Denis Christel Sassou Nguesso, surnommé au Congo «Kiki le Zaïrois» ou «Kiki Mapapa», est le fils du chef de l’Etat congolais Denis Sassou Nguesso. «Kiki le Zaïrois» fait référence à sa défunte mère, Lily Mapapa, de nationalité congolaise de Kinshasa (Zaïre). Au sein de sa famille présidentielle, Denis Cristel Sassou Nguesso, âgé de 38 ans, occupe le devant de la scène politique depuis le débat sur un nouveau mandat présidentiel de son père.

Grâce à l’argent des contribuables congolais, il est devenu un véritable humaniste. Le sulfureux golden boy marche sur le tapis des pétro-CFA du peuple congolais et rêve un jour de succéder à son père président du Congo.

Denis Christel Sassou Ngesso et sa sœur aînée Claudia Lembouma Sassou Nguesso, âgée de 40 ans (conseiller en communication et aux relations publiques à la présidence de la République au Congo), ont habité au Gabon chez Maxime Gandzion, époux de leur tante. A Libreville, Claudia a rencontré son défunt mari, le Gabonais Lemboumba. Denis va ensuite s’installer à Londres. Il fait des études universitaires orientées vers le notariat en France où il décroche son diplôme de clerc de notaire et une maîtrise en droit privé. Il a avant étudié à l’École militaire préparatoire Général-Leclerc de Brazzaville. L’amour qu’il porte pour le Gabon, le conduit naturellement à épouser une Gabonaise.

Le prince « discret » du trading voyage en jet pour mener à bien ses transactions pétrolières. Avec en tête l’idée de succéder un jour à son père Sassou Nguesso à la tête du pays. Une succession qui ne fait pas encore l’unanimité au sein de sa famille, Wamba Sassou, Edgar Nguesso et surtout Jean Dominique Okemba n’approuvent pas encore cette ambition. «C’est ce petit Zaïrois-là que papa veut nous laisser !», s’en exclament-ils.

D’autres Congolais ajoutent que «le Congo n’est pas un royaume et ne le sera jamais».

Denis Christel Sassou Nguesso de rassurer : «Personnellement, je ne me suis pas engagé en politique, parce que je suis fils du président, mais je veux être utile à ma patrie» répond-il.

Avec ses maîtres Denis Gokana et Ike Nwoboto, qui l’on initié à la commercialisation du brut et à la manipulation du trading, il est nommé par le président Sassou directeur général de la COTRADE. Il se charge de commercialiser le pétrole brut congolais sur le marché international au nom de la compagnie. Un baril fixé officiellement à 75 dollars, la COTRADE peut le revendre à 100 dollars, voire plus.

Avec l’entrée de Denis Christel au Bureau politique du Parti congolais du travail (PCT), les observateurs de la scène politique du Congo pensent que «c’est par le jeu des chiffres et des transactions mafieuses que Denis s’est fait un énorme pactole, au point de compter parmi les plus riches du Congo grâce à son père».

Et certains experts pensent que «la fortune personnelle de Kiki varie entre 500 et 1 000 milliards de francs CFA». Tandis que d’autres estiment qu’«il serait aussi riche que son père président».

La Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) détient des participations dans les plus grands champs pétroliers auprès de Total, ENI et Murphy qui vont de 15 à 50 %. Chaque mois, la SNPC commercialise la part de production revenant au Congo, de 7 à 10 cargaisons.

Pour un montant estimé à 700 millions et 1 milliard de dollars, environ 350 milliards et 500 milliards de francs CFA.

Le fils de Sassou investit beaucoup dans l’immobilier ; il en a plusieurs au Congo, au Gabon, en Chine et en France, sans compter l’immeuble Yoka Bernard au Congo qui lui a coûté plus de 9 milliards de francs CFA et un autre en construction ultramoderne à côté de l’ambassade du Cameroun dans son pays.

Dans le cadre d’une enquête sur les biens mal acquis de certains chefs d’État africains en France, Denis Christel Sassou-Nguesso a été cité pour avoir investi 473 796 euros dans des vêtements de luxe entre 2005 et 2011 et posséder 7 voitures de luxes à Paris.

Le député du PCT, depuis le 5 septembre 2012 à Oyo, fief du chef de l’Etat Congolais, à plus de 400 km au nord de Brazzaville, est également propriétaire d’un appartement parisien et d’un hôtel particulier à Neuilly-sur-Seine, dans lesquels il a investi 8 millions d’euros. Ses revenus sur les ventes du pétrole brut transitent par un système financier opaque «maîtrisé», qui passent par la Chine, via la banque Exim Bank et China Bank of Construction, avant d’être acheminés en espèces par jet privé à Brazzaville et à Ollombo.

Les Congolais affamés risquent de se rebeller en 2016, lors des élections présidentielles. Le président propose un référendum pour un nouveau mandat, très décrié au Congo.

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