CONGOLAIS DE LA DIASPORA, ARRÊTONS D’ÊTRE DES SPECTATEURS, DES CITOYENS DE SECONDE ZONE. Nous devrions exiger notre suffrage en votant dès les  prochaines élections.

Nous représentons 8 à 10 % de l’ensemble de l’électorat nationale et depuis plus de deux décennies, nous sommes privés de notre Droit le plus élémentaire qui nous permette de décider de par nous-mêmes  et ne pas laisser les autres tricheurs  le faire à notre place.

Oui depuis 1991 l’expression démocratiquement solennelle que tout citoyen du monde devra exercer est bannie aux congolais de la Diaspora. Ça  nous a été ôtée  alors que les ivoiriens, les burkinabés, les zaïrois, les camerounais, les angolais, les centrafricains, les tchadiens, les nigériens, les nigérians, les maliens, les ghanéens, les algériens, les libyens, les tunisiens, les égyptiens, les ougandais, les zambiens, les kényans, les sud-africains, les libériens, les togolais, les béninois pour ne pas dire les citoyens des 54 Etats africains l’expriment partout où ils sont sauf nous les congolais.

On en a tellement pris goût, qu’on a même oublié de revendiquer ce Droit qui nous est propre. On nous en  a tellement  accoutumés que nous sommes restés amorphes, on ne revendique plus rien. On crie sur tout sauf sur cette expression la plus sacrée et obligatoire. Qu’est-ce que nous sommes idiots ! Pourtant avant de demander que Sassou doit impérativement partir, nous Diaspora, puisque nous sommes la lumière éclairante de notre peuple parce que plus avertis, éclairés et vivant dans cette vision où les choses sont changements !

Sommes-nous  oui ou non des congolais à part entière qui devons  s’exprimer sur tous les sujets qui érigent notre Nation, parlent de l’avenir de celle-ci: de la santé de notre peuple, de l’éducation nationale, du devenir de notre jeunesse etc…. Car elle est la plus solennelle des expressions qu’un citoyen de par son pays doit exercer. Tous les sujets qui demandent l’approbation de notre peuple, nous regardent. Nous devons exprimer entièrement notre citoyenneté.  C’est un Droit absolu et absolutoire et nous devrions nous exprimer en conséquence et jamais ; aucun bandit ne devant le faire à notre place dès lors que nous jouissons encore de nos prérogatives, de tous nos droits.

POURQUOI NOUS NE NOUS EXPRIMONS PLUS ELECTORALEMENT ?

Quand moi MOUDILOU fils de DIAMABAKA Paul et de NKATOUKOULOU Henriette dis que le mal du Congo, c’est Sassou Nguesso, on doute de mes propos. Mais suivez ceci et vous vous accordez avec moi et finalement vous finirez par épouser mes belles idées. Les guerres du Congo c’est Sassou Nguesso, les coups d’Etat du Congo, c’est toujours Sassou Nguesso et la naissance du PCT. Les plus vols au haut niveau de l’Etat, c’est Sassou Nguesso. Les grands crimes au haut niveau de l’Etat, c’est toujours Sassou Nguesso. Les grands et petits assassinats au haut niveau de l’Etat, si ce n’est pas Sassou Nguesso, c’est donc ? Si vous en connaissez depuis 54 ans d’indépendance, donnez-en moi son nom ? Voyez comme si limpide comme l’eau de source cette évidence. Si on n’a plus de PCT qui est sa doctrine, notre pays connaîtra la paix qui lui est légendaire et que ce Parti est venu lui enlever. Et tout ce que je vous dis là, c’est en connaissance de cause car Sassou Nguesso est mon sujet que j’ai beaucoup étudié et étudie encore et je m’apprête même à faire une Thèse de Doctorat sur  l’individu. Quand je dis que le cas de Sassou devrait être enseigné dans les grandes Ecoles, notamment en CRIMINOLOGIE, c’est une vérité évidente. Et Voyez-vous, peuple congolais, quand nous nous battions ici à Paris pour imposer à ce monstre, la tenue de la CONFÉRENCE NATIONALE SOUVERAINE, ce ne fut pas une notion prise à la légère. Sassou Nguesso  refusait cette requête parce qu’il  savait pourquoi et il voulait s’en tenir là. En l’acceptant aussi, il savait à quoi il s’exposait. D’où toutes les tractations qui ont duré plus de deux ans. Et quand enfin la décision fut prise et que le Président François Mitterrand  lui imposa la volonté du peuple congolais,  le  persuada, nous occupions  déjà depuis très longtemps les rues de Paris ; en tout cas depuis un  temps non prescrit.

