AIRTEL, compagnie de téléphonie mobile qui réalise d’énormes bénéfices dans notre pays vient de s’octroyer le rachat de son concurrent WARID, et ce, au profit du groupe MITAL qui sera propriétaire du nouvel ensemble.

Le Groupe MITAL est un groupe Indien propriété du milliardaire Indien Lakshmi MITAL et principal actionnaire du numéro 1 mondial de la production des aciers ARCELOR MITAL. Ce groupe a été récemment au cœur d’une actualité controversée liée à la mauvaise gestion des usines sidérurgiques de Florange en France.

AIRTEL vient de licencier la moitié de son personnel, à savoir 150 agents sur 300, sans droits de licenciement, et apparemment sans recours, sans que cela puisse émouvoir les Autorités actuelles du Pays. Cela constitue des licenciements abusifs au regard du Code du Travail Congolais.

Cet acte anti social est un comportement étonnant de la part d’une entreprise qui fait d’énormes bénéfices dans notre Pays. Devant ce gangstérisme économique, nous nous demandons que font le Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale et celui des Postes et Télécommunications, puisque MITAL n’a rencontré que le Président de la République. Ce type d’opération économique se décide t-il sur un simple tête à tête entre deux individus ? Le Congo est-il devenu à ce point un pays où les Institutions et la Loi ne valent rien devant la volonté du « Président Fondateur » ?D’ailleurs que fait le Président de la République qui est au courant de cette affaire ?Madame EWANDZA, la Directrice des Ressources Humaines d’AIRTEL, défend bec et ongles, les intérêts de MITAL en lieu et place de ceux des travailleurs licenciés.


Après 2016, qui sonnera le glas de ce gangstérisme économique anti social, Madame EWANDZA sera obligée de s’exiler en Inde avec le Groupe MITAL.

Tout le Comité de Direction de AIRTEL est constitué d’étrangers (Nigérian, Congolais de RDC, Ivoirien, Camerounais etc.), comme d’ailleurs toutes les grandes sociétés du Pays dans lesquelles les Autorités « démissionnaires » du Congo ont laissé des « mercenaires économiques » s’emparer de tout le tissu économique Congolais. Les Autorités politiques Congolaises du moment, nous démontrent par ces faits économiques, qu’ils ne sont pas des patriotes mais plutôt des destructeurs de l’Identité Nationale Congolaise !

En 2016 ou avant, nous allons libérer la République du Congo de « l’invasion étrangère » ; ceux qui veulent investir chez nous doivent le faire dans l’Intérêt du peuple congolais, mais les mercenaires économiques qui viennent piller nos richesses pour rapatrier l’argent chez eux, seront pourchassés du territoire national.
Que font les services spéciaux de la république, ils doivent défendre le Peuple en châtiant les délinquants économiques, au lieu de châtier indignement les Opposants ?

Que font aussi les syndicalistes qui ont tous été corrompus à coup de millions de FCFA, déstructurant aussi le corps de la société civile ? 150 travailleurs = 150 familles, soit en moyenne 1500 personnes potentielles dont la vie est mise en péril, si non fragilisée par ces licenciements abusifs. En filigrane, c’est le rôle du Président de la république qui est mis à l’index à travers la signature des accords économiques aventureux avec des investisseurs au cursus mafieux.Les 150 licenciés (dont 80 déjà licenciés à Pointe-Noire) vont rejoindre la grande et héroïque armée des chômeurs du Congo, à cause de la légèreté et de la cupidité d’un président qui sacrifie tout le Congo à l’autel de son aveuglement et de sa voracité ; une posture répugnante surtout qu’il n’a jamais offert le « plein emploi » aux congolais malgré 32 ans de Pouvoir sans partage.

Nous encourageons Tout le Peuple Congolais, par solidarité, à boycotter les réseaux AIRTEL et WARID.


« LE PEUPLE CONGOLAIS D’ABORD ! »

Yves VOKA