000000000000000000000000000000000000000mvouo-1909833L’une des preuves supplémentaires de la mauvaise gestion du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication (CSLC) a été donnée par Philippe Mvouo lui-même, vendredi 26 août 2016.

Tenez ! quelques minutes après le point de presse animé par le patron du Groupe de Presse Talassa,  une « Invitation à une séance de travail » signée par le secrétaire administratif par interim du conseil et datée du même jour, a été déposée au siège de ce groupe vers 13 heures 30minutes Elle est ainsi libellée :

« J’ai l’honneur de vous informer que vous êtes invité à une séance de travail qui sera présidée par le Président du Conseil, le mardi 28 août 2016 à son cabinet de travail à 10 heures précises (2eme étage du Ministère en charge de la justice) Veuillez croire monsieur le Directeur de publication, en l’expression de ma considération.

Théophile Miettet Likibi .N.B.2è Invitation »

La réaction du patron du Groupe ne s’est pas fait attendre dès la réception de ce courrier. Pour deux raison. La première a porté sur le Nota Bené. Car , il ne s’agissait pas d’une 2e convocation. Or, de l’avis du Conseil, le patron du Groupe de Presse Talassa ne s’était présenté à la première invitation prévue pour le mardi 19 juillet 2016. C’est qui est archifaux. Puisque le patron du Groupe s’était bel et bien fait représenté par son collaborateur. Celui-ci avait été reçu par Maître Paul Kengouya, conseiller juridique du Président Mvouo en présence du Directeur de cabinet.000000000000000000000000000000000000000mamp-2954750

La deuxième réaction du patron du Groupe de presse Talassa est relative à la date du rendez-vous , du mardi 28 août 2016, conformément à l’invitation parvenue à la rédaction du journal en date du 26 août 2016. Il ya à ce niveau deux erreurs dans cette invitation, d’abord sur le jour et la date . Dans le calendrier, la date du 28 août 2016, ne correspond pas avec la journée du mardi tel que programmé par le cabinet du Conseil Supérieur de la liberté de communication (CSLC).

Or tout le monde sait qu’aucune administration publique du Congo n’ouvre ses portes le dimanche, jour férié. Cette erreur de date ne saurait être tolérée de la part d’un cabinet d’une institution constitutionnelle comme le conseil Supérieur de la liberté de communication, considérée comme la 4e institution de la République, par ordre de préséance, après la Présidence de la République, le Sénat, l’Assemblée nationale.

Cette imprudence administrative dénote d’une gestion hasardeuse et précipitée de l’organe de régulation des médias. De quoi s’interroge sur ce qui fait courir Philippe Mvouo … Il donne certainement à penser des gens seraient derrière lui pour mettre le feu aux fesses, aussi longtemps qu’il ne trouvera pas le moindre poux sur la tête chauve du Groupe de Presse Talassa. Ce groupe a été blanchi en 2016, rappelons-le, par la Cour Suprême, au grand dam du président du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication, Philippe Mvouo, et du procureur de Tribunal de grande instance de Brazzaville, André Oko Ngakala, deux cadres qui par excès de zèle, avaient prononcé la « liquidation » du Groupe de Presse Talassa, à défaut de faire liquider physiquement son patron. Le commun de mortel se demande pourquoi cet acharnement contre le patron de Talassa et son Groupe ? Que se passera-t-il les jours prochains ?

Ghys Fortune DOMBE BEMBA