Nous recevant à l’Elysée le 18 mars 1990 à 16 h 45, dans un entretien cordial et très détendu, il nous dévoila ce qui est resté pour mes deux collaborateurs  qui m’accompagnaient  et moi-même : une révélation historique un « PACTE SOLENNEL ». Il nous apprit que :

CHEZ NOUS AU CONGO IL Y A DEUX HOMMES. TANT QU’ILS RESTERONT DEBOUT, NOTRE PAYS NE CONNAITRA JAMAIS DE PAIX ».

J’ose penser que, comme nous tous les congolais de mon âge et même moins, car il suffit juste d’un peu d’altruisme pour comprendre et qu’ils n’ont pas besoins de microscope nucléaire pour mettre un nom, surtout sur l’une des personnes dont parlait le Président François Mitterrand.

Au Congo notre pays, nous n’aurions jamais connu des coups d’Etat aussi sanglants et  meurtriers si nous n’avions pas eu sur notre sol un défroqué comme le fils d’Edou. Au Congo, on n’aurait jamais connu d’assassinat sur un Président de la République en pleine fonction si on n’a pas eu un certain Sassou Nguesso. Au Congo, on n’aurait jamais connu de coup d’Etat le plus long de l’histoire (5 j uin au 15 octobre 1997) si on n’avait pas sur notre Territoire un satan venu de LUCIFER, qu’est Sassou Nguesso. Au Congo, on n’aurait jamais connu d’usurpateur patenté qui peut voler impunément, sans état d’âme si Dieu ne nous avait pas imposés ce diable. Notre beau Congo aurait beaucoup évolué, et même figuré parmi les pays où il fait beau vivre, mais parce que, avec la seule présente de ce monstre à la tête de notre Etat, tout s’est arrêté d’évoluer. Pays très très riche, si on n’avait pas un pilleur qui ne pense qu’à son clan, sa famille et lui-même, on serait le KOWEIT AFRICAIN, DOUBAΠsous les Tropiques. Au Congo, on envierait aucun pays dit développé si Sassou Nguesso ne nous avait pas assassinés les seuls Présidents qui aimaient leur pays et voulaient mieux le servir; j’ai parlé des Présidents Alphonse Massamba-Débat  et Marien Ngouabi. C’est aussi à cause de ce personnage atypique que les congolais de la Diaspora ne votent plus depuis 1991.

Et qu’est-ce qui s’est passé en cette année de Transition dirigée par les vrais fils du Congo, les vrais patriotes, les vrais congolais en cran au bien être des congolais ? Nous sommes en pleins préparatifs des élections présidentielles qui nous ont amenées le Président Pascal Lissouba. L’Exécutif est assuré par le Premier ministre André MILONGO qui assure toutes les prérogatives de l’exécutif.  Le Parlement ou le Conseil Supérieur de la République étant dans les autres bonnes mains d’un autre patriote  Mgr Ernest Nkombo Archevêque d’Owando.

On venait de plébisciter dans un référendum plein de bon sens, la nouvelle constitution congolaise de 1992. Même le PCT de Sassou Nguesso adhéra à l’idée d’aller de l’avant car notre pays avait trop pataugé et stagné avec eux.

Rappelez-vous peuple congolais que notre Président du Parlement ; du Conseil Supérieur de la République de retour du Gabon est venu nous apprendre, répondant à une question des journalistes gabonais : « qu’il était parti au Gabon, voir son Grand Frère, le Président Omar Bongo Ondimba,  pour apprendre la démocratie ». Une déclaration qui nous avait fait sursauter. Comment pouvait-il aller apprendre les règles démocratiques, auprès de mon sosie, le plus grand dictateur de par son âge et son ancienneté au pouvoir ? Celui qui régnait en maître incontesté et incontestable dans un pays tenu en laisse et où aucune règle démocratiquement instituée, n’avait aucun droit de citée ? Cette déclaration de mon grand Frère que je respectais, m’avait laissée sans voix. Mais tout au moins, il fallut qu’il part dans ce pays du plus grand Dictateur africain pour que nous sachions et apprenions les choses les plus insensés et les plus ahurissantes qu’on ne pouvait imaginer ; entendre et toucher en cette   période-là ce qui se tramait là-bas.

