Par Elie Smith.
Le baiser de Juda entre le dictateur Sassou Nguesso et Emmanuel Macron !
Tout le monde n’a pu s empêcher de comparer la poignée de main lourde et insistante du vieux dictateur Sassou Nguesso, au jeune président français Emmanuel Macron à celle que Kadhafi faisait à Sarkozy en 2017 sur le perron de l’Élysée. On parlait alors de réchauffement des relations entre la France de Sarkozy et la Libye de Kadhafi.
En effet, tout faisait penser à cela, Kadhafi recevait alors ses invités dans un cadre bucolique sous une tente dressée de façon ostentatoire dans les jardins de l’hôtel Marignane à Paris. Et pourtant ces marques de déférence réservées au dictateur libyen par la France n’empêchèrent pas cette dernière de le renverser quelques années plus tard. Il en est de même avec le dictateur Sassou Nguesso, qui se réjouit hâtivement d’avoir été reçu par Emmanuel Macron qui le boudait depuis son élection en mai dernier.
Si Emmanuel Macron feint de ne pas se mêler de la politique intérieure des anciennes colonies françaises pour se préserver de toutes accusations de paternalisme, il n’en demeure pas moins vrai qu’il souhaiterait établir un nouveau partenariat avec les pays francophones d’Afrique et pour ce faire, il mettrait discrètement en oeuvre une diplomatie parallèle qui encouragerait l’arrivée de nouveaux acteurs sur la scène politique des pays francophones d’Afrique, dont le Congo fait partie.
Faute de mieux, Emmanuel Macron est obligé de compter avec de vieux dictateurs comme Sassou Nguesso, il va s’en dire que si le Congo disposait d’une opposition soudée et forte en ordre de bataille avec à sa tête, un leader clairement désigné, les choses en seraient différents pour Sassou Nguesso et son clan de cleptocrates.
Avis à l’opposition congolaise de cessez avec ses divisions et sa crise de leadership, car cela fait le jeu du dictateur Sassou Nguesso, et fait perdre un temps précieux à la nation congolaise toute entière.
Elie Smith
