E.n.s (Ecole normale supérieure) (Université Marien Ngouabi) : Un incendie a ravagé une partie du bâtiment du campus 1

Dans la nuit du 4 mars 2011, aux environs de 3h du matin, l’un des bâtiments du campus 1, situé dans l’enceinte de l’E.n.s (Ecole normale supérieure), a été le théâtre d’un sinistre d’incendie. Visages tristes, matelas brûlés, des déchets des moustiquaires étalés à la façade du bâtiment brûlé, les diplômes réduits en poussière. C’est ce qui reste à constater des dégâts perpétrés par cet incendie.

C’est autour de 3h du matin qu’un étudiant, habitant le deuxième étage du bâtiment, a sursauté de son sommeil profond, et a entendu des cris venant de l’extérieur. Quittant en trombe son lit, il constate un nuage de fumée qui avait envahi leur chambre, ainsi que tout le bâtiment. Puis, une forte mobilisation des étudiants accourant pour secourir leurs voisins en danger.

Un étudiant abordé sur place nous a confié que l’incendie aurait débuté au rez-de-chaussée, dans l’entrepôt où étaient stockés près de deux cents matelas et mille moustiquaires, qui auraient servi à la réhabilitation des chambres. Quelques minutes après, sont arrivés les sapeurs pompiers, pour limiter les dégâts. Mais, pris de panique, trois étudiants qui voulaient se sauver, se sont jetés à partir du deuxième étage jusqu’au sol. Hélas, ces étudiants se sont blessés légèrement, et se trouvent, actuellement, au C.h.u (Centre hospitalier et universitaire) de Brazzaville, où ils reçoivent des soins médicaux.

Informé de la situation, Ange Antoine Abena, ministre de l’enseignement supérieur, accompagné d’une délégation dans laquelle se trouvait le recteur de l’Université Marien Ngouabi et le directeur général de la police nationale, s’est rendue sur les lieux, une heure après, pour constater les dégâts.

Après ce constat amer, M. Ange Antoine Abena a rassuré les victimes de cet incendie d’une prise en charge suite aux dommages causés par ce sinistre. Il leur a, aussi, promis l’occupation, momentanément, des chambres qui ont été libérées par des étudiants finalistes.

En tant qu’ancien occupant dudit campus, le directeur général de la police nationale a promis qu’une enquête sera ouverte pour identifier le commanditaire de cet acte.

Notons, d’après nos sources, qu’une rencontre réunissant les gestionnaires de la D.g.a.s.s.o.u et les étudiants s’était tenue, la veille, à 16h, à l’issue de laquelle il avait été

décidé que les étudiants finalistes doivent libérer les chambres qu’ils occupent. Est-ce là l’une des causes de cet incendie? Peut-être que l’enquête le dira.