Droit de réponse: MOUNGALLA contre-attaque

Comme promis , nous publions ce droit de réponse de TM.

Voici sa réplique !

Depuis quelques jours, une campagne haineuse voulant attenter à mon intégrité d’homme public est menée par des officines, afin de me discréditer et d’empêcher que la lumière se fasse sur des détournements répétés au CCP de Brazzaville, service interne de la Poste congolaise (SOPECO). Pour rappel, ces malversations remontent en réalité quasiment à la naissance de cet établissement, en 2003, soit bien avant que je ne rêve même d’être un jour Ministre des Postes.
Dans ce cadre, ayant été informé de pratiques de cavalerie financière menées par le chef de service des CCP et sa caissière principale, j’ai mis en place une commission d’enquête, qui a mis à jour de véritables dysfonctionnements, qui appellent très certainement des correctifs et des ajustements du personnel. Le top management de l’entreprise a gravement failli. Il a en effet attendu 4 mois entiers après la découverte des premières traces de détournement, pour mettre en place un contrôle interne. Après avoir suspendu les fautifs fin décembre 2012, puis les avoir déférés au Parquet, j’ai convoqué le conseil de discipline prévu par le décret de 2003. Celui-ci se réunira incessamment.
C’est probablement la panique de quelques cadres véreux de SOPECO qui explique cette véritable campagne de presse lancée contre moi, initiée par un certain Massengo Tiassé Maurice, juriste de son état, et se proclamant docteur en Droit. Il a publié sur son site un article incendiaire, diffamatoire et injurieux à mon égard, article dont les « bonnes feuilles » ont été reprises sur une page Facebook poubelle et réceptacle de tous les ragots de la rue, appelée « Brazza-news ».
Faute, dans un premier temps, de pouvoir poursuivre les tenants de ladite page facebook, dont le « courage » est de rester masqué tout en jetant l’honneur des autres dans la boue, j’ai donc décidé de saisir le juge des référés contre M. Massengo Tiassé, auteur de l’article diffamatoire.
Je viens d’avoir le plaisir d’apprendre que ma requête, dite « référé d’heure à heure », a donné lieu à une ordonnance rendue ce jour 4 mars 2013 par le Président du Tribunal de grande instance de Brazzaville.

M. Tiassé a reçu injonction du juge, je cite : « de retirer sur tous les réseaux sociaux l’article ‘le réseau de Thierry Moungalla pilleur au CCP de Brazzaville démasqué ou l’échec du FMI dans le contrôle des dépenses des entreprises publiques au Congo’ », fin de citation.

Le juge fixe par ailleurs à 1 million de frs CFA par jour « l’astreinte comminatoire » de faire retirer ledit article des réseaux sociaux. En clair, tant que l’article sera en ligne, M. Tiassé sera redevable d’une amende de ce montant pour chaque jour où le trouble persistera. Maintenant que l’article a essaimé sur le Net, je souhaite bien du plaisir à notre juriste en goguette pour en arrêter la diffusion !! Attention aux diffamateurs professionnels sur la Toile, toujours prompts à relayer la moindre saloperie vomie par tel ou tel, dès qu’il s’agit des autorités du Congo : chaque fois que vous publierez ce texte sur un site, une page ou autre, vous appauvrirez cet « immense » juriste qui n’a apparemment pas appris sur les bancs de la fac de Droit l’utilisation de la règle de prudence appelée le conditionnel quand on s’avance sans biscuits solides sur une affaire…

Après cette première victoire judiciaire, étape nécessaire pour la défense de mon honneur, j’ai demandé à mon avocat de se pourvoir au fond contre ce Monsieur, pour diffamation et injures par voie de presse. J’ai instruit mon conseil de ne lui demander, sur le fond, que la somme symbolique d’1 franc CFA de dommages-intérêts. Mon honneur n’ayant pas de prix, je ne puis lui demander autre chose qu’un symbole. D’autre part, l’attitude méprisable de notre grand « docteur d’Etat » en droit n’en valant pas davantage, je lui ferai trop d’honneur en demandant plus.
Vous trouverez cette ordonnance de référé sur ma page.
Quant à moi, je persiste à dire ceci : rien, je dis bien RIEN, ni la calomnie, ni le mensonge, ne m’arrêtera dans la lutte contre ces pratiques honteuses qui n’honorent personne. Il s’agit quand même du détournement de la paie des fonctionnaires par des réseaux mafieux ! Ces fraudes portent quand même sur 9289 bulletins en instance de paiement, c’est-à-dire non régularisées par les gestionnaires du CCP de Brazzaville! Ces gens, ainsi que les cadres de SOPECO coupables de négligences diverses ayant facilité cette malversation, seront traduits en conseil de discipline courant février ou mars. J’ai dit ! »