Comme d’habitude, Sassou Nguesso croyait qu’on ne l’avait pas lâché. Que ce qui s’était passé pendant 5 mois à la Conférence Nationale Souveraine était une parenthèse. Que cet appointement, cet apostrophe n’était qu’une espèce de masturbation des congolais entrant en transe. Que le voyou reviendrait tranquillement récupérer son fauteuil laissé par son inconnu de père. Or il avait oublié qu’il y avait eu accès par effraction et que là, il fallait y entrer légalement et légitimement. Comme il se savait perdu et ne jouissant d’aucun amour de la part des congolais  qui ne l’avaient jamais porté dans leur cœur, il voulait  revenir en trichant comme il ne fait que ça tout le long de sa vie.

Tricheur, tricheur, tricheur, tricheur et tricheur !

Il voulait mettre la paquet (comme on le dit), en cherchant à passer dès le premier tour. Pourtant il savait qu’il ne bénéficiait d’aucun aura de la part du peuple congolais qui ne le porte aucunement et nullement dans son cœur. Mais comment fallait-il procéder pour passer dès le premier Tour afin de prouver à l’opinion internationale (pas nationale), qu’il était l’indispensable homme qu’il fallait à la tête de notre Etat. Que malgré, qu’il lui fallut égorger son prédécesseur pour usurper son fauteuil, il crut toujours à son étoile qui, pour lui, brillait toujours au firmament.

Paris qui renferme la plus grosse DIASPORA, venant en deuxième position après Brazzaville, lui était hermétiquement hostile, donc fermée. Personne ne voulait de sa gueule de tricheur, réfractionniste, de voleur, d’assassin et barbare inné. L’Ambassadeur Jean Marie EWENGUE  son oncle ne pouvait que malencontreusement faire le constat. Un ancien enseignant comme lui. Il régnait en maître depuis 8 ans jusqu’en cette année de 1988 où il sera réveillé par une autre atmosphère, celle-là, discordante menée de bout en bout par votre serviteur le Président de la COORDINATION NATIONALE DES ÉLÈVES ET ETUDIANTS CONGOLAIS DE FRANCE présidée par votre serviteur Maitre Tony Gilbert MOUDILOU

Où une telle opération lui était possible et ne souffrirait d’aune entrave, si ce n’est dans un pays acquis ? C’est au Gabon à Libreville. Et puis là-bas, il y avait déjà placé sa fille auprès du Président Bongo. Pas parce que Edith voulait de l’argent du Président Bongo, puisque son Père pouvait lui en donner à volonté. Mais parce qu’elle était placée là en mission commandée. Il fallait qu’elle sacha, apprend comment le vieux fait pour rester si longtemps au Pouvoir ? Elle avait cette ultime mission de savoir et de faire en profiter à son géniteur. Elle était la fille à tout faire. Elle tenait impérativement à ramener son Père chéri à son fauteuil dans lequel, elle avait grandi et que les congolais, par méchanceté, lui avait retiré les droits. C’était un défi. Elle voulait se venger. Donc elle fit fermer les yeux de son mari, qui ne deviendra plus qu’un automate. Elle prit les commandes de l’administration gabonaise. Tout au moins, le Gabon mit à sa disposition, toute son administration pour s’accaparer de tous les fichiers électoraux.

