de choisir le côté qui vous plaît !

J’ai parlé !

A Paris le 25 janvier 2019.

mac3aetre-tony-gilbert-moudilou-169x300-2201175 Maître Tony Gilbert MOUDILOU

Maître Tony Gilbert Moudilou.