Et aussi surprenant qu’un tel cataclysme pouvait paraître, Edith Bongo Ondimba ne sera chatouiller par aucun instinct intellectuel. Elle fit recruter 467. 560 électeurs pour le compte son Père, un gain que ce dernier ne pouvait se disputer avec personne et celui-ci le faisait ainsi  passé  dès le premier tour comme Président de la République. Reconnaissons qu’une telle œuvre ne pouvait sortir, mais surtout imaginée que par une fille de son Père, innée tricheuse et voleuse comme son géniteur. Et là aussi, n’eut été la clairvoyance de nos militants du MCDDI, de RDPS et UPADS qui étaient là en planque car la même Edith avait besoin de ces compatriotes en majorité absolue du Sud pour réussir son œuvre. Oubliant ainsi que ces compatriotes ne lui étaient pas acquis par le cœur mais jouaient leur jeu car ils avaient aussi besoin de son argent.  Sassou Nguesso aurait dû nous couillonnés, nous enfarinés et nous » faire boire l’eau par les narines » mais nos jeunes furent d’une nécessité exemplaire.

Plus de 400.000 électeurs, c’était plus même que la population de Libreville et de Franceville réunies. Mais comment une telle idée si insolite qu’elle fut, pouvait germer et  traverser une telle famille qui continue à croire que les congolais sont bêtes, plus bêtes que les populations d’Oyo ? Non c’était trop beau pour être vrai ! C’était trop osé quand même ! C’est une audace surnaturelle. Et quand en ce mois de Février, le Président du Conseil Supérieur de la République arrive à Libreville, notre Diaspora chercha à le rencontrer. Il la reçut et c’est lors de cette réunion qu’on lui apprendra le pot aux roses. Edith Bongo Ondimba avait mis en place au Gabon une machine à faire élire son Père dès le premier tour. On lui donna tous les éléments, car Edith ne pouvait réussir cette prouesse sans l’intelligence  des fils du Pool qu’elle avait toujours employés dans tout son entourage, dans ses œuvres. Exemple, sa gouvernante fut l’épouse de notre Secrétaire Général adjoint de mon Parti. Celui qui gérait ses bateaux de pêche était un grand fils du Pool dont elle ne soupçonna nullement qu’ils pouvaient la trahir, le jour venu. Je me rappelle que lors de ma séquestration  par le Président Bongo en 2004, j’ai mangé du boa avec autant de mets bien préparés chez ces grands militants parce qu’ils  recevaient le Conseiller diplomatique du Premier Ministre Bernard KOLELAS que j’étais.

Edith Bongo Ondimba née Sassou Nguesso s’attela, se défonça corps et âme pour faire passer dès le premier tour, aux élections présidentielles de juillet 1992, son bien cher père, mais hélas, à malin, malin et demi et s’est faite prendre, celle qui voulut nous prendre pour des imbéciles.

Voilà  le pourquoi pour lequel les congolais  de la DIASPORA NE VOTENT PLUS DEPUIS CETTE DATE.  Et dès Mgr Ernest NKOMBO  rentra au Congo, il demanda au Gouvernement de  proposer une loi allant dans le sens d’interdire tout vote aux Congolais de l’étranger évitant ainsi la triche et innée dans le corps de Sassou Nguesso et son PCT.

Aujourd’hui il est question que ceci soit remis en cause ; qu’il faut surseoir sur cette décision et les congolais de l’étranger  doivent dorénavant exercer leurs droit inaliénable, imprescriptible et non négociable.

Et c’est pourquoi, dès aujourd’hui , nous devrons revendiquer nos droits et tous nos droits notamment celui de s’exprimer librement, donc  de voter aux prochaines élections. Reprenons nos lettres de noblesse qui puissent nous permettre de décider et non de subir.

A Paris ce 15 Août 2014.

Votre serviteur,

Maître Tony Gilbert MOUDILOU

Premier ministre du Gouvernement congolais en exil.

France.

NB. Nous devrions exiger un recensement en France, aux Etats Unis, au Canada, au Japon, en Chine, En Russie, en Italie, en Belgique, en Allemagne, en Grande Bretagne, en Côte d’Ivoire, même au Gabon et heureusement que la tricheuse n’est plus là. Au Congo Kinshasa et partout où il y a un seul Congolais, nous devrions être comptabilisés et voter. Organisons des délégations pour exiger ce droit à nos Ambassadeurs mais tout doit commencer par Brazzaville. Ecrivons à notre Parlement, au Ministère de l’Intérieur car nous sommes dans notre Droit inaliénable. Nous sommes congolais à part entière.